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Un trou de 470 millions de dollars dans la balance des paiements extérieurs

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  • Un trou de 470 millions de dollars dans la balance des paiements extérieurs

    Tendances financières et monétaires de l’économie nationale:

    La Banque d’Algérie vient de diffuser la note de conjoncture qui analyse les principales tendances financières et monétaires au premier trimestre 2014. Il en ressort des statistiques pas tout à fait bonnes. Ainsi, le compte courant de la balance des paiements extérieurs affiche un déficit de 470 millions de dollars au cours de ce trimestre, résultant de l’amenuisement de l’excédent de la balance commerciale comparativement au premier trimestre 2013.


    Cependant, explique la Banque d’Algérie, le déficit dont il est question est inférieur à ceux enregistrés au deuxième trimestre (1,55 milliard de dollars) et au troisième trimestre (0,51 milliard de dollars) de l’année passée. Par ailleurs, et vu la stabilisation, aussi relative soit-elle, des prix du pétrole et à la diminution des importations de biens au premier trimestre 2014, le déficit du compte courant extérieur reste problématique. L’évolution de la balance des paiements extérieurs au premier trimestre 2014 confirme en fait la vulnérabilité de celle-ci à toute contreperformance des exportations d’hydrocarbures. Sur le marché international de l’énergie, le prix du baril de Brent a évolué à la baisse au cours du premier trimestre 2014, passant de 111,4 dollars début janvier à 107 dollars fin mars, évolution marquée par des facteurs temporaires (hiver rude aux Etats-Unis…) en situation de dépréciation du dollar face à l’euro. Le prix moyen mensuel du pétrole algérien a évolué dans une fourchette de 108,35 à 110,62 dollars/baril au cours du premier trimestre 2014, s’inscrivant à la baisse. En moyenne trimestrielle, le prix du pétrole algérien s’est établi à 109,55 dollars/baril au premier trimestre 2014, en baisse de 2,6 % par rapport au premier trimestre 2013 (112,51 dollars/baril). Il s’est affiché, cependant, au même niveau que le prix moyen réalisé en 2013 (109,55 dollars/baril) où le prix s’était contracté de 7 % au second trimestre à 104,40 dollars/baril. En conséquence, la contraction des exportations d’hydrocarbures en valeur (- 12 %) au cours du trimestre sous revue est due dans une large mesure au fort recul des quantités d’hydrocarbures exportées (- 9 %) par rapport au premier trimestre de l’année 2013. Elles se sont établies à 15,57 milliards de dollars au premier trimestre 2014 contre 17,66 au cours du même trimestre de l’année 2013, tout en se situant au-dessus du niveau bas de 14,6 milliards de dollars au titre du second et troisième trimestres 2013. Quant aux exportations hors hydrocarbures, elles se sont améliorées par rapport au rythme trimestriel de l’année 2013, mais restent structurellement faibles pour contribuer à asseoir une compétitivité externe, selon la banque centrale. Les importations de biens ont légèrement reculé au premier trimestre 2014 (14,09 milliards de dollars) par comparaison à la même période de l’année écoulée (14,2 milliards de dollars) où le deuxième trimestre avait enregistré une hausse en la matière (15,09 milliards de dollars). Il s’agit là d’une tendance favorable, même si le montant des importations de biens au premier trimestre 2014 est supérieur aux niveaux atteints aux troisième et quatrième trimestres 2013. Il est souligné dans la note de conjoncture susmentionnée que l’évolution de la structure des importations indique que la diminution des importations de biens au premier trimestre 2014 est due à la contraction des importations des produits pétroliers et des biens de consommation non alimentaires. Quant aux produits semi-finis, ils ont atteint 19,5% du total des importations au premier trimestre 2014. Par ailleurs, la ventilation des importations de services indique que l’évolution à la hausse de deux postes – services techniques et bâtiments et travaux publics -explique l’augmentation enregistrée au titre des importations de services. Autre zone grise dans le tableau présenté par la Banque d’Algérie : le taux de change effectif réel du dinar s’est déprécié de 1,81 % au premier trimestre 2014 par rapport à la même période de 2013. A mars 2014, y est-il relevé, le taux de change effectif réel du dinar reste apprécié d’environ 5 % par rapport à son niveau d’équilibre déterminé en fonction des fondamentaux.



    Auteur: Farid MESSAOUD
    REPORTERS.DZ
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    il y a un pb de terminologie

    ce qui apparait dans le texte ne peut être considéré comme un TROU

    mais une décru, une diminution, une contraction, ou un déficit

    un trou c'est généralement qlq chose de brutale qui ne trouve pas d'explication

    il y a vraiment un problème de formation pour certains journalistes
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    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
    Napoléon III

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