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«Kokito», le jihadiste marocain «collectionneur de têtes»

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    «Kokito», le jihadiste marocain «collectionneur de têtes»

    4 août
    12:27
    2014
    Par Zakaria Choukrallah

    Sa vidéo d’une rare violence a fait le tour du web. On y voit le Marocain Mohamed Hamdouch, alias « Kokito », poser derrière cinq têtes coupées, en Syrie.

    Il fait partie des « collectionneurs de têtes », que les services de renseignement occidentaux traquent depuis la formation de l’État islamique, dit Daesh. Surnommé « Kokito », Mohamed Hamdouch, originaire de Fnideq, a choqué l’opinion publique marocaine et espagnole après la publication d’une vidéo où on le voit poser à côté de cinq têtes coupées en Syrie.

    Cet ancien commerçant au souk de Fnideq, âgé de 28 ans, s’est radicalisé sur les forums djihadistes. Il a été embrigadé par Mustapha Maya Amaya, un des recruteurs notoires pour les filières du jihad en Syrie et qui a été appréhendé par la police de Melilia en mars dernier.

    Carrière de jihadiste

    « C’est un mordu de l’informatique qui passait des heures sur son ordinateur portable », raconte un des proches de Mohamed Hamdouch au quotidien espagnol El Pais, qui lui brosse un long portrait.

    « Kokito » a gravi bien vite les échelons du « jihad » et s’est vu nommé à la tête d’une katiba (brigade). C’est alors qu’il quitte Sebta, où il vivait, et s’envole vers la Syrie avec Asia Ahmed Mohamed, de nationalité espagnole, et qui deviendra sa femme après leur mariage organisé dans le camp jihadiste d’Al-Atarib.

    Signe de la radicalisation galopante du jeune homme, le « cadeau » de mariage qu’il a offert à sa moitié : une ceinture d’explosifs. De quoi sceller cette union démarrée sous la bannière noire de l’État islamique…

    Selon El Pais, le marocain Mohamed Hamdouch et sa femme sont toujours en vie, ce qui n’est pas le cas du frère d’Assia, surnommé « El Esponja » (l’éponge). Cet autre « collectionneur de têtes » a trouvé la mort dans les combats en Syrie.

    Le jihad au Maroc ?

    « Kokito », pour sa part, continue le « jihad » et promet de revenir au pays. « Un jour, je reviendrai sur mes terres pour faire le jihad », écrit-il sur son profil Twitter.

    Depuis 2012, le réseau crée par Mustapha Maya Amaya a envoyé 70 personnes en Syrie via Sebta et Fnideq, en majorité des Marocains, qui combattent dans les rangs du mouvement Al-Nousra et de l’État islamique. Six d’entre eux sont morts dans des attentats suicides qui ont fait des centaines de victimes. Le ministre de l’Intérieur marocain, Mohamed Hassad, a relevé le niveau de vigilance au maximum, alertant sur le risques d’attentats qui pourraient être perpétrés par des jihadistes marocains de retour de Syrie.

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    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "
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