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Gaza : remous au Royaume-Uni contre une politique jugée trop pro-israélienne

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  • Gaza : remous au Royaume-Uni contre une politique jugée trop pro-israélienne

    Sayeeda Warsi a dit mardi sur Twitter ne plus pouvoir soutenir la politique du gouvernement britannique au sujet de Gaza.
    Le conflit à Gaza provoque des secousses politiques au Royaume-Uni. Sayeeda Warsi, la secrétaire d'Etat britannique chargée des affaires religieuses, a démissionné mardi 5 août pour protester contre la politique jugée trop pro-israélienne de son gouvernement. « Notre approche et le choix de nos mots dans la récente crise à Gaza est moralement indéfendable, n'est pas dans l'intérêt de long terme du Royaume-Uni, et va avoir un impact négatif sur notre réputation, que ce soit à l'international ou dans notre pays », écrit-elle dans sa lettre de démission à David Cameron.
    Mme Warsi est une figure influente de la politique britannique. Fille d'immigrés pakistanais, élevée à Dewsbury, dans le nord de l'Angleterre, musulmane, elle était devenue avocate avant de se lancer en politique. Dans le cadre de la modernisation de son parti, M. Cameron l'avait nommée présidente des Tories avant d'en faire en 2010 une ministre sans portefeuille. Pour la première fois, un musulman siégait ainsi au conseil des ministres britannique.

    SUBTIL CHANGEMENT DE LA POLITIQUE ÉTRANGÈRE

    Si elle avait été depuis rabaissée au rang de secrétaire d'Etat au ministère des affaires étrangères, sa démission a une portée symbolique importante. D'autant qu'elle ne mâche pas ses mots dans sa critique de l'action du gouvernement britannique. Selon elle, renvoyer ainsi dos à dos Israël et le Hamas, comme si les dégâts étaient les mêmes de chaque côté, peut « devenir une base de radicalisation [au Royaume-Uni] qui aura des conséquences pour les années à venir ». Dans une interview au Huffington Post, elle se dit même « horrifiée que le gouvernement britannique continue à vendre des armes à un pays, Israël, qui a tué presque 2 000 personnes, dont des centaines d'enfants, rien que ces quatre dernières semaines. »

    Elle dénonce aussi le subtil changement de la politique étrangère britannique envers le Proche-Orient ces dernières semaines. Le 14 juillet, William Hague, ministre des affaires étrangères depuis 2010, a été écarté dans le cadre d'un remaniement à objectif de politique interne. Mais son successeur, Philip Hammond, s'est montré particulièrement réticent à critiquer Israël. Il s'est rendu à Jérusalem le 24 juillet, insistant : « La Grande-Bretagne est très claire : Israël a le droit de se défendre et de défendre ses citoyens. » M. Cameron a lui aussi été très modéré dans ses critiques contre les bombardements sur Gaza, rappelant que « la crise a été provoquée par le Hamas ».

    OFFENSIVE DE L'OPPOSITION TRAVAILLISTE

    Ce positionnement provoque des tensions politiques grandissantes. L'opposition travailliste, d'habitude sur la même ligne que le gouvernement sur le Proche-Orient, est passée à l'offensive la semaine dernière : « Le premier ministre a tort de ne pas s'opposer à l'incursion d'Israël à Gaza et son silence sur la mort de centaines de civils palestiniens provoquée par l'action militaire d'Israël est inexplicable », a déclaré Ed Miliband, le leader des travaillistes.

    Le vice-premier ministre, Nick Clegg, dirigeant des libéraux-démocrates, a également fait connaître son désaccord, estimant que l'action d'Israël était disproportionnée. Il a également appelé Tel Aviv à discuter directement avec le Hamas. Enfin, plusieurs députés conservateurs ont aussi fait entendre des voix discordantes avec la ligne officielle. Avec la démission de Mme Warsi, ces tensions éclatent désormais au grand jour. Dimanche, le gouvernement britannique a semblé durcir légèrement le ton, M. Hammond estimant que la souffrance des civils palestiniens était « simplement intolérable ». Mais, apparemment pour la secrétaire d'Etat, ce nouveau langage n'était pas suffisant et il venait trop tard.

    Eric Albert (Londres, correspondance)
    Journaliste au Monde
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Il y'a des conflits internes dans le monde entre les pro sionistes et les anti sionistes, entre le peuple et les gouverneurs, il y'a des tensions dans chaque pays et des combats de la vérité contre le mensonge

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    • #3
      Voilà une femme courageuse qui ne pense pas qu'à son portefeuille mais d'abord à servir tous les citoyens de son pays musulmans, chrétiens, juifs, ...
      A quand le tour de Mme Najat Belkacem, ... oeilfermé

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      • #4
        Recement un journal zioniste a insulté les Algeriens d'idiots, l es propos de bani sahyoun sont inacceptable, les peuples du monde entier sont contre eux et la palestine sera liberé des sionistes, les musulmans et les occidentaux en veulent aux sionistes Mais aprés attention faut pas s'entretuer, c'est ce que cherche le Dajjal sioniste, affronter les orientaux et la russie avec eux, contre les occidentaux

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