Annonce

Réduire
Aucune annonce.

La Banque d’Algérie sonne le tocsin Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte le 05.08.14

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • La Banque d’Algérie sonne le tocsin Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte le 05.08.14

    La Banque d’Algérie (BA) a dressé un tableau noir de l’économie algérienne au premier trimestre de l’année 2014. Le risque de crise est réel.


    Les déficits menacent de devenir chroniques dans les prochaines années. Balance des paiements, balance commerciale, etc., la boucle infernale des déficits se met à tourner à nouveau et mine l’économie du pays, plus que jamais vulnérable face «aux autres risques pesant sur les perspectives à court terme de l’économie mondiale».
    Autrement dit, la volatilité des prix du pétrole est un mal qui dure, mais contre lequel le pays est désarmé faute d’une économie de substitution à la rente pétrolière. «Après l’excédent de la balance extérieure en 2013, pour la quatrième année consécutive suivant le choc externe de 2009, l’évolution de la balance des paiements extérieurs au premier trimestre 2014 confirme la vulnérabilité de celle-ci à toute contre-performance des exportations d’hydrocarbures», écrit la Banque d’Algérie dans sa note de conjoncture détaillant la situation monétaire et financière du pays au premier trimestre 2014.
    L’économie du pays s’est pris les pieds dans le tapis glissant des prix du pétrole sur les marchés internationaux. La Banque centrale fait constater que le prix du baril de brent s’est inscrit à la baisse sur le marché international de l’énergie au cours du premier trimestre 2014, passant de 111,4 dollars début janvier à 107 dollars fin mars. «Le prix moyen mensuel du pétrole algérien a évolué dans la fourchette de 108,35 à 110,62 dollars/baril au cours du premier trimestre 2014, s’inscrivant à la baisse. En moyenne trimestrielle, le prix du pétrole algérien s’est établi à 109,55 dollars/baril au premier trimestre 2014, en baisse de 2,6% par rapport au premier trimestre 2013 (112,51 dollars/baril)», note la Banque d’Algérie. L’équation est simple : l’économie va mal lorsque les prix du pétrole suivent une évolution descendante sur les marchés internationaux. Double bémol : les recettes sont affectées décidément non seulement par la baisse des cours du brut, mais aussi par une production d’hydrocarbures qui marque le pas.
    Contraction des exportations
    L’institution de Mohamed Laksaci fait bien de le souligner, d’ailleurs : «La contraction des exportations d’hydrocarbures en valeur (-12%) au cours du trimestre sous revue est due dans une large mesure au fort recul des quantités d’hydrocarbures exportées (-9%) par rapport au premier trimestre de l’année 2013. Elles se sont établies à 15,57 milliards de dollars au premier trimestre 2014 contre 17,66 milliards au cours du même trimestre de l’année 2013.»
    Dans la foulée de la baisse des recettes, la Banque d’Algérie a enregistré un amenuisement de l’excédent de la balance commerciale à 1,84 milliard de dollars au premier trimestre 2014 contre 3,78 milliards de dollars au titre de la même période de 2013. La note de la BA rappelle que le deuxième trimestre 2013 avait enregistré un déficit en la matière, reflétant la vulnérabilité de la balance commerciale au profit des exportations d’hydrocarbures dont la contraction en volume persiste. C’est que l’amont pétrolier et gazier pédale dans la semoule. Le compte courant de la balance des paiements extérieurs affiche également un déficit de 470 millions de dollars au cours de ce trimestre, résultant de l’amenuisement de l’excédent de la balance commerciale comparativement au premier trimestre 2013.
    La Banque d’Algérie souligne que «le déficit du compte courant extérieur, quoique faible, interpelle sous l’angle de la capacité d’ajustement en matière d’exportations d’hydrocarbures en volume». Dans ses toutes récentes prévisions, la Banque mondiale indique que le solde de la balance des comptes courants de l’Algérie se situera à +0,7% du PIB en 2014 (contre une prévision de +2,6% publiée en janvier dernier) tandis que pour 2015 et 2016, il devrait être carrément négatif, respectivement à -1,7% et à -3,4%.
    En ceci, la Banque mondiale se montre encore plus pessimiste que l’autre grande institution de Bretton Woods, en l’occurrence le Fonds monétaire international (FMI), qui table, pour sa part, sur un solde de la balance de comptes courants à 0,5% du PIB en 2014 et à -1,3% du PIB en 2015. En vérité, l’Algérie va mal. Le gouvernement, qui refuse obstinément d’admettre la gravité de la situation économique, va sans nul doute vers des décaissements aussi importants que les précédents dans le cadre de la loi de finances 2015 et la tranche annuelle du plan quinquennal 2015-2019. C’est davantage de dépenses. Aucun effort de rigueur n’est entrepris à même d’endiguer les déficits.

    Ali Titouche (El WATAN)

  • #2
    comment le dire avec des mots simple et compréhensible par tous ??? sans le petrole , nous sommes rien , que dale , quetchi, walou , nada zero patate pointé , on le sais , vous le savez , ils le savent ..et malgré tous , on a déçidé de ne rien faire , de voir le temps et le petrole filer on restant assis , et nous allons rien faire jusqu'au jour de la fin ou nous paniquerons le tous normalement du monde ....on n'aura plus de travaille et nous regretterons les jours ou nous n'avions pas besoin de travailler ..
    tu tombe je tombe car mane e mane
    après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

    Commentaire


    • #3
      La Banque d’Algérie (BA) a dressé un tableau noir de l’économie algérienne au premier trimestre de l’année 2014
      A weldi, une bonne fois pour toutes pour que l'on dresse un tableau noir de l'économie algérienne, il faudrait qu'il y ait une économie... Algérienne!
      "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

      Commentaire


      • #4
        trask

        comment le dire avec des mots simple et compréhensible par tous ??? sans le petrole , nous sommes rien , que dale , quetchi, walou , nada zero patate pointé , on le sais , vous le savez , ils le savent ..et malgré tous , on a déçidé de ne rien faire , de voir le temps et le petrole filer on restant assis , et nous allons rien faire jusqu'au jour de la fin ou nous paniquerons le tous normalement du monde ....on n'aura plus de travaille et nous regretterons les jours ou nous n'avions pas besoin de travailler ..

        tu a tout a fait raison

        je me rappelle très bien, peut être toi aussi le jour de l'indépendance ou
        les algériens discutaient entre eux. Il disait l'Algérie est très riche ta pas besoin de travailler comme si sa part de gâteau allez lui parvenir tous les matins devant Sa porte non franchement c est pas des bras cassés

        Bande de crétin

        L’Algérie était premier producteur de blé, Y avaient des algériens qui travaillaient à cette époques là

        Ils n'attendaient pas après l'état qui les nourrice. Maintenant quand tu vois gaz contre nourriture avec le Maroc, ce n'est pas étonnant

        SALAM
        Dernière modification par mousmous, 05 août 2014, 21h01.

        Commentaire


        • #5
          ça vient d'el watan

          a l'image de son ex directeur
          a chaque fois je voix ce journal je me met en face des joueurs de domino..

          les joueurs de domino ont la facheuse habitude de ne jamais retourner pour voir d'ou vient les dires..ils font tourner les pièces..
          archame..ce n'est qu'a la sonnette de la restauration qu'ils se batent pour enlever la poussière...ils mangent en silence comme dans une caserne militaire..
          que la caserne est triste au coucher du soleil..

          Commentaire


          • #6
            l'avantage ....c'est qu'il y a pas besoin de mille bureau de conseil pour faire un rapport chaque année c'est le même depuis la nuit du temps.
            شبابنا ساهي متزنك في المقاهي مبنك

            Commentaire


            • #7
              En attendant, ceux qui louent les bienfaits de Bouteflika et son régime sont entrain de semer leurs euros et dollars en Suisse, Singapour et à Hong Kong.

              L'Algérie court à la catastrophe.
              Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

              Commentaire


              • #8
                Cela fait des années et des années que l'on dresse un tableau noir de l’Algérie. Pourtant malgré tous ses problèmes le pays est encore là.


                Maintenant quand tu vois gaz contre nourriture avec le Maroc, ce n'est pas étonnant
                A bon, est quand et ou tu a vu cela, dans une boule de cristal ? oeilfermé

                Commentaire

                Chargement...
                X