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Plages de Béjaïa, c’est le grand rush des vacances

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  • Plages de Béjaïa, c’est le grand rush des vacances

    Par : OUYOUGOUTE M.

    L’affluence paraît être la même aussi bien sur la côte est, dans la région du Sahel – de Tichy à Melbou – que sur la côte ouest : de Boulimat jusqu’à Beni Ksila en passant par Tala Yilef, Saket, Tighremt, Oued Dess et Aït Mendil.

    Quelques jours après la fête de l’Aïd El-Fitr, c’est déjà le grand rush des vacances. En effet, dès les dernières visites familiales effectuées, les familles ont commencé à rejoindre par centaines, voire par milliers les plages de Béjaïa. Un déferlement visible sur les routes, étroites, surchargées et cabossées de Bgayet.
    L’affluence paraît être la même aussi bien sur la côte est, dans la région du Sahel – de Tichy à Melbou – que sur la côte ouest : de Boulimat jusqu’à Beni Ksila, en passant par Tala Yilef, Saket, Tighremt, Oued Dess et Aït Mendil. Mais manifestement, la ruée des estivants est plutôt vers l’ouest.
    En témoignent les bouchons qui peuvent atteindre plusieurs kilomètres en cette première semaine du mois d’août. Les “convois” sous forme de “wagons infinis” sont plus nombreux à l’aller, en fin de matinée et en début d’après-midi et au retour après 18h. Et ce, jusqu’à des heures tardives de la nuit. Heureusement que l’ouest n’est pas aussi loin : il faut quelque huit kilomètres pour atteindre la plage de Boulimat depuis le carrefour d’Aamriou, au chef-lieu de wilaya. Quelques habitués s’arrêtent bien avant pour se rendre à la plage de galets de Sahel ou à la crique de Tazeboudjt. Mais comme il s’agit de terrains essentiellement privés, beaucoup ne s’y aventurent pas, sauf ceux qui choisissent d’y louer des bungalows ou des petites maisonnettes loin du brouhaha… de Boulimat ou Saket. Les prix sont aussi nettement moins chers que ceux en cours à Boulimat, à Saket ou à Tighremt. Entre 8000 et 10 000 DA, le confort en moins : les commerces quasi inexistants, une piste cabossée, qui fait office de route mais… un cadre idyllique, agréable à contempler et à immortaliser en photo ou en vidéo. Mais avant le début de l’été, les bulldozers sont à l’œuvre, les arbres et les végétations sont arrachées, le site est en passe d’être déclassé, au grand dam des habitués des lieux, qui venaient naguère s’y reposer en famille, pique-niquer ou tout simplement s’arrêter devant un spectacle que seule Dame nature peut offrir. En poussant plus loin, vers Tazeboudjt et sa crique, les constructions ont poussé comme des champignons ces dernières années. Mais la plage n’est pas vraiment commode pour les enfants. D’où le choix de Boulimat ou de Saket. Même s’ils sont des milliers à cohabiter sur la plage, le père de famille peut y trouver à n’importe quelle heure de la journée ou de la nuit un commerce ouvert. On y vend de tout, même si la qualité laisse parfois à désirer. Le tourisme réceptif est vraiment à l’état embryonnaire… Le gros des estivants préfère louer des appartements en plein centre-ville ou dans la périphérie, car les tarifs, pratiqués sur site, au niveau des plages, sont hors de prix. Entre 12 000 et 18 000 DA la nuitée : une machine à laver, un écran plasma, un climatiseur sont des options à payer entre 2500 et 4000 DA. Mais beaucoup relativisent. On vient en famille à six ou à huit, c’est plus intéressant que de louer une chambre d’hôtel… Les prix passent du simple au double en haute saison. Parfois, un studio ou un appartement est loué par deux familles. On y loue aussi des hangars. L’important est d’être à l’abri. On se débrouille aussi comme on peut. A Tala Yilef, on loue des studios ou des appartements à des prix tout aussi élevés. Le cadre est tout aussi idyllique. Il faut s’y prendre à l’avance. Mais souvent les locataires sont des habitués qui viennent d’Alger et de sa périphérie. C’est le cas aussi des résidences, construites ces vingt dernières années à Saket, Tighremt, Timeridjine, Tirdemt ou Oued Dess. Bien que les prix soient élevés, il faut s’y prendre à l’avance pour espérer bénéficier de quinze jours de vacances. Cela a été compliqué avec le mois sacré de Ramadhan, qui vient amputer la saison estivale d’un bon mois. C’est le cas ces trois dernières années. Et ce sera le cas aussi l’année prochaine.


    M O
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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