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La chronique de Benchicou : Comment Bouteflika a ruiné les espoirs économiques algériens

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  • La chronique de Benchicou : Comment Bouteflika a ruiné les espoirs économiques algériens

    La chronique de Benchicou : Comment Bouteflika a ruiné les espoirs économiques algériens (1)
    TSA - le 6 août 2014 à 17 h 09 min - Mohamed Benchicou.



    1. Il y a quinze ans, il promettait de faire de l’Algérie l’Eden africain.

    Aujourd’hui, la Banque d’Algérie nous annonce notre entrée en enfer : dans sa note de conjoncture économique pour le premier trimestre 2014, publiée lundi 4 août, elle nous confirme ce que l’on redoutait : avec la baisse des revenus pétroliers, notre pays s’installe dans le noir. Comme il y a quinze ans, l’Algérie ne sait toujours rien faire d’autre que de vendre du pétrole. Du pétrole et pas autre chose. Bouteflika, à la différence de ceux qui l’ont précédé, a fait du pétrole le moteur de sa stratégie de pouvoir : le pétrole pour acheter la paix sociale, le pétrole pour inonder les souks et flatter les estomacs, le pétrole pour enrichir la pègre pétrolière internationale et s’assurer de son amitié, le pétrole pour s’offrir une réputation…

    Le pays qui consacrait une enveloppe de 8 milliards de dollars aux achats à l’étranger sous Zéroual, en dépense presque sept fois plus sous Bouteflika : plus de 55 milliards de dollars en 2013. C’est le prix de la tranquillité. Pourquoi produire, dans ces conditions ? Le choix du clan Bouteflika était fait : alliance avec les barons du marché informel, les seigneurs de l’import ; au diable les managers investisseurs ! À son arrivée, en 1999, l’Algérie était dépendante à 98% du pétrole ; quinze ans plus tard, nous sommes toujours dépendants à 98% du pétrole. Le choix de l’équipe au pouvoir fut de privilégier l’économie rentière et l’économie de création de richesses. Une usine ça met du temps à se monter tandis qu’un conteneur arrive en 48 heures au port.

    2. Il y a quinze ans, il promettait de faire de l’Algérie le plus grand dragon arabe et africain.

    Comme les Coréens, plus grand dragon d’Asie, devenus treizième puissance économique mondiale en quinze ans ! Quinze ans ! Le temps passé par Bouteflika à nous gouverner.

    À défaut d’être les dragons de l’Afrique, nous en étions devenus l’Oncle Picsou. Il y avait tellement d’argent dans les caisses et si peu de projets, que nous en avons prêté au Fonds monétaire international ! Il faut dire qu’en 2011, l’excédent commercial était de 20 milliards de dollars. Un pactole en ces temps de Printemps arabe et de menaces sur les autocraties ! « Bouteflika dégage ! » ? Mais pourquoi, quand il y a tellement d’argent pour tous ?

    On garda Bouteflika et ses milliards. Bouteflika et son absence de vision. On oublia que le pétrole c’est comme un mensonge, que son effet ne dure qu’un temps.

    L’alerte de la Banque d’Algérie du 4 août dernier rappelle que l’Algérie n’a plus les moyens de sa politique. Oncle Picsou est sur la voie d’être ruiné. Le pétrole cher, c’est fini ! Le pays dépend à 98% du pétrole mais le pétrole ne rapporte plus comme avant. Il se raréfie : les quantités d’hydrocarbures exportées ont baissé de 7,3%, en 2013. Nos jours sont comptés. Sauf miracle, bien entendu. Mais en économie, les miracles se construisent. Chez nous, en quinze ans, il ne s’est rien construit de solide. Sauf, peut-être une équipe de football, avec des gamins nés en France, formés en France et qui jouent pour nous, le temps d’une Coupe du monde, le temps d’oublier qu’on ne sait rien faire que de vendre du pétrole, que nos jours sont comptés et que les miracles se construisent.

    Le marché s’était retourné brusquement, résultat de la crise financière mondiale, de la constitution d’importants stocks de pétrole aux États-Unis et de l’offre additionnelle de sources d’énergie non conventionnelle. En plein feuilleton Val-de-Grâce, pendant qu’on suivait les matches de qualification pour la Coupe du monde de football, on apprit la chute effarante de l’excédent commercial passé de 20 milliards de dollars en 2011 à 0,13 milliards de dollars. Il y avait moins de pétrole à vendre, les prix étaient en baisse et l’Algérie importait toujours plus avec moins de rentrées.

    Nous sommes coincés.

    3. Mais cette note du 4 août finira dans la poubelle, comme toutes celles qui l’on précédée.

    Les dirigeants politiques n’aiment pas qu’on leur mette sous le nez leurs échecs puisque, comme chacun le sait, nous vivons dans le plus beau pays du monde, sous la protection de gouvernement vigilant.

    Quand une bouche plus courageuse que d’autres formule une vérité, elle est immédiatement contredite par les virtuoses du poker menteur. L’ex- P-DG de Sonatrach, Abdelhamid Zerguine, qui sait de quoi il parle, annonce que les gisements de pétrole sont en « déclin » et les réserves sont « modestes » ? Il est immédiatement contredit pas son ministre de tutelle, Youcef Yousfi pour qui « l’Algérie continuera à produire du pétrole et des hydrocarbures en général pendant « de longues années encore ». Et lorsque le ministre des Finances, Karim Djoudi, laisse entendre qu’il n’y a plus d’argent en caisse, que les salaires comme les pensions ne seront plus augmentés, il est aussitôt recadré par le chef du gouvernement, Abdelmalek Sellal, qui jure ses grands dieux que tout va à merveille dans ce territoire coupé du monde qui s’appelle l’Algérie.

    Et puis, nous qui ne sommes jamais devenus dragons de rien, ou alors un dragon édenté, nous sommes quand même plus forts que la Corée, dragon asiatique ! Qui n’a pas dansé, au deuxième but de Halliche ?

    En quinze ans, la Corée a appris à vendre la dernière technologie ; nous, des illusions.

    Pour notre grand malheur, un match de football ne dure que 90 minutes ; le mandat de Bouteflika, cinq ans.

    Une Coupe du monde s’achève au bout d’un mois, le règne de Bouteflika, jamais.

    À SUIVRE
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Un journaliste aussi vaseux qui s'évertue de parler économie, mieux, de donner des leçons d'économie, et qui ne sait même pas faire la différence entre la richesse nationale et ses différents indicateurs, et la balance des paiements...

    Affligeant...
    Othmane BENZAGHOU

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    • #3
      L'Algérie table en 2014 sur un PIB de 227 milliards de dollars (+4,5%)
      APS - lundi 26 mai 2014 19:40
      Les prévisions tablent sur 4,5% de croissance en 2014.

      En 2013, le PIB de l'Algérie s'est établi à 15.521 mds de DA, un peu moins que les prévisions précédentes de 17.771 mds de DA, anticipées par la DGPP, selon les chiffres de clôture de cette direction.

      L'économie algérienne devrait croître de 4,5% en 2014, soit un PIB de 18.191 milliards (mds) de DA (environ 227,3 mds de dollars) contre 3% en 2013, selon des chiffres publiés par la Direction générale de la prévision et des politiques (DGPP) du ministère des Finances.

      Le ministère des Finances table en 2014 sur la relance de la croissance économique qui s'est tassée en 2013 à 3%, après avoir atteint 3,3% en 2012.

      En 2013, le PIB de l'Algérie s'est établi à 15.521 mds de DA, un peu moins que les prévisions précédentes de 17.771 mds de DA, anticipées par la DGPP, selon les chiffres de clôture de cette direction.

      Si la croissance globale va connaître une progression significative en 2014, celle hors hydrocarbures se maintiendrait à la baisse, toujours selon les projections de la DGPP.

      La croissance du PIB hors hydrocarbures, devrait s'établir à 5,4% en 2014 après avoir atteint 6,3% en 2013 et 7,1% en 2012.

      Dans le détail, le niveau de croissance prévu pour 2014 est principalement imputable à l'évolution en termes réels de la valeur ajoutée du secteur des hydrocarbures, dont la part dans le PIB devrait s'accroître de 2,6% après deux années de baisses consécutives en 2013 (-3,9%) et en 2012 (-3,4%).

      Les hydrocarbures devraient représenter 27,5% du PIB en 2014, selon les projections de la DGPP. Le gouvernement avait tablé dans sa loi de finances de 2014 sur une progression de 2,1% des volumes des exportations hors hydrocarbures.

      En 2012 et 2013 la croissance économique de l'Algérie a pâti de la baisse de la production pétrolière et gazière.

      En revanche la croissance du secteur de l'agriculture devrait s'inscrire en baisse à 6,4% après avoir atteint 10% en 2013 et 7,2% en 2012. Sa part dans le PIB devrait atteindre 10,1%.

      L'industrie se maintiendrait autour de 5%, presque le même taux de 4,9% prévu en clôture pour l'année 2013.

      Le secteur du BTP, véritable locomotive de la croissance hors hydrocarbures en Algérie, devrait afficher également une croissance en baisse à 6,8% en 2014 contre 7,8% en 2013.
      Othmane BENZAGHOU

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      • #4
        ...ça deviens fatiguant ...a qui tu tire la sonnette d'alarme ?,y a personne pour t'écouter y a MR benchicou...on veut pas entendre , en ce bouche les oreilles avec les deux mains par dessus des boules quies ...on veut rien voir...et rien entendre ...on veut juste qu'on nous dise..." mazel kayen du pétrole et kayen bézéf des dollars a balancer par les quai des ports "...et rien d'autre...comme dit dans l'article "sus pendu"...
        tu tombe je tombe car mane e mane
        après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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        • #5
          Bien au contraire, de vrais économistes n'arrêtent pas d'évaluer l'économie algérienne, loin des prismes politiciens risibles, lassants et stériles...

          Source Banque Mondiale :



          2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

          RNB par habitant, ($ PPA internationaux courants) 9,590 10,290 10,690 11,440 11,760 11,780 12,220 12,480 12,750 12,990
          Population, total 33,461,345 33,960,903 34,507,214 35,097,043 35,725,377 36,383,302 37,062,820 37,762,962 38,481,705 39,208,194
          PIB ($ US courants) 85,324,997,370 103,198,650,298 117,026,655,314 134,977,867,932 171,000,162,581 137,211,795,394 161,207,304,960 199,070,864,638 204,331,017,992 210,183,410,526
          Croissance du PIB (% annuel) 4 6 2 3 2 2 4 3 3 3
          Espérance de vie à la naissance, total (années) 70 70 70 70 70 70 71 71 71
          Dernière modification par ott, 07 août 2014, 23h08.
          Othmane BENZAGHOU

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          • #6
            ...ne te fatigue pas avec moi , ott...la vérité je la connais , et je la vie...denya hanya , we sma safia et el djadj imoute ....
            tu tombe je tombe car mane e mane
            après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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            • #7
              Oui, tout le monde connait la vérité absolue dans ce pays... et il y apresque 36 millions de vérités absolues....
              Othmane BENZAGHOU

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              • #8
                il est tjrs en vie ce lui lá?

                mais, bon, au moins il ns rappelle que le pays jouit d'une certaine liberté de presse et d'expression!

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                • #9
                  Salam...

                  certain(e)s préfèrent la locomotive au tgv, pourquoi pas, aux niveaux des affaires des lièvres et des tortues déjouent les scénarios de la vitesse, et du parcours, même si il n'est pas interdit d'en rêver le long d'une côte de grande beauté, chaque jour puisse-t-il mieux tourner que peu rouler vers l'avenir, des années, 1, 2, 3, % c'est donc un siècle qui peut vivre à quelques dépends, survivre à d'autres croissants, libre en bon indépendant...

                  Salam, merci...
                  ...Rester Humain pour le devenir de l'Homme... K.H.R.

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                  • #10
                    Ces harkas de la gauche infeodé a la gauche europeens c'est elle qui a ruiné l'algerie par les nationalisations la chasse au patrons et a la main d'oeuvre qualifié..

                    Les oivriers sont devenue patron et lorsque tout coince car le patron ça ne s'apprend pas dans les cahiers de classe..alors il appelent les patrons europeens tout en restant eux les patrons 51 ,,49

                    Non ya si mohamed le patron est patron a 100 pas a sous demi patron..

                    Dire que bouteflika a fait ceci cela il n'est qu'un porte voix qui sait parler au gens de ce que les ouvriers et le syndicat disent ....s'ils dit le contraire personne ne l'entendra d'ailleur personne ne sait ou il est comme poutine obama , ...

                    La situation est pareil en europe la gauche europeene ne sait plus quoi faire ...
                    Elle sait que la theorie de marx est fausse ..on ne peut pas fabriquer ni un entrepreneur ni patron a l'ecole
                    Chadli lorsque il faisait des jaloue et envieux
                    Il le répondais ''on né president on ne le deviendra pas''

                    Commentaire


                    • #11
                      Depuis l'indépendance, l algerie a lancé de grands projets économiques pour mettre en place une assise industrielle dense. Une bonne partie de la rente pétrolière a été réinvestie dans les projets développement économique

                      Cependant, en dépit des réalisations importantes autoroute, université, usine, etc.), qui ont été réalisées en grande partie grâce à la manne pétrolière et gazière, l’économie algérienne, passant par divers stades de turbulences, n’arrive toujours pas à trouver ses repères et à tirer les leçons des échecs précédents. Beaucoup d'experts estiment qu'il y'a un manque de visibilité dans la politique économique de l'État, en effet, pour éviter l'instabilité politique, juridique et sociale, l'État peine à adopter une nouvelle économie moins dépendante des hydrocarbure.
                      Dans les année 1980 algérienne a connu des difficultés importantes. En effet, le le contre choc pétrolier de 1986 a porté un coup dur à une économie quasiment rentière, c'est la période des plans anti-pénurie et de stabilisation. Aux débuts des année 1990, l'Algérie a engagé des réforme structurelle concrétisant ainsi le passage à l’économie En 2012, l'économie algérienne demeure très fortement dépendante de la rente des hydrocarbures, qui représentent la principale source de revenus du pays, sans être parvenue à se diversifier et à mettre en place une industrialisation compétitive au niveau international.


                      D'un autre cote il n a pas tort, il dénonce ce système que cela n'arrange pas les profiteurs du système.


                      Cela fait 50 ans qu'ils profitent.


                      Rien que du point de vue agricole, on est incapable de rivaliser avec nos voisins Maroc ou Tunisie. Un exemple très simple, on achète le blé à l'extérieur alors que l'on pourrait produire nous même et exporter comme par le passé.



                      Le jour où il n'y aura plus de pétrole, tant pis pour les générations futures, on fera quoi alors ???.













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                      • #12
                        J ai beau retourner le problème dans tous les sens , j ai toujours du mal a comprendre
                        Même en le faisant exprès ,il est pas possible d'être aussi incompétent
                        Dans les pays du golf dépendant du pétrole dont on aime pourtant ce moquer , eux au moins arrivent a avoir des chantiers qui finissent dans les délais ,des compagnies aériennes professionnelles , des logements pour tous le monde , des hôpitaux moderne etc .même si eux aussi devront affronter la fin du pétrole un jour ....au moins en attendant ils ont des pays qui fonctionnent
                        En Algérie les projets mettent une éternité a se concrétiser ,sont d'une qualité douteuse sans compter le fait qu'ils ne servent qu'à acheter une paix sociale temporaire ..aucun investissement dans l avenir. Tous fonctionne mal en Algérie malgré les quantités d argent déversé
                        Je connais beaucoup d algériens en Europe , je sais donc qu'ils ne sont pas intrasequement incompétent
                        Deux options: soit c'est la structure du pouvoir ,éclaté entre différent clans ,qui ne permet pas de construire une politique économique cohérente , soit c'est du sabotage pur et simple, certains clans ayant des affinités culturelles et idéologiques avec des entités étrangères

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                        • #13
                          Salam...

                          effectivement, il y a peut être lieu de penser que le sujet crapahuté ou parachuté du chroniqueur sous entend un mal défendu dans le monde entier, son choix opportuniste affairé et mal placé ne défie-t-il pas toute l'économie mondiale, et, même si quelques chiffres imposent aux États de réfléchir à toutes sommes, est-il à la valeur humaine et citoyenne des quotidiens sanglants incessants, voire colonisants, (eh oui, encore), des démocraties rayonnant que par les lumières d'une surenchère, excédentaire...

                          Salam, merci...
                          ...Rester Humain pour le devenir de l'Homme... K.H.R.

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                          • #14
                            salam
                            nedjmala comment ça va?
                            hadi ghiba

                            Commentaire


                            • #15
                              Salam...

                              ah bon Hadi constat ou mazel iftane

                              ou nti(a) ki rakki

                              sbarti zine oula kheir

                              Salam, merci...
                              ...Rester Humain pour le devenir de l'Homme... K.H.R.

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