A.R. (avec agences) | Publié le 08.08.2014, 06h48 | Mise à jour : 09h01
Envoyer ARCHIVE. Des roquettes du Hamas ont de nouveau été tirées ce vendredi matin sur Israël avant la fin officielle de la trêve. leParisien.fr sur votre mobile La courte accalmie aura surtout permis aux Palestiniens d'enterrer leurs morts et soigner leurs blessés. Ce vendredi matin, le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas a pris fin lorsque le groupe islamiste a repris ses tirs de roquettes sur l'Etat hébreu.
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Dès mercredi soir, Israël avait proposé une prolongation illimitée du cessez-le-feu de trois jours débuté mardi. Mais la condition de démilitarisation de la bande de Gaza a immédiatement été écarté par le Hamas et ses soutiens islamistes. Ces derniers continuent de demander la levée du blocus palestiniens avant de détruire ne serait-ce qu'une roquette. Les intérêts des deux interlocuteurs semblent si opposés qu'il est difficile d'imaginer une trêve durable et stable.
>> Suivez en direct les événements de ce vendredi :
9 heures. Près de 20 roquettes en 2 heures. Le Hamas continue sa salve de roquettes tandis que l'armée israélienne n'a pas encore riposté. Selon cette dernière, «plus de 18 roquettes ont été tirées sur Israël depuis 8 heures (7 heures en France). Deux ont été interceptées au dessus d'Ashkelon et 14 ont frappé des terrains vagues».
8h35. La délégation israélienne va-t-elle quitter le Caire? Selon i24 News, le ministre israélien de l'Economie, Naftali Bennett, exhorte le Premier ministre, Benyamin Netanyahu, à rappeler la délégation israélienne qui est toujours au Caire après de longues tentatives de négociations nocturnes.
8h25. L'aviation israélienne survole Gaza... Les Gazaouis ont raison de craindre des représailles d'Israël après la reprise des tirs de roquettes du Hamas. Selon i24 News, Tsahal est actuellement en train de survoler la bande de Gaza. Plus tôt, plusieurs témoins faisaient état de drones survolant l'enclave palestinienne.
8h15. Les Gazaouis fuient, pris de panique. Le Hamas, le groupe islamiste qui contrôle la bande de Gaza, a repris plus tôt ses tirs de roquettes sur Israël, avant même la fin officielle de la trêve humanitaire. Craignant des représailles, des milliers de Palestiniens sont alors en train de fuir leurs maisons dans l'est de la ville de Gaza, et alors que des drones israéliens survolent actuellement l'enclave palestinienne. Aucune frappe n'a pour l'instant eu lieu.
8 heures. Israël «utilise la rébellion à son occupation comme justification du blocus», accuse un diplomate palestinien. Et Majed Bamya d'insister sur RFI: «Il n'est pas légal d'imposer un siège de huit ans à des millions d'habitants.» C'est, selon lui, le serpent qui se mord la queue: «Vous ne pouvez pas occuper, opprimer un peuple et utiliser la rébellion à votre occupation comme une justification du blocus», résume le diplomate palestinien. «On peut pas réclamer la sécurité quand on opprime, quand on colonise, quand on viole les droits d'un peuple entier.»
7h50. «Qu'est ce que le monde attend pour réagir?» interroge un diplomate palestinien. Sur RFI, le diplomate palestinien Majed Bamya dénonce l'inégalité de traitement entre Israël et les Palestiniens. «Les roquettes ont été condamnées unanimement par la communauté internationale mais il a fallu attendre trois semaines et plus d'un millier de morts palestiniens pour qu'on parle des massacres dans la bande de Gaza», déplore-t-il. «Je ne dirai jamais que les roquettes sont nécessaires mais (...) nous avons essayé les voies politiques depuis des années. (...) L'UE appelle depuis huit ans à la levée du blocus israélien mais Israël reste hors la loi», explique encore Majed Bamya qui ne comprend pas «comment il n'y a pas plus de pression de la communauté internationale». Alors, «on demande des mesures restrictives, des sanctions, pour mettre Israël face à ses obligations».
7h45. Plus de 10 roquettes tirées en une heure par le Hamas. Le Hamas semble vouloir faire passer un message après l'échec des négociations nocturnes au Caire. «Au cours de la dernière heure, plus de 10 roquettes ont été tirées sur Israël depuis Gaza», dénonce Tsahal, l'armée israélienne, via Twitter. Et de préciser que certaines sont retombées sur la bande de Gaza. Une façon d'anticiper d'éventuelles critiques sur de nouveaux dégâts côté palestinien.
7h30. Cinq roquettes en une demi-heure. «Depuis 8 heures (7 heures en France), les terroristes de Gaza ont tiré 5 roquettes. Une a été interceptée au dessus d'Ashkelon, les autres ont frappé des terrains vagues», précise l'armée israélienne.
7 heures. Des roquettes continuent d'être tirées avant et après la fin officielle de la trêve. «Le Dôme de Fer a intercepté une roquette au dessus d'Ashkelon quelques minutes après la fin du cessez-le-feu de 72h », ajoute sur Twitter, Tsahal, l'armée israélienne. Le Dôme de fer est le bouclier révolutionnaire d'Israël qui lui permet de se protéger des frappes du Hamas.
>> EN SAVOIR PLUS. Le Dôme de fer, le bouclier d'Israël.
5h30. Reprise des tirs de roquettes avant la fin officielle de la trêve. La trêve des combats devait expirer à 7 heures (heure française) mais Tsahal, l'armée israélienne, a annoncé que deux roquettes avaient été tirées sur le sud d'Israël en provenance de Gaza trois heures avant cette échéance.
5h15. Tsahal prête en cas d'attaque du Hamas. Elle a prévenu dès le début de la trêve de trois jours mardi matin. L'armée israélienne, qui a depuis retiré ses troupes de Gaza, se tient prête le long de la frontière à répondre à toute reprise des combats.
Terrible bilan humain
Avant la trêve débutée mardi, le bilan humain était déjà terrible et pesait lourd dans les négociations au Caire. L'opération israélienne «Bordure protectrice», déclenchée le 8 juillet par Israël pour faire cesser les tirs de roquettes contre son territoire et détruire le réseau de tunnels servant au Hamas à s'infiltrer en Israël, a tué plus de 1 900 Palestiniens, dont 430 enfants et adolescents. Selon l'Unicef, 73% des victimes sont des civils. Côté israélien, 64 soldats et quatre civils ont péri.
5 heures. Des pourparlers nocturnes. Au Caire, Israéliens et Palestiniens ont poursuivi toute la nuit avec l'entremise des Egyptiens des pourparlers indirects, intenses et extrêmement ardus pour que le cessez-le-feu se transforme en trêve durable. «Je ne suis pas sûr que la bataille soit terminée», avait affirmé jeudi soir le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, sur la chaîne américaine Fox News. Et d'ajouter: «Je pense que nous devons trouver une solution pacifique, si on le peut.»
VIDEO.Le chef de la Croix-Rouge choqué par la dévastation à Gaza
4h30. Pas de levée de blocus possible. Quelques déclarations permettent d'évaluer l'avancée des négociations, a priori toujours au point mort. Le porte-parole des brigades Al-Qassam, Abou Obaida, a lui présenté la possibilité de construire un port sur la Méditerranée comme la première des exigences de son organisation. Et il réclame toujours «la fin véritable de l'agression (israélienne) et une vraie levée du siège». Or Israël «n'a pas accepté de mettre un terme au blocus», a expliqué un responsable du Hamas au Caire. Jeudi, le président américain Barack Obama avait implicitement pressé Israël, dont les Etats-Unis sont le principal allié, d'accepter de lever le blocus imposé à la bande de Gaza et de répondre ainsi à une attente primordiale des Palestiniens.
4 heures. Netanyahu dit vouloir aider le peuple de Gaza face à la «tyrannie» du Hamas. Jeudi soir, avant de voir la trêve avortée par le Hamas, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a fait savoir sur la chaine américaine Fox News qu'«Israël n'a rien contre le peuple de Gaza» et veut l'aider à se débarrasser de la «tyrannie effrayante» du groupe islamiste.
CHRONOLOGIE INTERACTIVE. Les dates clés de l'opération «Bordure protectrice»
Faire défiler les vignettes à l'aide des flèches situées aux extrémités des images. (Crédit/E.Pe)
Envoyer ARCHIVE. Des roquettes du Hamas ont de nouveau été tirées ce vendredi matin sur Israël avant la fin officielle de la trêve. leParisien.fr sur votre mobile La courte accalmie aura surtout permis aux Palestiniens d'enterrer leurs morts et soigner leurs blessés. Ce vendredi matin, le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas a pris fin lorsque le groupe islamiste a repris ses tirs de roquettes sur l'Etat hébreu.
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Dès mercredi soir, Israël avait proposé une prolongation illimitée du cessez-le-feu de trois jours débuté mardi. Mais la condition de démilitarisation de la bande de Gaza a immédiatement été écarté par le Hamas et ses soutiens islamistes. Ces derniers continuent de demander la levée du blocus palestiniens avant de détruire ne serait-ce qu'une roquette. Les intérêts des deux interlocuteurs semblent si opposés qu'il est difficile d'imaginer une trêve durable et stable.
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9 heures. Près de 20 roquettes en 2 heures. Le Hamas continue sa salve de roquettes tandis que l'armée israélienne n'a pas encore riposté. Selon cette dernière, «plus de 18 roquettes ont été tirées sur Israël depuis 8 heures (7 heures en France). Deux ont été interceptées au dessus d'Ashkelon et 14 ont frappé des terrains vagues».
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8 heures. Israël «utilise la rébellion à son occupation comme justification du blocus», accuse un diplomate palestinien. Et Majed Bamya d'insister sur RFI: «Il n'est pas légal d'imposer un siège de huit ans à des millions d'habitants.» C'est, selon lui, le serpent qui se mord la queue: «Vous ne pouvez pas occuper, opprimer un peuple et utiliser la rébellion à votre occupation comme une justification du blocus», résume le diplomate palestinien. «On peut pas réclamer la sécurité quand on opprime, quand on colonise, quand on viole les droits d'un peuple entier.»
7h50. «Qu'est ce que le monde attend pour réagir?» interroge un diplomate palestinien. Sur RFI, le diplomate palestinien Majed Bamya dénonce l'inégalité de traitement entre Israël et les Palestiniens. «Les roquettes ont été condamnées unanimement par la communauté internationale mais il a fallu attendre trois semaines et plus d'un millier de morts palestiniens pour qu'on parle des massacres dans la bande de Gaza», déplore-t-il. «Je ne dirai jamais que les roquettes sont nécessaires mais (...) nous avons essayé les voies politiques depuis des années. (...) L'UE appelle depuis huit ans à la levée du blocus israélien mais Israël reste hors la loi», explique encore Majed Bamya qui ne comprend pas «comment il n'y a pas plus de pression de la communauté internationale». Alors, «on demande des mesures restrictives, des sanctions, pour mettre Israël face à ses obligations».
7h45. Plus de 10 roquettes tirées en une heure par le Hamas. Le Hamas semble vouloir faire passer un message après l'échec des négociations nocturnes au Caire. «Au cours de la dernière heure, plus de 10 roquettes ont été tirées sur Israël depuis Gaza», dénonce Tsahal, l'armée israélienne, via Twitter. Et de préciser que certaines sont retombées sur la bande de Gaza. Une façon d'anticiper d'éventuelles critiques sur de nouveaux dégâts côté palestinien.
7h30. Cinq roquettes en une demi-heure. «Depuis 8 heures (7 heures en France), les terroristes de Gaza ont tiré 5 roquettes. Une a été interceptée au dessus d'Ashkelon, les autres ont frappé des terrains vagues», précise l'armée israélienne.
7 heures. Des roquettes continuent d'être tirées avant et après la fin officielle de la trêve. «Le Dôme de Fer a intercepté une roquette au dessus d'Ashkelon quelques minutes après la fin du cessez-le-feu de 72h », ajoute sur Twitter, Tsahal, l'armée israélienne. Le Dôme de fer est le bouclier révolutionnaire d'Israël qui lui permet de se protéger des frappes du Hamas.
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4h30. Pas de levée de blocus possible. Quelques déclarations permettent d'évaluer l'avancée des négociations, a priori toujours au point mort. Le porte-parole des brigades Al-Qassam, Abou Obaida, a lui présenté la possibilité de construire un port sur la Méditerranée comme la première des exigences de son organisation. Et il réclame toujours «la fin véritable de l'agression (israélienne) et une vraie levée du siège». Or Israël «n'a pas accepté de mettre un terme au blocus», a expliqué un responsable du Hamas au Caire. Jeudi, le président américain Barack Obama avait implicitement pressé Israël, dont les Etats-Unis sont le principal allié, d'accepter de lever le blocus imposé à la bande de Gaza et de répondre ainsi à une attente primordiale des Palestiniens.
4 heures. Netanyahu dit vouloir aider le peuple de Gaza face à la «tyrannie» du Hamas. Jeudi soir, avant de voir la trêve avortée par le Hamas, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a fait savoir sur la chaine américaine Fox News qu'«Israël n'a rien contre le peuple de Gaza» et veut l'aider à se débarrasser de la «tyrannie effrayante» du groupe islamiste.
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