Tramway de Casablanca: Alstom rend son tablier

[jawzia]

Tramway de Casablanca: Alstom rend son tablier
h24info.ma / Publié le 07/08/2014



Le constructeur français ne veut plus s'occuper de la maintenance du tramway de Casablanca: la faute à trop d'impayés?

Le tramway de Casablanca n'a pas encore trouvé la voie de la rentabilité. Et selon le quotidien économique Les éco le constructeur français Alstom, en charge de sa maintenance, aurait décidé d'arrêter ses prestations, mettant fin à son partenariat avec la société d'exploitation Casa Tram. En cause, selon "une source au fait du dossier" : "les dettes de Casa Tram vis-à-vis d'Alstom". Or, indique le quotidien "une interruption immédiate des prestations d'Alstom aurait pour conséquence directe l'arrêt de l'exploitation, voire du fonctionnement du tramway".

*Bye bye tramway?*

Faut-il déjà, après moins de deux ans d'exploitation, dire au revoir au tramway de Casa? Non, rassure Casa Tram, qui concède que la rupture du contrat est bien en cours, mais qu'elle "n'aura lieu qu'une fois que Casa Tram sera autonome". On rappelle qu'à la fin de sa première année de fonctionnement, la société d'exploitation "Tramway de Casablanca" se retrouvait avec un déficit de 189 millions de dirhams. La faute au faible prix du voyage (6DH) selon Youssef Draiss, directeur de Casa Transports, qui prévenait en décembre 2013: "Nous attendons un coup de pouce du Fonds de soutien au transport urbain dont la création est prévue par le projet de loi de Finances 2014. Il devrait entrer en vigueur dès le début de l’année. Sinon, nous ne pourrons plus assurer nos prestations (paiements) vis-à-vis de Casa Tram"...

En effet, le gouvernement marocain serait obligé d’accorder une subvention de 100 millions de DH par an, faveur de la société "Tramway de Casablanca" pour la soutenir face aux difficultés financières dues au faible prix du billet fixé à 6 DH. Le directeur de la société, Youssef Draiss, a annoncé qu'au cas où ce prix serait maintenu, le gouvernement devrait débourser à la société une enveloppe de 500 MDH sur 5 ans pour maîtriser les équilibres financiers de ce projet.

[jawzia]

En effet, le gouvernement marocain serait obligé d’accorder une subvention de 100 millions de DH par an, faveur de la société "Tramway de Casablanca"

Cela ressemble de plus en plus au tonneau des danaides. On dé-subventionne d'un côté pôur mieux subventionner de l'autre. Et vogue la galère des déficits !!

[iridium]

mais qu'elle "n'aura lieu qu'une fois que Casa Tram sera autonome".

On dirait pas qu'Alstom est obligé de s'éjecter de lui même comme Auchan c'était éjecté avec Marjane ?

[jawzia]

On dirait pas qu'Alstom est obligé de s'éjecter de lui même comme Auchan s'était éjecté avec Marjane ?

On dirait !

[iridium]

On dirait !

Non je pense que tu pensais à autre chose. Ne soit pas timide, nous sommes en ami ici... Partage avec nous le vrai fond de ta pensée.

[kabyle80]

faut arrêter de faire comme l Algérie surtout quand on est pauvre ...


ils est ou le métro de Casablanca ?

[geozed]

faut arrêter de faire comme l Algérie surtout quand on est pauvre ...


ils est ou le métro de Casablanca ?

les équipements d'Alger sont payés par hassi messaoud, ceux de casa par casa elle meme

[Risk]

Hassi messaoud c'est l'Algérie elle même.

[geozed]

Hassi messaoud c'est l'Algérie elle même.

ReportagesDimanche, 23 Mars 2014 09:50
Ses propres enfants sont mal logés, sans emploi et abandonnés
Hassi Messaoud ou la misère au cœur de la richesse
Si cette ville s’est enrichie du pétrole qu’elle entasse et exploite depuis des décennies, ses habitants, en revanche, se sont appauvris. Hassi engrange des milliards de dollars, alors que sa progéniture guette toujours le moindre dinar qui lui garantira une ration alimentaire quotidienne... Reportage sur la face cachée d’une cité tout en paradoxes.

Une remise au-dessous d’une construction inachevée, aux murs en parpaings ostensibles. Des pièces d’étoffe amochées et des couvertures usées servent de moquette sur un parterre
cimenté, empli de quelques matelas. Une théière en bronze sur un feu de bois allumé dans une espèce de barrique en acier à moitié cisaillée. L’odeur de la fumée s’amalgame avec celle qu’exhalent le sable et la poussière qui pénètrent jusqu’à l’intérieur du local.
Le modeste décor préparé par Ibrahim, la soixantaine entamée, à l’occasion du mariage de son fils, est planté. La scène se déroule à Haï Bouamama, appelé jadis “El Haïcha“, à quelques encablures du chef-lieu de la commune de Hassi Messaoud. Aucun signe perceptible ne dévoile la célébration d’une fête en dépit du… voile blanchâtre placé à l’entrée d’une maison. Ici, l’événement n’est pas carillonné. Il est plutôt discret. Le temps des grandioses et interminables fiestas qui égayaient autrefois le quartier et enchantaient ses habitants semble aujourd’hui révolu. Une indubitable décrépitude prend le dessus sur ce quartier déshérité et enserre les mains de ses occupants engourdis. Or, à quelques dizaines de mètres d’ici, un sondage pour l’extraction du pétrole est en pleins travaux ! L’image est saisissante, l’extravagance l’est autant ! Ce contraste qui a pris des allures de paradoxe s’empare de la ville de Hassi depuis plusieurs décennies. Une ville riche aux enfants pauvres ! Deux catégories de citoyens y cohabitent. L’une s’offre le mode bling-bling, propre à la mégalomanie des richissimes occidentaux. On peut l’observer parmi les expatriés et les coopérants qui mènent une vie à l’occidentale avec toutes ses folies dissipatrices. L’autre a droit à l’impécuniosité. Elle traîne la savate. Elle compose la majorité de la population de Hassi… “Nass aïcha ou nass El Haïcha taïcha ! ah”, (Il y a des citoyens qui vivent la belle vie tandis que les locataires de Haï El Haïcha demeurent des laissés-pour-compte), s’indigne un jeune, âgé d’à peine 30 ans, qui dégurgite sa phrase sous l’effet d’une profonde… aigreur ! La logique voudrait que dans une région où des forages, pétrolier ou gazier, sont réalisés, un niveau de développement appréciable devrait être atteint. Des quartiers résidentiels, pour ne citer que cet exemple, devraient être construits afin de symboliser à juste titre la richesse, le prestige et la renommée mondiale dont jouit cette même région. Ici, sur les côtés sud et nord de Haï Bouamama, point d’essor ! “Mrahba. Aslama”, “Soyez les bienvenus”, lance concurremment un groupe d’hommes d’un certain âge, joignant le geste à la parole et nous invite à prendre place dans cet espace… festif aménagé pour l’heureuse circonstance. “Vous voyez les conditions dans lesquelles nous préparons notre fête !”, avoue Ibrahim, dépité, voulant illustrer la paupérisation qui s’abat depuis plusieurs années sur sa famille, son quartier et une partie considérable de la commune.

[...]

on le dirait pas

[Risk]

Hassi Messaoud (en arabe : حاسي مسعود) est une commune algérienne de la wilaya d'Ouargla, située à 86 km au sud-est d'Ouargla; à 172 km au sud de Touggourt et à 800 km au sud-est de la capitale Alger. La ville est largement tournée vers l'exploitation du gisement de pétrole.

Wiki

[Risk]

Le Qatar va débloquer dans les prochains jours le versement de 500 millions de dollars, première tranche du don promis par les pays du Conseil de coopération du Golfe en octobre 2012, lors de la visite du Roi du Maroc dans la région.

Biladi

Ce mardi c'est au tour du Fonds d'Abou Dhabi pour le développement d’apporter sa contribution afin de financer des projets de développement ayant un impact direct et tangible sur l’amélioration des conditions de vie des citoyens marocains avec un don de 1,25 milliard de dollars octroyé au Maroc. Un mémorandum d'entente dans ce sens a été signé à Rabat, entre le Maroc et ce fonds

aufaitmaroc

L'Union européenne (UE) a accordé une aide financière de 25 millions d'euros au Maroc pour le financement d'un programme de lutte contre la pauvreté dans 885 communes rurales, annonce un communiqué publié à Bruxelles. Cette aide entre dans le cadre de la deuxième phase de l'Initiative nationale (...)

maghreb emergeant

[absent]

Tout les pays du monde trouve des problème de financement et aussi des solutions this is the life.

Sauf les pays pétrolier qui n'ont pas de problème et qu'on leur trouve des solutions.

[Risk]

le pétrole peut devenir un problème, exp: l'algérie.

[absent]

Le problème de l'Algérie est purement humain et c'est dans la tête Je le remarque.

Elle n'est pas l'Irak.

[jawzia]

Nous attendons un coup de pouce du Fonds de soutien au transport urbain dont la création est prévue par le projet de loi de Finances 2014.

Chaque secteur déficitaire se verra créer un fond de soutien (spécial). Il y en a près d'une centaine au Maroc.

Les Comptes Spéciaux du Trésor, au nombre de 131, ont pour objet de retracer les recettes affectées au financement d'une catégorie déterminée de dépenses et leur emploi. Les dépenses y afférentes, dont le montant avoisine 52 milliards de dirhams