A quelques encablures de Béjaïa, entre monts et forêts, surgit Tichy. Station balnéaire coquette, qui sait raconter tant d’histoires d’amour vécues ici par moult estivants venus souvent de rivages différents.
Tichy et ce camping familial carrefour de bien des destinées, jonction de rêves parfois inachevés mais jamais anodins, côte d’accueil et terre d’accueil à la fois grâce à tous ces gens de l’intérieur toujours la main sur le cœur. Tichy aussi de tous ces enfants du pays qui s’en reviennent chaque année que Dieu fait pour ce nécessaire pèlerinage auprès des leurs, ces retrouvailles coutumières le cœur bien au chaud et le nez dans Bacchus...
Tichy du poisson blanc et bleu qui régale les papilles comme cet air iodé qui flatte les narines outre cette brise de mer qui caresse le corps d’une tendresse infinie. Tichy et son irrésistible attrait face à la Gouraya protectrice mais soudain pointe la nostalgie d’hier. Lorsque la corniche plus aérée, mieux fréquentée et résolument hospitalière s’ouvrait à tous les estivants pressés d’y retourner avant même que leur séjour finisse....
Tichy aujourd’hui encombrée de bâtisses griffant le site et obstruant un panorama jadis si féerique, Tichy désormais défigurée par la main-même de ceux réputés en gérer la destinée. Tichy donc fâchée avec son passé qui la faisait tant vibrer et respirer pleinement par tous ses pores. Et les gens du pays en souffrent, impuissants à redorer son lustre mais toujours fiers de compter parmi la couvée. Oui, ainsi était Tichy de splendeurs et de gloire, passage obligé, destination privilégiée, carrefour d’échanges multiples.
Heureusement qu’il y eut tous ces instants volés au bon vieux temps béni des escapades nocturnes, des femmes plantureuses, de la convivialité et de tout ce qui fait la raison d’être des êtres baignant dans un humus des plus moelleux... Oui, même si Tichy n’est plus ce qu’elle était, elle reste tout de même cette halte certes fugace mais qui met toujours du baume au cœur. Car habitée par des gens de cœur.
Hocine Adrar
el watan
Tichy et ce camping familial carrefour de bien des destinées, jonction de rêves parfois inachevés mais jamais anodins, côte d’accueil et terre d’accueil à la fois grâce à tous ces gens de l’intérieur toujours la main sur le cœur. Tichy aussi de tous ces enfants du pays qui s’en reviennent chaque année que Dieu fait pour ce nécessaire pèlerinage auprès des leurs, ces retrouvailles coutumières le cœur bien au chaud et le nez dans Bacchus...
Tichy du poisson blanc et bleu qui régale les papilles comme cet air iodé qui flatte les narines outre cette brise de mer qui caresse le corps d’une tendresse infinie. Tichy et son irrésistible attrait face à la Gouraya protectrice mais soudain pointe la nostalgie d’hier. Lorsque la corniche plus aérée, mieux fréquentée et résolument hospitalière s’ouvrait à tous les estivants pressés d’y retourner avant même que leur séjour finisse....
Tichy aujourd’hui encombrée de bâtisses griffant le site et obstruant un panorama jadis si féerique, Tichy désormais défigurée par la main-même de ceux réputés en gérer la destinée. Tichy donc fâchée avec son passé qui la faisait tant vibrer et respirer pleinement par tous ses pores. Et les gens du pays en souffrent, impuissants à redorer son lustre mais toujours fiers de compter parmi la couvée. Oui, ainsi était Tichy de splendeurs et de gloire, passage obligé, destination privilégiée, carrefour d’échanges multiples.
Heureusement qu’il y eut tous ces instants volés au bon vieux temps béni des escapades nocturnes, des femmes plantureuses, de la convivialité et de tout ce qui fait la raison d’être des êtres baignant dans un humus des plus moelleux... Oui, même si Tichy n’est plus ce qu’elle était, elle reste tout de même cette halte certes fugace mais qui met toujours du baume au cœur. Car habitée par des gens de cœur.
Hocine Adrar
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