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Le FFS met le cap sur la conférence de consensus national

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  • Le FFS met le cap sur la conférence de consensus national

    Le FFS a réuni, hier, son conseil national pour une session ordinaire consacrée à deux points : l’examen de la situation politique interne et externe, puis l’ouverture du débat pour mieux cristalliser l’idée du consensus national que le parti veut proposer comme alternative au système actuel. Le président de l’instance présidentielle, Mohand Amokrane Chérif, expert auprès de l’ONU, devait présenter une conférence sur les modèles internationaux de consensus dans le monde et voir dans quelle mesure ces expériences pourraient s’appliquer pour l’Algérie.

    Dans son intervention liminaire, Ali Laskri, membre de l’instance présidentielle, considère que “l’enjeu d’aujourd’hui est la reconstruction d’un consensus national pour une alternative démocratique, afin de préserver l’avenir des générations futures, et seul un changement du système constitue la garantie pour la sécurité nationale, la stabilité et la cohésion sociale”.

    Se faisant le porte-voix de la société, Ali Laskri estime que les composantes de cette dernière sont mûres et qu’elles “n’attendent que la volonté politique des différentes parties, pouvoir et
    opposition, pour s’impliquer et s’engager dans la concrétisation et la réussite de la conférence nationale de consensus”.
    En tout cas, au sein du plus vieux parti de l’opposition, la conviction est faite que “l’importance d’un consensus national est une étape cruciale pour ouvrir la voie à une alternative démocratique et à un véritable État de droit, seul garant de la sécurité des différents protagonistes”.

    L’ex-premier secrétaire du FFS fera un bilan de l’année en égrenant les différents rendez-vous politiques organisés, comme la conférence économique et sociale, la convention nationale sur l’énergie, la journée parlementaire sur les droits de l’Homme et l’indépendance de la justice et la journée sur les transitions démocratiques dans le monde. Autant de thématiques débattues avec, en toile de fond, l’idée du consensus national. Ali Laskri, selon le verbatim de son discours publié sur le site officiel du parti, ne voit pas vraiment d’un bon œil les initiatives de la CNLTD et encore moins sa conférence nationale du mois de juin “lancée dans la précipitation”.

    Mais, rappelle-t-il, pour être raccord avec son projet de consensus, cela “n’a pas empêché notre parti de répondre à l’invitation de la CNLTD et de la Présidence, ce qui est cohérent avec notre ligne politique et notre démarche”. Et de noter dans la foulée que “le parti s’est fixé comme objectif la recherche et l’instauration d’un dialogue entre toutes les parties protagonistes, en vue d’atteindre les objectifs de la résolution du 5e congrès du parti”. Ali Laskri fait, par ailleurs, un rappel qui sonne comme une mise au point aux observateurs, mais aussi des ex-cadres du parti qui voient dans la ligne politique actuelle un reniement par rapport à l’opposition hard du FFS dans les années 1990. “Le FFS a exposé sa démarche et sa vision du consensus ; nous n’avons rien cédé par rapport à la ligne politique et les objectifs de nos résolutions”, explique-t-il. Et d’appuyer par une autre tirade en affirmant que “le FFS est dans une cohérence et une continuité pour le changement du système”. À la différence que désormais le FFS est convaincu que le changement se négociera avec les autres acteurs politiques, le système compris.

    O. O liberté.
    There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

  • #2
    Je pense que le FFS n’est là, (j'allais dire ni, ni), tout juste, pour saboter toute autre initiative, même si elle concorde avec la sienne pour mettre en place cette, soi-disant, conférence de consensus national…Et il revient pour dire : « rappelez-moi pour une place de leader au sein du cnltd, vous voyez, sans moi vous patinez sur place »

    Entre temps le système et le régime en place gagne du temps pour se refaire… et dans la galerie des nouveaux costumes on voit passer.
    " C’est la rivière qui apporte dans son cours l’espoir aux chercheurs d’or…Elle n’attends jamais de ces derniers qu’ils en remettent dans le sien" (r.b)

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    • #3
      Je pense que le FFS n’est là, (j'allais dire ni, ni), tout juste, pour saboter toute autre initiative, même si elle concorde avec la sienne pour mettre en place cette, soi-disant, conférence de consensus national…Et il revient pour dire : « rappelez-moi pour une place de leader au sein du cnltd, vous voyez, sans moi vous patinez sur place »
      le ffs a participé a la conference du cnltd, ce que tu dis n'a aucun sens...
      There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

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      • #4
        Bornmuriste

        Il en est oû, le FFS, avec sa participation au gvt?

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        • #5
          saha bachi...

          faut poser la question a ceux qui diffusent ces "rumeurs".

          le ffs a dit clairement qu'il n'est pas intéressé par les postes. sa priorité c'est de réussir organiser la conference pour un consensus national.
          There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

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          • #6
            Citation :

            le ffs a participé a la conference du tcnltd, ce u dis n'a aucun sens...

            si, tu avais dis, toi : le ffs a participé aux deux conférences celle du cnltd et de ouyahia ça, ça aurait un sens...
            Dernière modification par rosierbelda, 10 août 2014, 22h49.
            " C’est la rivière qui apporte dans son cours l’espoir aux chercheurs d’or…Elle n’attends jamais de ces derniers qu’ils en remettent dans le sien" (r.b)

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            • #7
              @rosier


              si, tu avais dis, toi : le ffs a participé aux deux conférences celle du cnltd et de ouyahia ça, ça aurait un sens...
              développe un peu, j'ai du mal a comprendre.
              There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

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              • #8
                Incroyable est cette manie pour certains de trouver des ambiguïtés dans un discours politique qui n'a jamais été aussi clair que celui adopté par le FFS en ce moment.

                Le FFS dit clairement que le changement de gouvernance ne peut s'opérer contre le système actuel, mais issu d'un consensus qui regroupe toutes les forces vives de ce pays. Cette option avait déjà été abordée par feu Mahiou, quand il déclarait déjà en 94, que le dialogue devait inclure les forces du changement, qu'ils soient issues de l'opposition ou au sein du système.

                Il est étonnant que face à cette initiative salutaire, ce sont d'anciens chefs de gouvernements comme Benbitour, d'anciens membres du gouvernement à l'image du RCD et du MSP, qui se déclarent soudainement d'une opposition "radicale". Cette opposition soudainement radicale, dont les alliances passées sont tellement signifiantes, se découvrent une âme d'opposants radicale. Une position tellement incongrue, qu'au sein du CNLTD, le même jour, 2 expressions diamétralement différentes s'expriment sur un sujet aussi tranchant pour la recherche de consensus. Un Sakhri de Jil Jadid qui nous affirme que l'armée n'est pas concernée par le processus politique de consensus, et un Mokri qui nous affirme le même jour le contraire.

                L'opposition fictive est tellement incongrue, qu'on a vu un Said Sadi chaleureusement saluer Boukhamkham en 2014, après les avoir traité de tous les noms 20 ans auparavant; qu'on a vu un représentant de Benflis candidat nous affirmer sur France 24 que le système optait pour une élection fermée avec des candidats du système pre sélectionnés, et qu'au moment de la campagne, et après sa cuisante défaite, ce même Benflis nous sort le jeu de l'opposant radical, qui veut révolutionner le système dont il a toujours cherché le soutien, à voir ses positions ambivalentes concernant l'armée, le soutien de Zeroual et d'autres militaires en fonction ou à la retraite, comme feu Lamari, feu Belkheir, Nezzar...

                L'initiative du FFS pour l'organisation d'une conférence de consensus inclusive de toutes les forces vives de la nation est une excellente initiative, qui va encore une fois buter contre toutes les forces de l'immobilisme, qu'ils soient au sein des centres de pouvoir, qu'au sein de certaines manifestations politiques d'une opposition remarquablement "radicale", participant à un affrontement fictif et stérile, qui participe à l'immobilisme... La position du CNLTD concernant la nouvelle constitution est encore une fois une remarquable expression de ce que la politique politicienne produit. Les mêmes opposants radicaux avaient à peine une année auparavant adhérés à la nécessité de réformer la constitution, mieux, et le MSP, et le RCD pour le 2 forces majeures de ce nouveau conglomérat, avaient élaboré leur propre version de la constitution, et affirmé publiquement leurs propositions. Ces mêmes opposants ne trouvent plus d'intérêt 1 an après au changement constitutionnel, puis 2 mois après, nous affirment qu'une réforme est nécessaire, mais par voie référendaire, sans préciser le processus d'élaboration souhaité... Enfin la médiocrité de nos politiques n'a d'égal que l'extrémisme de leur expression et de leur démonstrations tapageuses...
                Dernière modification par ott, 11 août 2014, 09h55.
                Othmane BENZAGHOU

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                • #9
                  Le ffs ne propose rien pour garantir la continuité. Il parle d'indépendance de la justice, tout le monde sait que cela ne garantira pas la démocratie ni une quelconque relance juste de la croissance. Ils sont obligés de faire un consensus sur les lignes défendues par le vote massif du 17 avril.
                  Si le ffs parle des droits de l'homme, qu'ils disent qu'ils ne reconnaissent pas la rasd.

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                  • #10
                    Citation :
                    développe un peu, j'ai du mal a comprendre.
                    Je voudrais, tout simplement, comprendre quels sont les partis d’opposition que le ffs agrée ?
                    " C’est la rivière qui apporte dans son cours l’espoir aux chercheurs d’or…Elle n’attends jamais de ces derniers qu’ils en remettent dans le sien" (r.b)

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                    • #11
                      saha ott


                      Incroyable est cette manie pour certains de trouvez des ambiguïtés dans un discours politique qui n'a jamais été aussi clair que celui adopté par le FFS en ce moment.
                      ils sont payés pour ça...le ffs est un parti politique pas une societé import/export.

                      Si le ffs parle des droits de l'homme, qu'ils disent qu'ils ne reconnaissent pas la rasd.
                      tu etais ou quand da l'ho derigé l'OS en 1952 ?
                      There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

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                      • #12
                        Ait Ahmed est un militaire pas un politique. Il est très respectable cependant.
                        Il faut trouver un consensus politique comme aux USA.

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                        • #13
                          Il est très respectable
                          ahahahahhah

                          t'es serieux ?
                          There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

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                          • #14
                            C'est un peu comme De Gaulle qui était un militaire aussi. ça ne pouvait pas aller avec ses histoires d'indépendance sécuritaire. Il a négligé de rassembler sur le volet politique, notamment la libéralisation économique pour moins dépendre du pétrole et de la dette. Je parle pour la France.
                            Les politiques parlent toujours d'indépendance ceci, indépendance cela, c'est une façon d'hypothéquer la souveraineté française et remettre les solutions toujours à plus tard. Il faut réformer MAINTENANT.

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                            • #15
                              C'est un peu comme De Gaulle qui était un militaire aussi. ça ne pouvait pas aller avec ses histoires d'indépendance sécuritaire. Il a négligé de rassembler sur le volet politique, notamment la libéralisation économique pour moins dépendre du pétrole et de la dette. Je parle pour la France.
                              Les politiques parlent toujours d'indépendance ceci, indépendance cela, c'est une façon d'hypothéquer la souveraineté française et remettre les solutions toujours à plus tard. Il faut réformer MAINTENANT.
                              au lieu de nous faire des paragraphes ennuyeux t'as quelque chose de concret pour ce foutu pays ?
                              There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

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