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par RFI
Dans un discours à la télévision d'Etat, Hassan Rohani a dit envoyer les ultraconservateurs qui le critiquent «au diable».
REUTERS/president.ir/Handout
Le président iranien Hassan Rohani a réagi aux critiques dont il est l'objet, qui portent sur sa politique de dégel et sur les négociations sur le nucléaire qu'il a entamées avec les grandes puissances occidentales. En ligne de mire : les ultraconservateurs.
Avec notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi
Hassan Rohani a violemment dénoncé ses détracteurs, dans un discours à la télévision d’Etat : « Dès qu'on veut négocier, ils disent qu'ils tremblent. Au diable », a déclaré le président en s’adressant aux ultraconservateurs qui accusent le gouvernement d’avoir trop cédé face aux grandes puissances dans les négociations nucléaires.
« Nous avons les meilleurs diplomates du monde et nous ne céderons pas sur nos droits », a affirmé le président Rohani. L’Iran et les puissances du groupe 5+1 tentent de trouver un accord final à la crise du nucléaire iranien. Malgré un accord intérimaire, les négociations achoppent sur la question de l’enrichissement d’uranium et la levée des sanctions internationales.
« Ces deux groupes appartiennent au passé »
L’Iran veut avoir un programme d’enrichissement de taille industrielle pour pouvoir fabriquer le combustible nucléaire nécessaire pour ses futures centrales. Mais les Etats-Unis et les pays européens s’y opposent en accusant Téhéran de vouloir fabriquer des armes atomiques. « L’Iran ne cherche pas et ne cherchera jamais à fabriquer des armes de destruction massive », a assuré le président. Hassan Rohani s’en est également pris à ceux qui, en Occident, s’opposent à un accord en accusant l’Iran de vouloir fabriquer l’arme atomique. « Ces deux groupes appartiennent au passé », a déclaré le président iranien.
Dans un discours à la télévision d'Etat, Hassan Rohani a dit envoyer les ultraconservateurs qui le critiquent «au diable».
REUTERS/president.ir/Handout
Le président iranien Hassan Rohani a réagi aux critiques dont il est l'objet, qui portent sur sa politique de dégel et sur les négociations sur le nucléaire qu'il a entamées avec les grandes puissances occidentales. En ligne de mire : les ultraconservateurs.
Avec notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi
Hassan Rohani a violemment dénoncé ses détracteurs, dans un discours à la télévision d’Etat : « Dès qu'on veut négocier, ils disent qu'ils tremblent. Au diable », a déclaré le président en s’adressant aux ultraconservateurs qui accusent le gouvernement d’avoir trop cédé face aux grandes puissances dans les négociations nucléaires.
« Nous avons les meilleurs diplomates du monde et nous ne céderons pas sur nos droits », a affirmé le président Rohani. L’Iran et les puissances du groupe 5+1 tentent de trouver un accord final à la crise du nucléaire iranien. Malgré un accord intérimaire, les négociations achoppent sur la question de l’enrichissement d’uranium et la levée des sanctions internationales.
« Ces deux groupes appartiennent au passé »
L’Iran veut avoir un programme d’enrichissement de taille industrielle pour pouvoir fabriquer le combustible nucléaire nécessaire pour ses futures centrales. Mais les Etats-Unis et les pays européens s’y opposent en accusant Téhéran de vouloir fabriquer des armes atomiques. « L’Iran ne cherche pas et ne cherchera jamais à fabriquer des armes de destruction massive », a assuré le président. Hassan Rohani s’en est également pris à ceux qui, en Occident, s’opposent à un accord en accusant l’Iran de vouloir fabriquer l’arme atomique. « Ces deux groupes appartiennent au passé », a déclaré le président iranien.