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La 5è session de la commission mixte maroco-russe se réunira du 15 au 17 septembre à Rabat. La délégation russe sera conduite par le ministre de l’Agriculture Nikolaï Fiodorov, apprend Médias 24 de source russe. Cette session préparera en partie la visite royale prévue en octobre en Russie.
La présence d’opérateurs économiques russes n’est pas écartée mais n’est pas non plus confirmée selon les données préliminaires disponibles.
La réunion est importante. Elle va précéder en effet la visite officielle que le Roi Mohammed VI effectuera en octobre en Russie. La présence du ministre russe de l’Agriculture confirme la fenêtre d’opportunité qui s’ouvre au Maroc avec la guerre commerciale entre l’UE et la Russie et la décision de cette dernière d’interdire toute importation de produits agro alimentaires européens pendant un an.
M. Fiodorov sera accompagné par une vingtaine de fonctionnaires des différents départements concernés par les relations commerciales et économiques: Affaires étrangères, Industrie et commerce notamment.
Il s’agit de la commission intergouvernementale de coopération économique, scientifique et technique. La précédente session avait eu lieu en 2010.
Le partenariat stratégique entre les deux pays sera présent en toile de fond.
Hors agrumes, le marché russe absorbe 15% des exportations marocaines de fruits et primeurs. Des professionnels interrogés par Médias 24 espèrent porter cette part au tiers, assez vite. Les fruits sont un produit largement substituable. Si les 3 millions de tonnes de pommes polonaises ne sont pas au rendez-vous, on peut espérer les faire remplacer en partie par des fruits marocains.
Pour les agrumes, le marché russe a capté la saison écoulée 200.000 T. mais n’a pas été du tout rémunérateur. Plusieurs exportateurs y ont laissé des plumes. Pour la prochaine saison, tous les espoirs sont permis.
Les opérateurs marocains s’interrogent néanmoins sur les conséquences de la décision russe sur le marché européen, principal débouché du Maroc. Il y aura clairement des excédents. Conduiront-ils à une forte chute des prix? Il est trop tôt pour le savoir.
Il s’agit d’un plan d’action visant le développement des relations bilatérales. Ce partenariat englobe le dialogue politique ainsi que la coopération économique, les changes commerciaux et les relations culturelles.
Le développement de la coopération militaire entre les deux pays sera certainement évoqué en octobre. En 2012, le Maroc a signé un accord de coopération technico-militaire, dont Lavrov, ministre russe des AE, a indiqué qu’elle devait être renforcée.
Le volume des échanges commerciaux dépasse actuellement les 2 milliards de dollars, faisant du Maroc le second partenaire commercial de la Russie en Afrique, après l’Egypte.
media24
La présence d’opérateurs économiques russes n’est pas écartée mais n’est pas non plus confirmée selon les données préliminaires disponibles.
La réunion est importante. Elle va précéder en effet la visite officielle que le Roi Mohammed VI effectuera en octobre en Russie. La présence du ministre russe de l’Agriculture confirme la fenêtre d’opportunité qui s’ouvre au Maroc avec la guerre commerciale entre l’UE et la Russie et la décision de cette dernière d’interdire toute importation de produits agro alimentaires européens pendant un an.
M. Fiodorov sera accompagné par une vingtaine de fonctionnaires des différents départements concernés par les relations commerciales et économiques: Affaires étrangères, Industrie et commerce notamment.
Il s’agit de la commission intergouvernementale de coopération économique, scientifique et technique. La précédente session avait eu lieu en 2010.
Le partenariat stratégique entre les deux pays sera présent en toile de fond.
Agro alimentaire, des opportunités réelles
Les professionnels marocains du domaine des fruits et primeurs restent circonspects concernant les conséquences de la crise commerciale UE-Russie.Hors agrumes, le marché russe absorbe 15% des exportations marocaines de fruits et primeurs. Des professionnels interrogés par Médias 24 espèrent porter cette part au tiers, assez vite. Les fruits sont un produit largement substituable. Si les 3 millions de tonnes de pommes polonaises ne sont pas au rendez-vous, on peut espérer les faire remplacer en partie par des fruits marocains.
Pour les agrumes, le marché russe a capté la saison écoulée 200.000 T. mais n’a pas été du tout rémunérateur. Plusieurs exportateurs y ont laissé des plumes. Pour la prochaine saison, tous les espoirs sont permis.
Les opérateurs marocains s’interrogent néanmoins sur les conséquences de la décision russe sur le marché européen, principal débouché du Maroc. Il y aura clairement des excédents. Conduiront-ils à une forte chute des prix? Il est trop tôt pour le savoir.
Porte d’entrée vers l’Afrique
A travers sa politique africaine et Casa-Finance City, le Maroc peut intéresser les capitaux russes voulant fuir Chypre après les dernières taxes annoncées. Sans oublier l'impact sur les investissements venant de ce pays ainsi que le tourisme, puisque le Maroc espère multiplier par dix le nombre de touristes russes d’ici 2020! Les deux pays disposent depuis 2004 d’un conseil d’affaires maroco-russe. Partenariat stratégique
Après de la visite royale en octobre 2002, le Président Poutine avait à son tour visité le Maroc en septembre 2006. Au cours de la visite royale, un accord de partenariat stratégique avait été signé entre les deux pays.Il s’agit d’un plan d’action visant le développement des relations bilatérales. Ce partenariat englobe le dialogue politique ainsi que la coopération économique, les changes commerciaux et les relations culturelles.
Le développement de la coopération militaire entre les deux pays sera certainement évoqué en octobre. En 2012, le Maroc a signé un accord de coopération technico-militaire, dont Lavrov, ministre russe des AE, a indiqué qu’elle devait être renforcée.
Le volume des échanges commerciaux dépasse actuellement les 2 milliards de dollars, faisant du Maroc le second partenaire commercial de la Russie en Afrique, après l’Egypte.
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