on me demande, pourquoi tu es triste?
et je réponds, ce n'est pas moi qui suis triste, mais la vie
on me demande, pourquoi tu es en colère?
je réponds, la colère succède à la douleur
on me demande, pourquoi tu es solitaire?
je réponds, je fuis les autres, car ils sont l'enfer
on me demande, pourquoi aime-tu autant le mauvais temps
je réponds, quoi de plus beau, qu'un arbre bercé par le vent
on me demande, comment fais-tu pour si bien écrire?
je réponds, je me contente de mes états d'âmes de décrire
on me dit: que tu es beau!
je réponds: tant que je reste mystérieux
ils m'ont dit: ô le valeureux ...aides nous, à redevenir heureux
j'ai écouté et parlé, et de leur maux j'ai hérité
elle m'a chanté: dors mon petit, tu seras un homme un jour
j'ai pensé: et si tu n'es plus là ...
il m'a parlé, d'une époque où parler la langue de mitidja attirait la foudre
d'un arbre sur lequel perché, il regardait la terre étendue en se demandant
où était ce mur qui séparait les peuples
j'ai pensé à la mer, aux oiseaux et à la terre
aux forêts, aux dunes de sable et aux rivières
pour l'Homme mais n'appartenant à personne
mais il choisi de se renfermer et s'emprisonne
ce n'est pas les temps qui changent mais nos coeurs
ce n'est pas le temps qui est mauvais, mais nos peurs
au loin se porte mon regard tandis que mes pieds demeurent sur terre
et le vent m'apporte les murmures de là bas, des chants de choeur.
et je réponds, ce n'est pas moi qui suis triste, mais la vie
on me demande, pourquoi tu es en colère?
je réponds, la colère succède à la douleur
on me demande, pourquoi tu es solitaire?
je réponds, je fuis les autres, car ils sont l'enfer
on me demande, pourquoi aime-tu autant le mauvais temps
je réponds, quoi de plus beau, qu'un arbre bercé par le vent
on me demande, comment fais-tu pour si bien écrire?
je réponds, je me contente de mes états d'âmes de décrire
on me dit: que tu es beau!
je réponds: tant que je reste mystérieux
ils m'ont dit: ô le valeureux ...aides nous, à redevenir heureux
j'ai écouté et parlé, et de leur maux j'ai hérité
elle m'a chanté: dors mon petit, tu seras un homme un jour
j'ai pensé: et si tu n'es plus là ...
il m'a parlé, d'une époque où parler la langue de mitidja attirait la foudre
d'un arbre sur lequel perché, il regardait la terre étendue en se demandant
où était ce mur qui séparait les peuples
j'ai pensé à la mer, aux oiseaux et à la terre
aux forêts, aux dunes de sable et aux rivières
pour l'Homme mais n'appartenant à personne
mais il choisi de se renfermer et s'emprisonne
ce n'est pas les temps qui changent mais nos coeurs
ce n'est pas le temps qui est mauvais, mais nos peurs
au loin se porte mon regard tandis que mes pieds demeurent sur terre
et le vent m'apporte les murmures de là bas, des chants de choeur.
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