Selon les premiers résultats de l'Insee publiés ce jeudi 14 août, pour le deuxième trimestre consécutif, la France affiche une croissance nulle. Parallèlement le Produit intérieur brut de l'Allemagne a reculé de 0,2%.
Le 12 août était publié l’indicateur ZEW, établissant le sentiment économique en Allemagne. Une chute de 18 points en un seul mois, établissant un plus bas depuis juin 2012. Le communiqué décrit la situation:
"Le déclin du sentiment économique est probablement relié aux tensions géopolitiques qui ont affecté l'économie allemande. En particulier, les chiffres actuels de la production industrielle et des commandes entrantes suggèrent une activité nettement réduite sur le front de l'investissement de la part des entreprises allemandes, celles-ci étant confrontées à des perspectives de ventes incertaines. Etant donné que l'économie de la zone euro ne s'améliore pas, des signes montrent que la croissance économique en Allemagne sera plus faible que prévu en 2014."
L’Allemagne est confrontée à un problème sérieux.
Sa dépendance aux marchés internationaux rend son modèle économique vulnérable aux tensions géopolitiques et aux politiques économiques menées dans le reste du monde.
Une approche qui lui avait pourtant parfaitement réussi pour le moment. Et c’est cette stratégie qui est aujourd’hui proposée à la zone euro dans son ensemble : Une faible demande intérieure qui permet de contenir la progression des salaires et une volonté d’aller vers plus de "compétitivité" pour prendre des parts de marché à l’export. Et à première vue, les résultats sont là. La balance commerciale de la zone euro s’améliore
Balance commerciale en % de PIB. Zone Euro. 1999/2013
Pourtant, alors que son excédent commercial n’a jamais été aussi fort, l’économie européenne dans son ensemble n’a jamais été aussi faible. Une contradiction qui n’a pas l’air de beaucoup choquer. Et c’est bien là le nouveau problème auquel la zone euro se confronte aujourd’hui. En essayant vainement d’exporter sa récession, l’Europe se met en situation de totale vulnérabilité économique. Sur le modèle allemand. Et Comme pouvait l’indiquer le Wall Street Journal dès le mois de juillet :
"Bye Bye, l’histoire de la croissance allemande…
En moins d’une année, l’Allemagne qui était vantée comme étant le moteur de la croissance européenne, la puissance de la région etc. pourrait se retrouver face à une falaise de non croissance, et possiblement tirer le reste de l’Europe avec elle. L’industrie est faible, le chômage a l’air de vouloir remonter à nouveau et les données récentes montrent que les importations et les exportations ont chuté de façon inattendue en mai.
La cerise sur le gâteau est que les indicateurs avancés de l’OCDE montrent une chute pour le troisième mois consécutif."
Une vulnérabilité qui se révèle en effet peu à peu au gré du contexte économique mondial et ce dans l’attente de la publication des chiffres de la croissance allemande pour le deuxième trimestre 2014. Une vision défendue par le Financial Times :
Infodirect /Atlantico
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Le 12 août était publié l’indicateur ZEW, établissant le sentiment économique en Allemagne. Une chute de 18 points en un seul mois, établissant un plus bas depuis juin 2012. Le communiqué décrit la situation:
"Le déclin du sentiment économique est probablement relié aux tensions géopolitiques qui ont affecté l'économie allemande. En particulier, les chiffres actuels de la production industrielle et des commandes entrantes suggèrent une activité nettement réduite sur le front de l'investissement de la part des entreprises allemandes, celles-ci étant confrontées à des perspectives de ventes incertaines. Etant donné que l'économie de la zone euro ne s'améliore pas, des signes montrent que la croissance économique en Allemagne sera plus faible que prévu en 2014."
L’Allemagne est confrontée à un problème sérieux.
Sa dépendance aux marchés internationaux rend son modèle économique vulnérable aux tensions géopolitiques et aux politiques économiques menées dans le reste du monde.
Une approche qui lui avait pourtant parfaitement réussi pour le moment. Et c’est cette stratégie qui est aujourd’hui proposée à la zone euro dans son ensemble : Une faible demande intérieure qui permet de contenir la progression des salaires et une volonté d’aller vers plus de "compétitivité" pour prendre des parts de marché à l’export. Et à première vue, les résultats sont là. La balance commerciale de la zone euro s’améliore
Balance commerciale en % de PIB. Zone Euro. 1999/2013
Pourtant, alors que son excédent commercial n’a jamais été aussi fort, l’économie européenne dans son ensemble n’a jamais été aussi faible. Une contradiction qui n’a pas l’air de beaucoup choquer. Et c’est bien là le nouveau problème auquel la zone euro se confronte aujourd’hui. En essayant vainement d’exporter sa récession, l’Europe se met en situation de totale vulnérabilité économique. Sur le modèle allemand. Et Comme pouvait l’indiquer le Wall Street Journal dès le mois de juillet :
"Bye Bye, l’histoire de la croissance allemande…
En moins d’une année, l’Allemagne qui était vantée comme étant le moteur de la croissance européenne, la puissance de la région etc. pourrait se retrouver face à une falaise de non croissance, et possiblement tirer le reste de l’Europe avec elle. L’industrie est faible, le chômage a l’air de vouloir remonter à nouveau et les données récentes montrent que les importations et les exportations ont chuté de façon inattendue en mai.
La cerise sur le gâteau est que les indicateurs avancés de l’OCDE montrent une chute pour le troisième mois consécutif."
Une vulnérabilité qui se révèle en effet peu à peu au gré du contexte économique mondial et ce dans l’attente de la publication des chiffres de la croissance allemande pour le deuxième trimestre 2014. Une vision défendue par le Financial Times :
Infodirect /Atlantico
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