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Classement de Shanghai : les universités françaises stables

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  • Classement de Shanghai : les universités françaises stables

    Si les universités américaines et britanniques confirment leur hégémonie au classement de Shanghai, la France maintient son rang avec 21 établissements distingués.

    L'hégémonie des universités américaines et britanniques au classement de Shanghai se confirme cette année, les Français conservant quatre établissements dans le top 100. La liste publiée vendredi par l'université Jiaotong (communications) de Shanghai des 500 meilleures universités au monde ne déroge pas à la règle : les prestigieuses américaines Harvard, Stanford, le MIT et Berkeley arrivent une nouvelle fois en tête, suivis de Cambridge la britannique. La Chine confirme sa progression grâce à la hausse du nombre de ses publications mondiales, avec 44 universités dans le top 500, se plaçant ainsi derrière les États-Unis (146), en tête, et devant l'Allemagne (39).

    L'université Pierre-et-MarieCurie, classée 35e, est le premier établissement français. Les autres classés dans le top 100 sont : Paris-Sud-Orsay (42e), l'École normale supérieure (67e) et l'université de Strasbourg (95e). Outre celles-ci, trois universités françaises sont dans le top 150 (Aix-Marseille, Joseph-Fourier de Grenoble, Paris-Diderot), une dans le top 200 (Paris-Descartes), six dans le top 300 (Bordeaux, Lorraine, Claude-Bernard-Lyon 1, Paul-Sabatier à Toulouse, Montpellier 2, l'ENS Lyon), trois dans le top 400 (Polytechnique, l'ESPCI Paris Tech, Paris-Dauphine), et quatre autres dans le top 500 (Mines Paris Tech, Nice-Sophia-Antipolis, Rennes-1 et Auvergne).

    Le classement de Shanghai, créé en 2003, prend en compte six critères pour distinguer les 17 000 établissements répertoriés dans le monde, dont le nombre de Nobel parmi les anciens élèves, le nombre de chercheurs les plus cités dans leur discipline ou le nombre de publications dans Science et Nature. Ces critères sont tournés vers la recherche et les sciences de la vie, occultant entre autres les sciences humaines et sociales.

    "Un classement comme un autre"

    Comme le soulignent bon nombre d'observateurs, ce classement, aussi attendu qu'il est décrié, ne prend pas en compte la qualité de l'enseignement dispensé, l'insertion professionnelle des élèves ou encore l'accueil d'étudiants étrangers.

    "C'est un classement comme un autre, les critères du classement de Shanghai sont davantage adaptés aux pays anglo-saxons qu'aux universités européennes", relativise la secrétaire d'État chargée de l'Enseignement supérieur et de la Recherche Geneviève Fioraso. "Les universités de recherche américaines sont très sélectives, contrairement aux nôtres", qui accueillent tous les publics, souligne-t-elle, avant de nuancer la portée de ces résultats : "On ne va pas construire notre politique d'enseignement supérieur et de recherche en fonction de ces indicateurs."

    De fait, le système français en recherche est scindé entre d'un côté les universités et de l'autre les organismes de recherche comme le CNRS, l'Inserm, qui n'entrent pas dans le classement.

    Les résultats des derniers mois

    "Ce qui compte, ce sont les résultats obtenus ces derniers mois : l'exploit de la sonde Rosetta à plus de 400 millions de kilomètres de la Terre, la trajectoire réussie de l'ATV-5 vers la station spatiale internationale", avance Geneviève Fioraso au lendemain de l'attribution d'une médaille Fields au Franco-Brésilien Artur Ávila, directeur de recherche au CNRS et à la tête d'une unité de recherche à Paris Diderot.

    Dans un communiqué commun avec le ministre de l'Éducation nationale Benoit Hamon, la secrétaire d'État se félicite "du maintien des performances des établissements français, qui résistent bien à la montée des pays émergents". Pour concurrencer le classement de Shanghai, l'Union européenne a créé en mai son premier classement, U-Multirank.

    Le Point.fr
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