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Zone euro: la Suisse peut tirer son épingle du jeu

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  • Zone euro: la Suisse peut tirer son épingle du jeu

    RALENTISSEMENT — La croissance de la zone euro au 2e trimestre reste en panne. L'économie suisse devrait néanmoins pouvoir faire face sans trop de difficultés aux problèmes de ses voisins.

    la zone euro n'arrive décidément pas à renouer avec la croissance - et dire que les résultats présentés jeudi manquent d'éclat est un euphémisme. Le produit intérieur brut de la région a stagné au deuxième trimestre 2014, après avoir progressé de seulement 0,2% au trimestre précédent.

    En cause notamment, la très mauvaise performance de l'Allemagne (-0,2%), traditionnellement un moteur, et celle de la France, empêtrée dans une croissance zéro, forçant le gouvernement à corriger très nettement ses prévisions pour l'année. Dans ce contexte, que doit craindre la Suisse?

    «La Suisse tire son épingle du jeu»

    D'après une analyse du Temps pas grand chose pour le moment. Si le pays ne saurait être complètement épargné, la Suisse «devrait pouvoir, une fois encore, tirer son épingle du jeu» sans trop souffrir du ralentissement européen.

    Certes, les nouvelles ne sont pas bonnes, et les prévisions de croissance suisse ont été revues légèrement à la baisse. Rien de surprenant puisque l'Allemagne est le premier partenaire commercial de la Suisse et absorbe «un petit cinquième du total de ses ventes à l’étranger». Mais l'économie suisse devrait pouvoir résister.

    L'économie américaine en meilleure forme

    Cette sérénité au cœur de la panique de la zone euro est multifactorielle. D'abord, si l'on regarde le bon côté des choses (ou de l'Atlantique), l'économie américaine remonte la pente et est plus à même de consommer des produits «Swiss Made». Or, «les Etats-Unis absorbent 11,7% des exportations helvétiques», explique le quotidien.

    Par ailleurs, le «passage à vide» européen devrait être temporaire, du moins en Allemagne. Les tensions avec la Russie, notamment commerciales du fait de la crise en Ukraine pèseront dans la balance, mais les experts restent optimistes.

    Structure unique et 'supercylce'

    Ensuite, la structure même de l'économie est unique en Suisse: «la part de l’industrie pharmaceutique, moins cyclique, est très forte (ndlr, 40% des exportations), tout comme celle de l’horlogerie, qui maintient ses bonnes dispositions» explique Rudolf Minsch, le chef économiste d’economiesuisse cité par le quotidien romand.

    Enfin, la dépendance de la Suisse aux exportations est atténuée par le fait que le pays jouit encore d’un ensemble de facteurs répondant au doux nom de 'supercylce' – «l’environnement de taux bas, la forte immigration, une inflation très limitée, préservant le pouvoir d’achat des ménages – qui permettent à la demande domestique de soutenir la croissance»,
    Le Matin
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