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محمد عمران - مديح من أهوى

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  • محمد عمران - مديح من أهوى

    à l'école je détestais apprendre par cœur la poésie peu importe la langue, L'arabe était pire car plus complexe mais aussi plus longue, mais qu'est ce que c'est beau quand c'est juste de la lecture, on apprécie alors plus les mots.. plus que la peur de coincer sur un phrase sans savoir la prochaine devant anissati ( moi au primaire :22: )


    en voici une que j’apprécie pour le moment, du grand poète Syrien Mohamed Imrane ( محمد عمران ), désolée pas de traduction en main.



    من أين يبدأُ عاشقٌ بمديح من يهوى ؟

    الوقتَ من وجدٍ ....تُرابي ,

    ومن نجوى يارب هذا الحب يوجعني ... كأني ما أزال في أول الانثى

    كأني لم أكن رجال الخسارات الكبيرة والصغيرة فارسُ الوقت القتيل وقتٌ لعينيك .. وأقمتُ الصلاة على ميقاته ...

    سبحان من خلق الكلام ,
    فإن إسمك في الكلام ولأن وجهكِ من رضى ...
    سبحان من بسط الرضى

    ولأن طبعك من غمام ...
    سميتك الوقت الجميل ...

    وقلت قولي في مديحكِ ...
    وقلت قولي في مديحكٍ... والسلاام




    ce poème à été choisi pour la chanson générique d'une série syrienne, que je trouve bien mis en valeur par les chanteurs et musiciens






    Dernière modification par absente, 17 août 2014, 04h41.

  • #2
    Bonsoir Yazou beau poème

    C'est les vers de poésie qui témoignent de la finesse et la largesse de cette langue surtout ceux des anciens

    Commentaire


    • #3
      Merci pour ton passage Nahla, je l'écoute en boucle

      en effet, pour moi c'est la langue de l'art et certainement parmi les plus belles , en poésie pour moi, elle est la reine de toutes

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      • #4
        Yazou Bonjour

        pour moi c'est la langue de l'art et certainement parmi les plus belles
        La poésie contée en arabe donne plus de puissance au texte et a l’écris
        je trouve d'ailleurs que ici nous nous devons de rendre hommage a cette poesie et cette belle langue ....
        le texte désolé mais je ne lis pas l'arabe j'imagine deja ça beauté

        Merci de ce beau partage ....

        Commentaire


        • #5
          on apprécie alors plus les mots.. plus que la peur de coincer sur un phrase sans savoir la prochaine devant anissati
          Kayna menha hadi.
          Alors qu'on a pas encore fini de lire un bayt qui, par chance, s'annonce maitrisable, qu'on commence déjà à angoisser pour le prochain dont on craint les surprises, surtout qu'il n'était pas question de préparer ça la veille. On avait pas que ça à faire. oeilfermé Et puis Ait Menguellet n'avait pas laissé beaucoup d'espace de mémoire libre.

          La seule qacida que j'avais appris par coeur au complet c'était Bouthaina de Djamil Ibn Maamar. Ce jour là j'étais passé pour un traitre devant mes amis: "ihiiiiiiiiiiiiih rak hafed ! hadi machi redjla ga3 !". Alors que wallah ma bel3ani... C'était la faute à Bouthaina.

          fa adjabtouha bi al qawli ba3da tassatourine***houbi Bouthaina 3an wissaliki chaghili

          désolée pas de traduction en main.
          Juste quelques "alif" qui traînent en plus.
          "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
          Socrate.

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          • #6
            Néo, je pensais que tu avais étudié un peu en algerie, donc tu es parti tres jeune : )


            est ce que tu arrives à comprendre l'Arabe littéraire ? , sur la video c'est les memes mots écrits plus haut : )
            je ne suis pas apte à traduire, comme tu dis la langue arabe a une magie particulière, la traduire lui enlèverait la moitié de ses sens.


            voici un autre

            تقدمي بقبلاتك أيتها الأنثى
            فالرجل يسرج جواده للرحيل
            ألف جرح في سيفه
            و لا غمد للدم
            تقدمي بجسدك أيتها الأنثى
            يلزم الرجلَ خبزٌ للذكرى
            ألف ثقب في ذاكرته
            و لا قاع للحزن




            je vais tenter de faire une petite traduction bien que ça me gêne car je sais que je ne lui rend pas sa valeur :



            ô femme rapproches toi, avec ton baisé,
            L'homme selle son cheval pour le départ,
            mille blessures sur son épée, pas de gaine pour le sang,
            ô femme rapproches toi avec ton corps,
            L'homme a besoin de pain du souvenir
            Mille trous dans sa mémoire
            Et ce n'est pas le fond de la douleur.

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            • #7
              ah el famillia rak h'na, tout à l'heure je donnais à manger aux enfants quand j'ai pensé à omar getlatou el redjla, mes filles m'ont demandé pourquoi je souriais toute seule lol


              ahh ya el familia, tu étais donc amoureux de ' ay bouthayna '' et tu ne nous la pas dit lol

              ah longue histoire moi et l'apprentissage de la poésie devant la maitresse lol , je n avais pas une bonne mémoire malgré tout les efforts fournis à la maison lol , une amie a moi n’apprenait jamais chez elle, mais elle avait une mémoire incroyable, en rentrant vers la classe je lui demandais si elle avait appris el 9assida , elle me disait mekhlou3a que non, mais le temps de monter en classe elle l apprenait, ... alors que moi devant la prof je bloquais :22:

              ce n est que plutard au CEM que j avais lu une histoire merveilleusement belle , 4 tomes, de sayf ibn thi yaznسيف إبن ذي يزن , mon arabe à l'époque était passé de médiocre à tres bon, j'adorais apres assister à mes cours d'Arabe



              en parlant de ait menguelette, pourquoi en Algerie on ne nous apprend jamais ces poésies ? ya sidi meme traduites ,
              Dernière modification par absente, 17 août 2014, 19h46.

              Commentaire


              • #8
                en parlant de ait menguelette, pourquoi en Algerie on ne nous apprend jamais ces poésies ? ya sidi meme traduites ,
                Khelli el bir beghtah, yazou. Déjà Omar Guatlatou mérite d'être connu par les futures générations, alors que dire d'un Ait Menguellet dont l'oeuvre gigantesque est un apport inestimable pour notre pays, notre culture et même pour l'humanité.

                Mais chez nous on a préféré Leila Aloui à Boualem Bennani (le vrai nom de Gatlatou), et Imri'e al Qayss (que j'aime bien au passage) à Ait Menguellet.

                Mais ce jour viendra, tôt ou tard. Comme disait Maammeri : "je partirai avec la certitude chevillée que quelque soient les obstacles que l'histoire lui apportera, c'est dans le sens de sa libération que mon peuple - et avec lui les autres - ira. L'ignorance, les préjugés, l'inculture peuvent un instant entraver ce libre mouvement, mais il est sûr que le jour inévitablement viendra où l'on distinguera la vérité de ses faux semblants. Tout le reste est littérature."
                "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
                Socrate.

                Commentaire


                • #9
                  el familia, tu as raison, je ne vois pas pourquoi ils n'introduisent pas la poesie Algerienne, je dis bien Algerienne de façon générale car comme tu dis, la quasi totalité appartient au moyen orient, alors que, nous en avons de très bons chez nous, il aurait été plus enrichissant de faire un bouquet diversifié.


                  pour la poésie Berbère , je me demande pourquoi est ce que les écrivains/poètes, ne font pas un recueil de poésie traduite, exemple de kabyle vers Arabe ou de Kabyle vers le Français.
                  ainsi ils pourraient faire profiter beaucoup plus de monde

                  ps. j aime beaucoup el moutanabi, et les poètes taa el 3assr el djahilia façon générale

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                  • #10
                    un souvenir du jour ou on a étudié le poeme d'el Moutanabi :



                    سيعلم الجمع ممن ضم مجلسنا
                    بأنني خير من تسعى به قدم
                    أنا الذي نظر الأعمى الى أدبي
                    و أسمعت كلماتي من به صمم
                    أنام ملء جفوني عن شواردها
                    و يسهر الخلق جراها يختصم
                    الخيل و الليل و البيداء تعرفني
                    و السيف و الرمح و القرطاس و القلم
                    كم تطلبون لنا عيبا فيعجزكم
                    و يكره الله ما تأتون و الكرم
                    ما أبعد العيب و النقصان عن شرفي
                    أنا الثريا و ذان الشيب و الهرم





                    on faisait la critique et analyse de ce poème , j avais dit à la prof " oustatha, lakinahou zawakhoune kabir oeilfermé



                    ce n est pas ma traduction mais je la mets pour ceux qui ne comprennent pas l'Arabe : Que saura celui qui joint notre assemblée

                    Que je suis le meilleur parmi ceux qui sont venu

                    Je suis celui que l'aveugle lit ma littérature

                    Et celui que le sourd entend ce que je dis

                    Je dors serein loin des tumultes de la vie

                    Au moment où les autres veillent en se tourmentant

                    Les chevaux, la nuit et le desert savent tous qui je suis

                    Aussi bien que l'épee, l'arc, la plume et l'encrier

                    Que de defauts vous nous cherchiez mais nos imperfections vous ne
                    trouvez

                    Vos allégations ne sont admises ni par dieu ni par l'hospitalité

                    Notre honneur s’élève loin de vos soupcons

                    Et je demeure une étoile meme en vieillissant

                    Dernière modification par absente, 18 août 2014, 04h22.

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                    • #11
                      yazou Bonsoir

                      ô femme rapproches toi, avec ton baisé,
                      L'homme selle son cheval pour le départ,
                      mille blessures sur son épée, pas de gaine pour le sang,
                      Hummmm tres beau a lire j'adore c'est vrai qu'en arabe l'ecris a plus d'impact

                      O moi chevalier je pars pour la guerre
                      Alors toi ma fleur d'Orient
                      Attends moi
                      toi fille du desert que tous les chamelier convoitent
                      Dés mon retour je te ferais la cour
                      Et c'est a genou je t'implorai
                      a devenir ma moité

                      Moi...


                      Alors en Arabe c'est tres fort

                      Merci de ce partage ...

                      Commentaire


                      • #12
                        c'est mignon Néo

                        Commentaire


                        • #13
                          yazou Coucou

                          c'est mignon Néo
                          Merci juste mon inspiration et mes sentiments du moment

                          Néo, je pensais que tu avais étudié un peu en algerie, donc tu es parti tres jeune : )
                          Sorry!!! je viens de le lire Oui je suis parti petit d'Algérie et je n'ai jamais eu l'occasion d’étudier l'arabe sauf durant mes vacances au pays ou j'ai appris l’École buissonnière
                          C'est vrai que la poésie arabe ne peut être s’écouter qu'en arabe d'ailleur source de mes inspirations et de mes lectures dommage que je ne connais l'arabe
                          Alors je me contente de traduction plus ou moins juste

                          Poème de Nizar Qabbani : Je t'aime



                          je pense que c'est la traduction

                          Je t’aime tant
                          et je sais que la route est longue vers l’impossible
                          et je sais que tu es la meilleure des femmes
                          et je n’ai pas d’alternatif

                          Je t’aime tant
                          et je sais que je vis dans un exil
                          que tu vis dans un exil.. et entre toi et moi
                          vent, éclair, nuages, tonnerre, neige et feu
                          et je sais que te parvenir serait un suicide
                          et je serai heureux
                          de me déchirer pour toi
                          et si on me fait choisir..
                          je t’aimerai pour la seconde fois
                          Toi qui fait faire une chemise de feuilles d’arbres
                          Toi qui te protèges de patience faite de gouttes de pluie

                          Je t’aime tant
                          et je sais que je navigue dans tes yeux sans certitude
                          que je quitte mon cerveau pour courir derrière ma folie
                          Ô femme qui détienne mon cœur entre ses mains
                          Je te conjure.. ne me laisse pas
                          que serai-je si tu n’existe pas
                          Je t’aime tant
                          et je refuse de renoncer au feu de ton amour
                          peu importe si je sorte indemne de cet amour
                          ou si je sorte tué..

                          Je t’aime tant..
                          et je sais que je me suis trop impliqué..
                          et que j’ai brûlé toutes mes barques..
                          je sais que je vais être vaincu..
                          malgré les milliers de femmes..
                          malgré les milliers d’expériences..

                          Je t’aime tant..
                          et je sais qu’à travers la savane de tes yeux..
                          seul dans le combat..
                          et comme tous les fous,
                          j’ai essayé de chasser les planètes
                          et je reste à t’aimer malgré ma conviction
                          que le fait d’être encore vivant
                          à te résister est l’un des miracles !

                          Je t’aime tant !
                          et je sais que je paris avec ma tête
                          et que mon cheval est perdant !
                          et que le chemin vers ta maison
                          est encerclé de milliers de soldats
                          et je reste à t’aimer malgré ma conviction
                          que même prononcer ton nom est un péché !
                          et je fais un combat sur du papier..

                          Je t’aime tant !
                          et je sais que t’aimer est un suicide..
                          et lorsque je finis mon rôle,
                          sur moi tu feras abaisser les stores !
                          en jetant ma tête entre tes bras
                          je sais qu’il n’y a pas de jour qui se soulèvera..
                          et je me force à me convaincre
                          que ma chute, tué sur tes lèvres
                          serait ma plus grande victoire !

                          Je t’aime tant !
                          et je sais depuis le début..
                          que je vais échouer..
                          et qu’au milieu des chapitres de l’histoire
                          je serai assassiné..
                          et qu’on t’apportera ma tête !
                          et que je vais resté trente jours
                          accroupi comme un enfant sur tes genoux
                          et que je serai trop heureux
                          de cette fin merveilleuse…
                          ___________________________________________
                          Traduit du poème original en arabe de Nizar Qabbani
                          « Je t’aime tant »
                          Dernière modification par Néo, 21 août 2014, 06h30.

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