Annonce

Réduire
Aucune annonce.

De plus en plus d'entrepreneurs étrangers s'installent en France

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • De plus en plus d'entrepreneurs étrangers s'installent en France

    De plus en plus d'entrepreneurs étrangers s'installent dans l'Hexagone. 120 000 cadres, 7 200 chercheurs et 256 000 étudiants étrangers se sont laissé tenter par les opportunités professionnelles et l'art de vivre à la française.

    En début d'année, le président de la République appelait les Français à en finir avec « le travers qui consiste à ne voir que le négatif ». Parce qu'il y a aussi du positif. Il fait même bon habiter en France. Les 75 000 Britanniques, 26 000 Américains, 78 000 Allemands ou encore 28 000 Chinois installés sur notre territoire l'ont bien compris. « Les Anglais, qui sont très nombreux à vouloir s'expatrier, choisissent la France comme première destination. C'est excellent pour la revitalisation des campagnes et les artisans, car ils ont la manie de refaire les maisons ! », se réjouit Philippe Favre, le président de l'Agence française pour les investissements internationaux (Afii), cet organisme chargé de promouvoir les atouts de l'Hexagone aux quatre coins du monde.

    Aujourd'hui, 120 000 cadres et 7 200 chercheurs sont installés en France ; 256 000 jeunes étrangers y étudient. Les entreprises semblent y trouver leur compte. L'image très forte d'un pays dominé par le tourisme et l'industrie du luxe n'occulte plus une autre réalité industrielle et un environnement de haute technologie. Preuve de l'attractivité de la France : elle est le 4e pays d'accueil des investissements directs étrangers. Opérations financières comprises, ce sont 64 milliards de dollars qui y ont été investis en 2005, selon les chiffres de la Cnuced. Dernièrement, l'américain Modern Engineering annonçait son intention d'implanter un centre d'excellence à Saint-Étienne, l'allemand Lidl de créer un nouvel entrepôt à Crégy-lès-Meaux, le sud-africain Dimension Data d'ouvrir une nouvelle agence à La Défense, l'irlandais Ryanair d'installer une plate-forme à Marseille... « Grâce aux Anglais, Périgueux dispose d'un accueil anglophone au centre des impôts », note Philippe Favre.

    Paris en tête des grandes villes européennes

    Quant à la capitale, elle attire toujours autant. L'an dernier, 200 entreprises étrangères - dont 35 % d'américaines - s'y sont implantées. Pour la première fois, Paris est passée en tête des grandes villes européennes devant Londres et Barcelone, selon l'association Paris-Île-de-France capitale économique.

    Alors bien sûr, la France a aussi ses défauts. Dans le dernier baromètre de l'American Chamber of Commerce in France, les investisseurs citaient dans l'ordre « le coût de la main-d'oeuvre, le poids de la fiscalité sur les entreprises, le coût et les procédures de licenciement ». Sans oublier la difficulté à réformer.

    « Reste que l'Europe, avec ses 450 millions de consommateurs est le plus grand marché du monde. Investisseurs et entrepreneurs étrangers l'ont bien compris », se plaisent à rappeler les défenseurs de notre territoire. Et qu'en France - au centre de ce marché -, on peut se targuer d'une main-d'oeuvre qualifiée, d'une excellence technologique, d'une recherche de qualité, d'infrastructures organisées... Quant à l'art de vivre à la française, il ne laisse pas insensible. Et Philippe Favre de conclure : « S'il y avait une médaille de l'attractivité, il faudrait la remettre à Jean-Pierre Jeunet et Audrey Tautou qui ont suscité un engouement extraordinaire pour la France auprès de nouvelles générations d'étrangers »...

    Par Le figaro

  • #2
    Paris élue capitale mondiale du business

    L'agence de notation S&P classe la capitale parisienne au sommet des principaux "centres économiques" mondiaux, devant Londres et Los Angeles. Même si des villes telles que Berlin, Pékin ou Sydney ne sont pas référencées.

    Le centre économique de Paris devant ceux de Londres, Los Angeles, Toronto, New-York ou Chicago ? L'étude inédite publiée jeudi par l'agence de notation Standard & Poor's aura de quoi surprendre les tenants du déclin de la France. Pourtant, de l'avis de l'agence internationale, le poumon parisien est bel et bien celui qui hérite de la meilleure note de crédit, à savoir un triple « A » avec perspective stable. Soit le top en la matière. Ce qui en langage « maison » signifie que la ville a une « aptitude à payer les intérêts et rembourser le capital extrêmement forte » et que celle-ci est vouée à perdurer. Le grand Londres, numéro deux de ce hit-parade économique et financier, ne peut se targuer que d'un « AA+ ». A noter que des villes comme Berlin, Pékin, Sydney ou Tokyo ne sont pas référencées.
    L'enquête menée par S&P balaie toutefois d'autres champs que ceux de l'appréciation de la seule solvabilité de telle ou telle collectivité. Y figurent ainsi toute une batterie d'indicateurs, tels que le taux de chômage, la part de l'investissement par rapport aux recettes totales, le PIB par tête ou bien le revenu par habitant. In fine, la note de crédit synthétise donc tout à la fois l'environnement économique, l'organisation et la cohésion du management local ainsi que la flexibilité financière et fiscale de l'entité examinée.

    Et là, autre surprise de cette série de palmarès, Paris étonne en se classant très honorablement dans tous les domaines, sauf dans celui de l'emploi, puisque avec un taux de chômage de 9,5%, la capitale française termine dernière à la 10ème place, très loin donc des 1,1% de Moscou, des 2,3% de Yokohama ou même des 4,2% de Milan. La cité administrée par Bertrand Delanoë truste ainsi la première place en terme de PIB par habitant avec 85.430 dollars par tête, soit 55% de plus que son « challenger », Los Angeles, et ses 54.664 dollars. Et occupe la seconde en terme de richesse par habitant derrière New-York City, avec 3308 dollars.
    Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
    Mahomet

    Commentaire

    Chargement...
    X