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Le déclenchement de l’insurrection armée du 1er-Novembre 1954

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  • Le déclenchement de l’insurrection armée du 1er-Novembre 1954

    Le déclenchement de l’insurrection armée du 1er-Novembre 1954 est la continuité de la décision prise par nos aïeuls qui ont préféré la liberté à l’esclavage

    Après l’occupation de l’Algérie par la France pendant 124 ans, les 21+1 : Ben Boulaïd,, Ben M’hidi, Bitat, Boudiaf, Didouche, comité chargé de mettre en œuvre les décisions prises lors des réunions ; région d’Alger, Zoubir Bouhadjadj, Othmane Belouizdad, Mohamed Merzougui, Souidani Boudjemaâ et Ahmed Belhadj Bouchaib. Région de l’ouest, Abdelhafidh Boussouf, Ben Abdelmalek Ramdane et Hadj Benalia. Région de l’est Zighout Youcef, Badji Mokhtar, Benaouda Ben Moustafa, Lakhdar Ben Tobbal, Habachi Abdesselem, Abdelkader Lamoudi, Mohamed Mechati, Rachid Mellah et Saïd Bouali et Derriche Liès, ont pris la décision de chasser aussi les Français de l’Algérie.

    A la fin de la dernière réunion au clos Salembier (El Madania) le 25 juillet 1954, l’Assemblée avait décidé le déclenchement de l’insurrection armée pour dépasser les luttes intestines, libérer l’Algérie et mettre fin à la longue attente de 120 groupes armés qui ont rejoint le maquis après les crimes de Génocide du 8 mai 1945.

    Didouche Mourad et Larbi Ben M’hidi, ont tenu à rappeler à l’ordre, les membres du Comité chargé de mettre en œuvre les décisions prises, en leur disant que sans l’union avec les kabyles riche réservoir d’hommes entraînés et politiquement sûrs, bastion naturel, pour toutes les raisons historiques et géographiques, la Guerre de Libération nationale ne sera jamais déclenchée à travers le territoire national. Dès le lendemain, ils s’étaient déplacés en Kabylie pour rencontrer Krim Belkacem et Ouamrane, appuyés par des dirigeants politiques, tels que Amor Driss, les frères Zamoum – si Touil – Hamouche. D’autres rencontres ont en lieu au café El Arich à la Casbah d’Alger. Au début de septembre, Ben Boulaïd, avait pesé de tout son poids pour que les Kabyles obtiennent satisfaction à fin que la Haute et la Basse Kabylie soient reconnues comme zone 3 et que le Comité des 5 soit élargi à Krim Belkacem et devviendra Comité des 6.

    A Ighil Imoula, Krim et Ouamrane firent jurer sur le Coran les hommes qui ont pris la décision de passer à l’action, de lutter par tous les moyens jusqu’à l’indépendance ou la mort.

    L’ultime réunion a eu lieu le 23 octobre 1954 à Pointe Pescade, au domicile de Mourad Boukechoura.

    Les noms des organisations ALN et FLN (Armée de libération nationale et Front de libération nationale) ont été adoptés.

    La date du 1er novembre pour le déclenchement de l’insurrection armée entre 0 h et 3 h est retenue pour des actions simultanées sur le territoire des trois départements d’Algérie, divisés en 6 zones, dont la responsabilité est confiée à :

    1- Ben Boulaïd, adjoints Chihani Bachir, Adjoul – Adjoul et Laghrour Abbas ; effectif du 1er novembre inconnu à ce jour.
    2- Didouche, adjoints, Zirout Youcef Benaouda Ben Mostefa et Lakhdar Ben Tobbal, effectif du 1er novembre : 100
    3- Krim, adjoint, Ouamrane ; effectif du 1er novembre : 450
    4- Bitat, adjoints, Souidani Boudjemaâ, Ahmed Bouchaïb et Zoubir Bouhadjadj ; effectif du 1er novembre : 50
    5- Ben M’hidi, adjoints,
    Ramdane Benabdelmalek, Badji Ahmed, Abdelhafid Boussouf et Hadj Benalia effectif du
    1er novembre : 60
    6- Didouche, adjoint, Kaci Mokhtar effectif du 1er novembre 0
    C’est à Ighil Imoula qu’ont été tirés à la ronéo les appels du
    1er novembre, la dernière semaine d’octobre. Le déclenchement de l’insurrection armée a eu lieu.

    Zone 1 : à Batna, deux sentinelles tuées devant la caserne, le Colonel Blanche essuie des coups de feux tirés sur sa voiture ; à Arris, la ville a été encerclée et n’a été dégagée que le soir du 1er novembre, à T’kout, la Gendarmerie est encerclée ; à Biskra, 6 bombes ont été déposées à la gare et à l’usine de gaz, deux policiers blessés ; à Khenchela la ville est plongée dans l’obscurité, les points de stationnement des troupes attaqués, le commissariat de police occupé , les policiers désarmés et enfermés, le lieutenant Darnaut et deux spahis ont été tués ; sur la route Arris-Biskra un civil européen, tué et le caïd Hadj Saddek abattu.

    Zone 2 : à Souk Ahras, attaque des sentinelles, Badji Mokhtar est tombé au champ d’honneur à
    El Khroub, la sentinelle du dépôt d’essence de l’armée essuie une rafale de mitraillette et plusieurs coups de feux, à Condé Smendou, la gendarmerie est attaquée et à Saint-Charles des gardes communaux ont été désarmés.

    Zone 3 : à Azazga, attaque de la gendarmerie, le dépôt du liège des Eaux et Forêts est incendié ; à Tigzirt, attaque de la gendarmerie et du commissariat de police, à Rebval, attaque de la gendarmerie, à Baghlia attaque de la gendarmerie, à Bordj Ménaiel, attaque de la gendarmerie et du commissariat de police, au Camp du Maréchal-Tadmait attaque de la gendarmerie et du commissariat de police, à Draâ El Mizan, attaque de la gendarmerie, du commissariat de police et un garde-champêtre a été tué, à Tizi Ghenif et Tizi N’tleta, trois gardes-champêtres ont été tués, à Michelet, à Fréha, à Béni Douala, à Dellys et à Tizi Ouzou attaque des sections de la gendarmerie, des commissariats de police et 20 gardes-champêtres tués, leurs armes récupérées. Dans toute la grande Kabylie, toutes les lignes téléphoniques ont été coupées et les poteaux télégraphiques sciés. La défection des hommes de la région de Blida, suite à l’absence d’armes, de munitions et de grenades, a obligé Rabah Bitat à faire appel à Ouamrane et à ses 60 compagnons de lutte, le 31 octobre pour engager des actions dans toutes les villes et détruire les ponts le 1er novembre à partir de 3 heures.

    Zone 4 : à Alger des bombes ont été déposées dans les locaux de la Radio, attaque de l’usine de gaz, de l’entrepôt de pétrole Mory, de la centrale téléphonique du Champs-de-Manœuvres, du Dépôt de liège d’Hussein Dey. Ouamrane et ses compagnons venus de Kabylie, ont procédé à la destruction de la coopérative d’agrumes de Boufarik, attaque de l’arsenal de l’ERGM et des entrepôts de la fabrique de papier Cellunaf, à Baba Ali, attaque de la caserne Bizot, à Blida, attaque des casernes, de la gendarmerie et commissariat de police, les gardes-champêtres désarmés, quatre ponts ont été sabotés, y compris celui d’Oued T’lelat.

    Zone 5 : Attaques des commissariats de police et de la section de la gendarmerie de Mostaganem, de Bosquet et de Cassaigne. Sabotage du transformateur électrique des Ouillis.

    Zone 6 : aucune action
    n’a été engagée

  • #2
    Pour éviter à la grande famille révolutionnaire d’être divisée par les partis politiques et les organisations syndicales et religieuses, qui n’ont jamais réussi à s’unir, à se comprendre et à œuvre pour la libération du peuple de la domination de groupes d’individus : Section communiste 1921, Etoile nord africaine 1926, Oulémas 1931, PCA 1936, PPA 1937, Manifeste du peuple algérien 1943, amis du Manifeste de la liberté 1944, UDMA 1946, MTLD et OS 1947, FADRI 1952, CRUA 23 mars 1954, UGEMA juillet 1954, MNA fin 1954, les 21 ont décidé que l’intégration de l’insurrection armée se fera individuellement. Cette insurrection armée, pour arracher l’indépendance de l’Algérie, dont les départements ont été rattachés à ceux de la France, les droits et devoirs de souveraineté exercés par la France, les habitants soumis aux lois françaises et le combat du peuple qui a résisté à l’ennemi

    7 ans, 4 mois et 19 jours, dont les lourds prix payés et sacrifices consentis, sont totalement ignorés par les générations actuelles.

    Les compagnons de luttes civils et militaires (moudjahidine, moussebline et permanents), non traités sur le même pied d’égalité.
    Les ayants droit des morts et disparus pour la patrie des deux sexes et de tous âges, non traités sur le même pied d’égalité.

    Les enfants handicapés permanents et malades chroniques des chouhada, des membres de l’ALN et de l’ OCFLN et des pensionnés du ministère des Moudjahidine, non traités sur le même pied d’égalité.

    Les femmes des moudjahidine, des moussebline, des permanents et des chouhada remariées, non traitées sur le même pied d’égalité. Les filles non mariées des membres de l’ALN et de l’OCFLN et des chouhada mariées, non traitées sur le même pied d’égalité. Les titulaires de dossiers dont les biens matériels et à usage commercial, artisanal, agricole et d’habitation ont été détruits par l’armée française, non indemnisés par les wilayas.

    Pas de ministère des Anciens moudjahidine et victimes de guerre.


    L’accomplissement de la noble et délicate mission de l’Association (ONG) nationale des victimes civiles de la guerre de libération nationale agréée le 15 décembre 1991, bloqué par la non attribution de locaux, de moyens matériels, financiers et humains, d’un numéro vert et de minibus ; la non mise à disposition par l’ENTV, d’équipes pour recueillir des témoignages et effectuer des reportages sur les lieux historiques, les villages bombardés, les B25 et B26 abattus, les massacres collectifs, les représailles dont ont été victimes les familles des recherchés, les groupes de femmes et d’hommes brûlés vifs, etc…. et son fondateur, président et chercheur, non invité aux rencontres nationales et internationales et à la commémoration des dates historiques, qui demeure fidèle à son passé immortel, homme d’honneur et infatigable qui ne peut être corrompu par les trafiquants.

    Des centaines de milliers femmes et hommes , au passé glorieux qui souffrent au plus profond de leur chair, d’un handicap permanent ou d’une maladie incurable avec tierce personne pour l’assistance dans les actes les plus élémentaires de la vie et l’accompagnement, toujours privés de leurs pensions d’invalidité avec tierce personne ; de l’accessibilité des lieux ouverts au public, des toilettes publiques avec gratuité, des trottoirs et des transports de voyageurs publics et privés ; de la réservation de places assises dans les bus et minibus publics et privés, pour stationnement gratuitement et de logements situés au rez-de-chaussée aménagés ; de la réduction au prorata du taux d’invalidité à titre définitif sur les transports terrestres longue distance, ferroviaires , maritimes et aériens, les loyers, l’achat de logements et de terrains à usage de construction, de véhicules aménagés neufs et d’importation de moins de 5 ans ; de l’exonération totale des impôts, taxes et abonnements perçus par et pour la compte de l’Etat ; de l’installation gratuite des compteurs d’eau, d’électricité, du gaz et du téléphone fixe ; de macarons GIG et GIC, de l’assistance judiciaire gratuite ; d’assistantes sociales pour écoute et assistance dans les démarches administratives ; d’hôtesses d’accueil, du remboursement à 100% des soins, des produits pharmaceutiques, des orthèses, des prothèses de la lunetterie et des cures ; de vignettes gratuites aux membres des familles qui assurent l’accompagnement ; des minibus pour desservir les quartiers éloignés des arrêts et gares routières, du droits à stationner devant les lieux où ils doivent se rendre que leur refuse la police et dans les parkings gratuitement. Où est la place des handicapés et des grands invalides en Algérie. La révolution confisquée par les contre-révolutionnaires, aujourd’hui moudjahidine et cadres de la Nation.

    Honneur et gloire a nos glorieux chouhada et à celles et à ceux qui ont arraché l’indépendance, livrés par les décideurs à la famine, la maladie et la hogra.

    Par la nouvelle République

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    • #3
      !

      slt Morj@, moi je suis de Bosquet actuellement: Hadjadj(wilaya de mostaganem)
      je sais quelle pense que nous sommes sauvées de l'Algerie,mais sauvées dequoi?J'était bien la ba, j'etait moi,j'était entre mes mains, dans mon visage, prés de mon corp,avec ma voix,j'était au coeur d'une vie...

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