Tweet
par RFI
REUTERS/Stringer
Au Liberia, l'un des trois pays les plus touchés par Ebola, une attaque spectaculaire s'est produite ce dimanche 17 août 2014.
Dans une banlieue de la capitale Monrovia, des hommes armés s'en sont pris à un centre d'isolement qui accueillait des malades du virus. L’inquiétude règne après cette attaque, car 17 patients se sont enfuis du centre et n'ont toujours pas été retrouvés.
Dix-sept malades ont fui un lycée de la banlieue de Monrovia transformé récemment en centre de traitement Ebola, suite à l’attaque d’un groupe d’hommes armés. Dix-sept, c'est en fait la totalité des patients qui ont disparu, probablement par peur, devant la violence de l'attaque. Ces malades vont-ils revenir de leur plein gré ou vont-ils refuser de continuer à se faire soigner ?
La question est cruciale, car tant qu'ils restent dehors, ils peuvent contaminer d'autres habitants de la capitale. On sait peu de choses pour l’heure sur les assaillants, si ce n'est qu'il s'agit de jeunes, armés de gourdins, qui ont scandé des slogans hostiles aux autorités, affirmant qu'il n'y avait pas de virus Ebola dans le pays.
On sait que ce centre du quartier de West Point était mal perçu par la population locale. Certains habitants refusaient tout bonnement son implantation, d'autres aussi refusaient de voir que des habitants extérieurs au quartier viennent s'y faire soigner. Ce qui explique peut-être l'attaque de la nuit dernière.
Une chose est sûre, l'incident illustre la résistance exprimée par de nombreuses personnes, qui refusent de reconnaître l'existence de la maladie ou qui pensent pouvoir la traiter seules, sans aide médicale. La veille de l'attaque, plusieurs familles avaient décidé de retirer leurs proches hospitalisés pour les emmener vers une destination inconnue.
REUTERS/Stringer
Au Liberia, l'un des trois pays les plus touchés par Ebola, une attaque spectaculaire s'est produite ce dimanche 17 août 2014.
Dans une banlieue de la capitale Monrovia, des hommes armés s'en sont pris à un centre d'isolement qui accueillait des malades du virus. L’inquiétude règne après cette attaque, car 17 patients se sont enfuis du centre et n'ont toujours pas été retrouvés.
Dix-sept malades ont fui un lycée de la banlieue de Monrovia transformé récemment en centre de traitement Ebola, suite à l’attaque d’un groupe d’hommes armés. Dix-sept, c'est en fait la totalité des patients qui ont disparu, probablement par peur, devant la violence de l'attaque. Ces malades vont-ils revenir de leur plein gré ou vont-ils refuser de continuer à se faire soigner ?
La question est cruciale, car tant qu'ils restent dehors, ils peuvent contaminer d'autres habitants de la capitale. On sait peu de choses pour l’heure sur les assaillants, si ce n'est qu'il s'agit de jeunes, armés de gourdins, qui ont scandé des slogans hostiles aux autorités, affirmant qu'il n'y avait pas de virus Ebola dans le pays.
On sait que ce centre du quartier de West Point était mal perçu par la population locale. Certains habitants refusaient tout bonnement son implantation, d'autres aussi refusaient de voir que des habitants extérieurs au quartier viennent s'y faire soigner. Ce qui explique peut-être l'attaque de la nuit dernière.
Une chose est sûre, l'incident illustre la résistance exprimée par de nombreuses personnes, qui refusent de reconnaître l'existence de la maladie ou qui pensent pouvoir la traiter seules, sans aide médicale. La veille de l'attaque, plusieurs familles avaient décidé de retirer leurs proches hospitalisés pour les emmener vers une destination inconnue.
Commentaire