La Russie envisage de vendre des systèmes de missiles S-400 à certains pays, dont l’Algérie, pour remplacer le système S-300, a déclaré à Moscou un responsable de la société lors de l’exposition de l’aéronautique, Oboronexpo-2014, qui a eu lieu à Zhukovsky, près de Moscou.
L’entreprise russe Almaz-Antei, spécialisée dans la fabrication des systèmes de défense et d’armement, est en pourparlers avec les autorités algériennes en vue d’installer un centre de maintenance et de services en Algérie-même, a indiqué le directeur général adjoint du complexe d’armement Almaz-Antei, Vyacheslav Dzirkaln. « Il s’agit d’une méthode très efficace pour les équipements opérationnels, permettant des décisions rapides sur la modernisation et la réparation de systèmes de défense aérienne sans les déplacer d’un pays à l’autre », a-t-il ajouté. « Le système S-400 est nouveau, très efficace et coûteux. Seuls les pays développés dotés des bons moyens financiers peuvent se permettre de tels systèmes », a-t-il précisé. « Le système S-400, y compris les systèmes de défense à moyenne portée, est livré aux troupes sur une grande échelle. Je tiens à souligner que nous nous acquittons de nos obligations et nous signons de nouveaux contrats avec des délais raisonnables et avec respect de nos possibilités », a poursuivi Vyacheslav Dzirkaln. « Une fois que le gouvernement a donné son feu vert pour l’exportation de ces missiles, nous avons engagé des discussions avec nos principaux clients traditionnels », a indiqué M. Dzirkaln. « Nous sommes actuellement engagés dans la commercialisation du système de missiles de défense aérienne S-400. Oui, le système S-300 est efficace, mais si nous avons développé de nouveaux systèmes, pourquoi ne pas les offrir à nos clients et partenaires potentiels», a encore avancé le responsable de la société russe. « Nous devons aider nos amis et alliés à assurer leurs capacités de défense. Nous allons définir des tâches plus rigoureuses pour nos entreprises afin de remplir les obligations futures à l’exportation pour les partenaires, y compris les livraisons à l’étranger », a-t-il dit. Le système à longue et moyenne portée S-400 est capable de guider jusqu’à 72 missiles et engager jusqu’à 36 cibles simultanément dans la gamme de 400 kilomètres. Outre l’Algérie, Almaz-Antei est en négociations avec le Vietnam, l’Inde et la Chine.
Une coentreprise de production de munitions
Cette déclaration intervient après que le producteur russe des munitions Tehmash a annoncé qu’il menait des négociations avec l’Algérie en vue de la création d’une coentreprise de production de munitions. « A mon avis, tout va bien et nous avons dressé des projets de coopération », a-t-il précisé lors du Salon international de l’armement, Oboronexpo-2014. Selon le patron russe, dont les propos sont rapportés par l’agence russe Ria Novosti, les deux pays discutent de la création d’une coentreprise de livraison de munitions et de produits civils, ainsi que d’autres types de coopération, dont il n’a pas précisé la nature. L’Algérie est l’un des principaux clients du consortium, a rappelé Vladimir Tikhonov, directeur général adjoint de Tehmash, qui fait partie du holding russe de hautes technologies, Rostec, lequel réunit les producteurs de munitions pour chars T-90, véhicules blindés de combat d’infanterie, automoteurs MSTA, lance-roquettes multiples Ouragan et Smertch. En 2013, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, avait affirmé à Moscou que l’Algérie est un «partenaire clé» et «traditionnel» avec qui la Russie envisageait de renforcer sa coopération, notamment dans le domaine militaire. La Russie demeure le fournisseur historique de l’Algérie dans le domaine de l’armement.
Auteur: Yanis Koceyla
reporters.dz
L’entreprise russe Almaz-Antei, spécialisée dans la fabrication des systèmes de défense et d’armement, est en pourparlers avec les autorités algériennes en vue d’installer un centre de maintenance et de services en Algérie-même, a indiqué le directeur général adjoint du complexe d’armement Almaz-Antei, Vyacheslav Dzirkaln. « Il s’agit d’une méthode très efficace pour les équipements opérationnels, permettant des décisions rapides sur la modernisation et la réparation de systèmes de défense aérienne sans les déplacer d’un pays à l’autre », a-t-il ajouté. « Le système S-400 est nouveau, très efficace et coûteux. Seuls les pays développés dotés des bons moyens financiers peuvent se permettre de tels systèmes », a-t-il précisé. « Le système S-400, y compris les systèmes de défense à moyenne portée, est livré aux troupes sur une grande échelle. Je tiens à souligner que nous nous acquittons de nos obligations et nous signons de nouveaux contrats avec des délais raisonnables et avec respect de nos possibilités », a poursuivi Vyacheslav Dzirkaln. « Une fois que le gouvernement a donné son feu vert pour l’exportation de ces missiles, nous avons engagé des discussions avec nos principaux clients traditionnels », a indiqué M. Dzirkaln. « Nous sommes actuellement engagés dans la commercialisation du système de missiles de défense aérienne S-400. Oui, le système S-300 est efficace, mais si nous avons développé de nouveaux systèmes, pourquoi ne pas les offrir à nos clients et partenaires potentiels», a encore avancé le responsable de la société russe. « Nous devons aider nos amis et alliés à assurer leurs capacités de défense. Nous allons définir des tâches plus rigoureuses pour nos entreprises afin de remplir les obligations futures à l’exportation pour les partenaires, y compris les livraisons à l’étranger », a-t-il dit. Le système à longue et moyenne portée S-400 est capable de guider jusqu’à 72 missiles et engager jusqu’à 36 cibles simultanément dans la gamme de 400 kilomètres. Outre l’Algérie, Almaz-Antei est en négociations avec le Vietnam, l’Inde et la Chine.
Une coentreprise de production de munitions
Cette déclaration intervient après que le producteur russe des munitions Tehmash a annoncé qu’il menait des négociations avec l’Algérie en vue de la création d’une coentreprise de production de munitions. « A mon avis, tout va bien et nous avons dressé des projets de coopération », a-t-il précisé lors du Salon international de l’armement, Oboronexpo-2014. Selon le patron russe, dont les propos sont rapportés par l’agence russe Ria Novosti, les deux pays discutent de la création d’une coentreprise de livraison de munitions et de produits civils, ainsi que d’autres types de coopération, dont il n’a pas précisé la nature. L’Algérie est l’un des principaux clients du consortium, a rappelé Vladimir Tikhonov, directeur général adjoint de Tehmash, qui fait partie du holding russe de hautes technologies, Rostec, lequel réunit les producteurs de munitions pour chars T-90, véhicules blindés de combat d’infanterie, automoteurs MSTA, lance-roquettes multiples Ouragan et Smertch. En 2013, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, avait affirmé à Moscou que l’Algérie est un «partenaire clé» et «traditionnel» avec qui la Russie envisageait de renforcer sa coopération, notamment dans le domaine militaire. La Russie demeure le fournisseur historique de l’Algérie dans le domaine de l’armement.
Auteur: Yanis Koceyla
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