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A l’époque médiévale, des hordes venues d’Asie avaient déferlé sur l’Europe. Elles étaient dirigées par un chef de guerre appelé Attila et que les historiens avaient qualifié de «fléau de Dieu», précisant que «là où il passe l’herbe ne repousse plus». Malheureusement, des gens sans scrupules sont en train de reproduire ces méthodes, sous une autre forme.
Non content d’avoir laissé le désert avancer inexorablement vers le Nord, détruisant inlassablement la bande fertile, le pouvoir actuel, pour faire plaisir à sa clientèle ou pour neutraliser ses adversaires, encourage la destruction du peu de verdure qui reste. Après avoir laissé le béton s’emparer des plaines fertiles, surtout la Mitidja, défigurant horriblement le paysage, le voilà qu’il s’attaque aux espaces verts. L’on se rappelle de l’épisode du «Bois des pins, à Hydra», où une forêt a été détruite pour laisser place à un parking à étages.
Malgré la mobilisation de la société civile et des riverains des lieux, les pouvoirs publics ont laissé faire le massacre, donnant ainsi un aperçu sur le peu de respect qu’ils accordent à l’environnement. Des protections occultes ont permis une telle dérive. Les prédateurs viennent malheureusement de récidiver. Les habitants de la cité Les Sources sont en colère et une colère légitime, parce qu’un ou des individus anonymes se prévalant de «solides liens au sommet de l’Etat» se sont emparés d’un parc et ont détruit ses arbres pour y ériger un immeuble de 14 étages.
Là aussi, les autorités seraient complices. L’avocat des locataires, Me Khaled Bourayou, affirme que «le promoteur a eu le feu vert du wali qui s’est substitué au président de l’APC», lequel se contente de dire être «solidaire dans le fond» avec les habitants des lieux. Force est de constater que ceux qui sont censés protéger la nature sont ceux-là mêmes qui contribuent à sa propre destruction. L’on se rappelle de l’épisode dramatique du parc national d’El Kala.
Dans cette histoire, Abdelaziz Bouteflika a exprimé le mépris et la haine qu’il porte aux Algériens. Malgré les protestations populaires, il a permis la destruction d’une partie de ce parc pour laisser le passage à l’autoroute Est-Ouest, alors qu’une déviation était possible. A travers ces quelques exemples, et il y en a des milliers d’autres encore plus graves, on constate qu’un travail d’affaiblissement de l’Etat algérien est en cours. Cela a commencé en 1999. Aujourd’hui, des personnages sulfureux sont au sommet de l’Etat, un Amar Saadani est même devenu un individu incontournable dans la vie politique du pays.
Et il y en a des milliers de Huns comme lui.
Tayeb Belghiche, El Watan
Non content d’avoir laissé le désert avancer inexorablement vers le Nord, détruisant inlassablement la bande fertile, le pouvoir actuel, pour faire plaisir à sa clientèle ou pour neutraliser ses adversaires, encourage la destruction du peu de verdure qui reste. Après avoir laissé le béton s’emparer des plaines fertiles, surtout la Mitidja, défigurant horriblement le paysage, le voilà qu’il s’attaque aux espaces verts. L’on se rappelle de l’épisode du «Bois des pins, à Hydra», où une forêt a été détruite pour laisser place à un parking à étages.
Malgré la mobilisation de la société civile et des riverains des lieux, les pouvoirs publics ont laissé faire le massacre, donnant ainsi un aperçu sur le peu de respect qu’ils accordent à l’environnement. Des protections occultes ont permis une telle dérive. Les prédateurs viennent malheureusement de récidiver. Les habitants de la cité Les Sources sont en colère et une colère légitime, parce qu’un ou des individus anonymes se prévalant de «solides liens au sommet de l’Etat» se sont emparés d’un parc et ont détruit ses arbres pour y ériger un immeuble de 14 étages.
Là aussi, les autorités seraient complices. L’avocat des locataires, Me Khaled Bourayou, affirme que «le promoteur a eu le feu vert du wali qui s’est substitué au président de l’APC», lequel se contente de dire être «solidaire dans le fond» avec les habitants des lieux. Force est de constater que ceux qui sont censés protéger la nature sont ceux-là mêmes qui contribuent à sa propre destruction. L’on se rappelle de l’épisode dramatique du parc national d’El Kala.
Dans cette histoire, Abdelaziz Bouteflika a exprimé le mépris et la haine qu’il porte aux Algériens. Malgré les protestations populaires, il a permis la destruction d’une partie de ce parc pour laisser le passage à l’autoroute Est-Ouest, alors qu’une déviation était possible. A travers ces quelques exemples, et il y en a des milliers d’autres encore plus graves, on constate qu’un travail d’affaiblissement de l’Etat algérien est en cours. Cela a commencé en 1999. Aujourd’hui, des personnages sulfureux sont au sommet de l’Etat, un Amar Saadani est même devenu un individu incontournable dans la vie politique du pays.
Et il y en a des milliers de Huns comme lui.
Tayeb Belghiche, El Watan