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"Certains pays d’Afrique seraient plus riches s’ils n’avaient pas eu de pétrole"

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  • "Certains pays d’Afrique seraient plus riches s’ils n’avaient pas eu de pétrole"

    Bonjour, la bonne gouvernance, c'est ça la vraie richesse.
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    Le continent noir produit aujourd’hui plus de pétrole que les pays du Golfe. Mais misère, catastrophes écologiques, guerres intestines le déciment. Swissaid organisait hier à Genève une conférence internationale. Interview de Jean- Pierre Favennec, de l’Institut français du pétrole.

    Aujourd’hui, l’Afrique subsaharienne connaît un boom pétrolier sans précédent. Jusqu’ici cette richesse a toujours été synonyme de misère: catastrophes écologiques, corruption, régimes autoritaires, guerres. Et si enfin la société civile, les compagnies pétrolières, les organisations internationales et les Etats fixaient ensemble les règles du jeu ? Swissaid organisait hier à Genève une conférence internationale sur le sujet. Malheureusement, les compagnies pétrolières ont répondu absent à la journée. Peur de se retrouver sur le banc des accusés ou refus du dialogue ? Parmi les invités, Jean-Pierre Favennec, de l’Institut français du pétrole. Interview.

    Cette conférence internationale a pour ambition d’ouvrir le dialogue entre des ONG et des représentants d’Etats africains ainsi que des compagnies pétrolières. Mais ces dernières ne sont pas venues. C’est un constat d’échec?

    Pas vraiment, car cette rencontre permet d’échanger des informations importantes. Il est vrai que l’absence des compagnies fausse le débat. Prenons la situation au Tchad : c’est évidemment plus facile de dépeindre les pétroliers comme le diable s’ils ne sont pas là pour se défendre.

    Pour la réunion d’aujourd’hui, on constate quand même qu’on est loin des discours enflammés d’il y a 20 ou 30 ans. Alors que les ONG n’ont pas un rôle facile. Elles défendent les populations dans des pays où les structures institutionnelles sont faibles, où les gouvernements sont parfois autoritaires, et les compagnies pétrolières toutes puissantes. Actuellement, il y a au moins 250 sociétés pétrolières en face desquelles gouvernements ont peu de poids.

    Comment amener ces dernières à discuter?

    On reproche souvent aux compagnies de ne pas faire les investissements nécessaires pour améliorer les conditions des populations dans les zones pétrolières. En réalité, ce n’est pas leur vocation même si elles le font parfois. Par exemple, elles financent l’électrification dans certaines régions du Tchad. Mais où doit s’arrêter leur rôle? Il ne faut pas oublier qu’elles sont soumises à une logique économique et qu’elles ne peuvent pas s’en soustraire comme ça. Donc, on comprend que de leur côté, elles restent prudentes.
    La seule issue est d’aller vers un dialogue tripartite entre gouvernements, compagnies pétrolières et société civile. Mais il ne faut pas s’attendre à une révolution. C’est un travail de longue haleine.

    Comment expliquez-vous que les pays africains qui produisent maintenant plus de pétrole que les pays du Golfe n’arrivent pas à mieux se développer ?

    Si on classe les pays producteurs en fonction de la bonne utilisation de leurs fonds, l’Arabie saoudite, le Koweït, les Emirats arabes sont en tête. Il y a 35 ans, c’étaient des déserts. Aujourd’hui, ces pays sont modernes, bien équipés, avec des autoroutes, des universités, des systèmes sociaux, même si l’économie n’est pas parfaite.

    En revanche, le Venezuela qui produit du pétrole depuis plus longtemps n’a pas réussi à l’utiliser pour se développer. Quant à l’Afrique, la gestion est catastrophique. Avec les cas extrêmes de guerres civiles financées par l’or noir. D’ailleurs certains pays d’Afrique seraient plus riches maintenant s’ils n’avaient pas eu de pétrole. Comme le Nigeria qui était autosuffisant en nourriture, avec une population plutôt bien formée. Le pétrole a eu des effets dévastateurs.

    On parle du prochain tarissement de l’or noir. Or la demande ne cesse d’augmenter y compris en Afrique.

    Le pétrole reste l’énergie la plus simple d’utilisation. Ce liquide est facile à produire, transporter, utiliser. C’est encore le meilleur moyen pour faire avancer une voiture. Alors que le gaz et le charbon nécessitent des infrastructures très lourdes totalement disproportionnés avec les moyens des pays africains.

    Genève, l’une des capitales du pétrole, a-t-elle une responsabilité particulière?

    C’est effectivement un lieu de négociations. Beaucoup de sociétés de commerce se sont installées ici pour son climat favorable aux affaires. Elle pourrait aussi devenir un siège de dialogue pour que la malédiction de l’or noir se transforme positivement.

    Carole Vann
    02.11.06 InfoSud
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    J'en connais un autre ?

    Commentaire


    • #3
      J'en connais un autre ?
      tu veux dire Eiegla lol
      jajajajaja
      chbka tat3ib flghrbal

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      • #4
        Comme je l'ai dit dans un autre topic , le petrol est une maldection

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        • #5
          tizi:
          et c qui ce "un autre"

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