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Sonatrach fore le premier puits de gaz de schiste en utilisant une boue dangereuse pour l’environnement

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  • Sonatrach fore le premier puits de gaz de schiste en utilisant une boue dangereuse pour l’environnement

    18. août 2014

    Algerie patriotique a appris de sources sûres que Sonatrach a effectivement commencé le forage du premier puits d’exploration de gaz du schiste à In Salah, plus précisément dans le bassin d’Ahnet. La société nationale des hydrocarbures a prévu de forer onze puits sur une période allant de sept à treize ans, indiquent les mêmes sources. Ce forage effectué «à 100%» par Sonatrach à travers sa filiale ENTP (Entreprise nationale des travaux aux puits) utilise une boue à l’huile «connue pour être la pire de tous les fluides de forage», s’inquiètent nos sources. Ces dernières expliquent le recours à ce fluide au lieu de la boue à l’eau «qui est recommandée dans tous les types de forage» pour des raisons économiques. «Mais la boue à l’huile synthétique provoque des effets écologiques catastrophiques», alertent nos sources, qui s’étonnent que Sonatrach interdise l’utilisation de ce procédé nuisible à l’environnement aux compagnies étrangères tout en y recourant elle-même pour le forage du premier puits de gaz de schiste. «Sonatrach est très stricte quant à l’utilisation des fluides de forage. Elle interdit l’utilisation de la boue à l’huile pour ses effets néfastes sur l’environnement. Il est donc inconcevable qu’elle l’utilise dans ce premier puits dont elle a commencé le forage pour l’exploration du gaz de schiste», insistent nos sources. Ce type de boue de forage, à laquelle est ajouté un nombre conséquent d’additifs chimiques ou naturels, atteint un niveau de pollution très élevé comme celle causée par la fracturation hydraulique. La décision du gouvernement d’exploiter le gaz de schiste a fait couler beaucoup d’encre. Algerie patriotique s’est déjà fait l’écho(*) de l’existence d’accords secrets entre Alger et Paris concernant ce projet cher au gouvernement français qui a reçu l’aval des plus hautes autorités algériennes pour faire profiter les entreprises françaises de ce marché juteux, l’exploitation de cette ressource étant interdite en France. Bien que Paris s’intéresse de très près à l’exploitation du gaz de schiste en Algérie, c’est néanmoins Sonatrach qui a commencé le premier forage et non pas une société française. Une façon, pensent nos sources, d’éviter une nouvelle levée de boucliers, l’annonce de la décision prise par l’Algérie de recourir à cette énergie non conventionnelle ayant été faite par le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius. Nos sources sont certaines, en tout cas, que «dans peu de temps, nous verrons les sociétés françaises Total ou GDF Suez se mettre à l’œuvre dans le Sahara algérien».

    Mohamed El-Ghazi (Algerie patriotique)

  • #2
    AinSalah

    une région qui a un besoin et une dépandance vital en ces nappes fossiles

    les bousiller serait un crime jari (inverse de sadaka jaria)



    et pourtant l'Algérie n'est pas à un gisement de plus en HC
    Ce n'est vraiment pas la solution cette histoire de schistes
    .
    .
    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
    Napoléon III

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    • #3
      Je pense que c'est histoire de maitriser la technologie et l'expertise qui accompagne ce genre d'exploitation.

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      • #4
        mais risquer une richesse millénaire pour profiter d'une richesse éphémère
        c'est un non sens

        les nappes fossiles pourront servir pendant des siècles
        pourquoi risquer de les perdre dans le seul but de profiter de ces HC non conventionnelles qui dans qlq années seront épuisées


        wallahou a3lam
        j'ai peut-être raté un épisode
        .
        .
        ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
        Napoléon III

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        • #5
          Je pense que tu n'as rien raté, mais le bon sens voudrais que Sonatrach effectue quelques tests chez elle et qu'elle va par la suite exploiter chez les autres. Mais il est vrai que faire ça à grande échelle en Algérie apporte plus d'inconvénients que d'avantages.

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          • #6
            Pihman

            si l'algerie fonce vers le gaz de schiste c'est qu'il y a de quoi s'inquieter sur le conventionnel et si avec le conventionnel rien ne va, imagine avec une simple nappe

            va demander un bébé d'abandonner son biberon

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            • #7
              El mendba kabira !

              Bonjour !oeilfermé
              Quel catastrophe fait la sonatrach c'est crime contre le peuple Algerien et surtout la nature,ils sont les écologistes Algeriens ?????

              Commentaire


              • #8
                ils sont ou les écologistes Algeriens ?????

                http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=328629

                http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=329187
                The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                • #9
                  avec l'argent des hydrocarbures, ils ont donné aux algériens un faux pouvoir d'achat. résultat, une société de consommation qui produit très peu comparé à ses besoins grandissant, explosion des importations et une plus forte dépendance aux hydrocarbures. c'est l'un des plus grands echec de la politique populiste de l'ère boutef ...

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                  • #10
                    cne

                    etait ce pas mieux avant boutef?

                    Commentaire


                    • #11
                      Fracturation du gaz de schiste, pas de danger pour l’environnement

                      Le président-directeur général de la Société algérienne de stimulation des puits producteurs d’hydrocarbures (BJSP), M. Cheurfi Hichem, nous a précisé que le traitement du gaz de schiste s’effectue de la même manière que le gaz conventionnel. Dans ce contexte, il nous expliquera que son exploitation ressemble à celle du « Coal bed methane » : on fore un puits qui traverse horizontalement l’argile (qui est la roche mère), puis on fracture en injectant des microbilles et des produits diverse, puis le gaz remonte par les fractures et par le puits. Comme pour le tight gas, le profil de production du puits passe par une rapide montée en puissance, un pic qui survient très tôt (6 mois à un an), puis un déclin très rapide et une queue de production qui peut durer quelques années.
                      Pour avoir une production croissante - ou même simplement constante - de gaz de schiste, il faut donc : forer en permanence de nouveaux puits pour compenser le déclin très rapide de ceux existants, ce qui signifie que le pays doit avoir une importante industrie du forage, des ressources gazières situées dans des zones très faiblement habitées, parce que forer un puits toutes les quelques centaines de mètres n’est pas quelque chose que l’on peut faire part avoir un réseau préexistant - et dense - de gazoducs pour évacuer le gaz produit, pouvoir amener en tête de puits l’eau nécessaire au forage (en général par camion).
                      « Toutes les conditions ci-dessus sont remplies en Algérie », précise M. Cheurfi. Il est donc facile d’aligner les derricks, d’autant plus que le pays dispose historiquement d’une kyrielle de sociétés de forage qui sont capables de créer des milliers de puits chaque année.
                      Il est juste nécessaire d’aller chercher cette énergie qui se trouve dans une couche perméable où les liens entre les pores n’existent pas ce qui demande la permission d’une certaine communication avec la fracturation hydraulique.
                      Pour le directeur adjoint, la différence existant entre la fracturation classique et celle du gaz de schiste se résume en premier lieu dans la fracturation de la couche en créant des fissures, la seconde d’augmenter la pression ordinaire utilisée pour les autres produits, dont la longueur du frac appelée XXL est généralement entre 900 à 1000 mètres sur le drain horizontal, l’espace entre deux puits est aussi important, ce qui nécessite un rapprochement des puits jusqu’à 100 mètres entre deux puits comme c’est le cas aux USA, et une plus grande utilisation d’eau, pour la sécurité de l’opération et la réussite de l’injectivité pour une longue période de temps.
                      Pour ce qui est des risques environnementaux, il a précisé que ceux-ci sont « maîtrisés ». « Il est vrai que le débat se concentre sur cette question. Je tiens à affirmer que les zones de fracturations du gaz de schiste ne sont pas des zones urbaines, et ce sont des forages très profonds également.
                      Donc ce n’est pas le même débat que celui qui existe en Europe. Si on aura à remettre en cause cette approche, je dirais que pour être honnête il faut remettre en cause toute l’industrie y compris l’agroalimentaire, l’industrie pharmaceutique et pétrolière. On a affaire aux mêmes opérations et au même concept. Il n’y a donc aucun danger », rassure-t-il.
                      Kafia Ait Allouache
                      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                      • #12
                        publié par solas le 26/05/2014

                        Exploitation des gaz de schiste en Algérie ou la destruction de son avenir social et économique.

                        http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=320926

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                        • #13
                          il faut ecouter l avis de tout le monde
                          The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                          • #14
                            exacte, je voulais simplement enrichir le topic

                            les 2 theses se valent

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                            • #15
                              khald
                              cne

                              etait ce pas mieux avant boutef?
                              avant lui les caisses étaient vides et le pays plongé dans un chaos sécuritaire. il avait tout pour faire de l'Algérie une grande puissance, mais il a lamentablement échoué ...

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