A chaque fois que le régime des Bouteflika est en mauvaise posture, celui qu’il présente comme son pire ennemi est là pour lui offrir l’alibi tant espéré : la monarchie marocaine qui serait la pire des menaces extérieures?.
Au début du mois de mai 2013, quelques jours après l’hospitalisation du président algérien Abdelaziz Bouteflika, Hamid Chabat, Secrétaire général du Parti de l’Istiqlal, a appelé, devant 100 000 militants participant à un festival populaire organisé sur l’avenue-an-Nasr à Rabat, à lancer une offensive militaire à l’encontre de l’Algérie afin de récupérer les territoires de Tindouf et Béchar. Il s'agit « des territoires marocains colonisés par l’Algérie » . Le chef de l'Etat étant hospitalisé au Val-de-Grâce pour une AVC, les hautes sphères du pouvoir algérien avaient commencé à évoquer l’application de l’article 88 de la constitution relatif à la vacance du pouvoir et à la préparation de la succession.
Appel à la guerre
Ce même Hamid Chabat récidive quelques mois plus tard, dans une déclaration rendue publique le lundi 28 octobre 2013 par le gouvernement marocain stipulant : « devant la 4ème commission de l’ONU, chargée de la décolonisation des territoires occupés, l’Etat marocain doit porter l’affaire de ses territoires du Sahara oriental, spoliés par l’Algérie ». Le Président était absent lors de la célébration du 59ème anniversaire du déclenchement de la guerre de libération alors même qu'une manifestation hostile à l’Algérie avait lieu au siège du consulat d’Algérie à Casablanca au cours de laquelle l’emblème algérien a été arraché et brûlé par un jeune manifestant sous le regard complice des policiers marocains.
Le même scénario s'est reproduit, ces derniers jours. Le ministre des Affaires étrangères, salaheddine Mezouar, s’en prend à l’Algérie en raison de son refus d’ouvrir la frontière entre les deux pays et l’accuse d’être à l’origine de la paralysie de l’Union du Maghreb. L’occasion est propice pour le cercle présidentiel algérien de crier au complot et au danger extérieur. La meilleure manière de détourner l’opinion de l’absence du président Bouteflika de la scène politique depuis le 5 juillet et notamment de la cérémonie de présentation de vœux à l’occasion de la fête de l’Aïd El-Fitr qui marque la fin du Ramadhan. Une cérémonie dont l'annulation est injustifiable, sauf en cas de situation urgente.
Une frontière passoire
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, les autorités algériennes répliquent timidement aux attaques verbales marocaines. Tout récemment, c’est un « haut diplomate » du ministère algérien des Affaires étrangères qui réplique sous le sceau de l’anonymat. Un fait unique dans les annales de la diplomatie internationale. C’est comme si les Algériens se refusaient de hausser le ton face au voisin marocain. Cependant, il persiste à refuser d’ouvrir une frontière que les trafiquants de canabis franchissent allègrement tout au long de l’année. «Au total, 95 592,973 kg de résine de cannabis ont été saisies durant les six premiers mois de l'année en cours, contre 70 202,043 kg durant la même période de l'année 2013», a indiqué le directeur général par intérim de l'Office algérien de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLDT), Mohamed Benhalla, dans un entretien à l'Agence officielle de presse (Algérie Presse Service).
Les propriétés des Bouteflika au Maroc
Les trafiquants des produits de première nécessité et de carburant sont les autres bénéficiaires de la fermeture de la frontière algéro-marocaine décidée en 1994 par les autorités algériennes. Des autorités qui sont pour grand nombre d’entre elles d’origine marocaine ou native du Maroc. C'est le cas par exemple des Bouteflika qui possèdent à Oujda de nombreux biens légués par leur père.
Il faut rappeler que Ahmed Bouteflika Ben El-Mostefa (né à Nedroma en 1898 été décédé à Oujda en en 1958) alors qu’il résidait à El-Kissaria d’Oujda avait acquis des biens immobiliers dont une propriété appelée Tahenia d’une superficie de 92 m2 et enregistrée au service de la conservation de la propriété foncière sous le numéro 6700 le 8 avril 1944. Deux autres propriétés ont été acquises par Ahmed Bouteflika, l’une appelée « Tafkiria » d’une superficie de 241 m2 et l’autre appelée « Ouarda 3» d’une superficie de 235 m2 répertoriée sous le numéro 6035. L’une de ces propriétés fait actuellement l’objet d’un contentieux juridique opposant Saïd Bouteflika (gérant du patrimoine familial) à l’un de ses locataires qui refuse de payer le loyer depuis plusieurs mois selon le site marocain medias24.com qui publie les titres de propriété de ces biens.
Alors qu’on ne cesse de montrer le Maroc comme l’ennemi numéro un des Algériens, il faut se demander pourquoi le chef de l’Etat algérien et sa famille ne vendent pas leurs biens marocains.
mondafrique.com
Au début du mois de mai 2013, quelques jours après l’hospitalisation du président algérien Abdelaziz Bouteflika, Hamid Chabat, Secrétaire général du Parti de l’Istiqlal, a appelé, devant 100 000 militants participant à un festival populaire organisé sur l’avenue-an-Nasr à Rabat, à lancer une offensive militaire à l’encontre de l’Algérie afin de récupérer les territoires de Tindouf et Béchar. Il s'agit « des territoires marocains colonisés par l’Algérie » . Le chef de l'Etat étant hospitalisé au Val-de-Grâce pour une AVC, les hautes sphères du pouvoir algérien avaient commencé à évoquer l’application de l’article 88 de la constitution relatif à la vacance du pouvoir et à la préparation de la succession.
Appel à la guerre
Ce même Hamid Chabat récidive quelques mois plus tard, dans une déclaration rendue publique le lundi 28 octobre 2013 par le gouvernement marocain stipulant : « devant la 4ème commission de l’ONU, chargée de la décolonisation des territoires occupés, l’Etat marocain doit porter l’affaire de ses territoires du Sahara oriental, spoliés par l’Algérie ». Le Président était absent lors de la célébration du 59ème anniversaire du déclenchement de la guerre de libération alors même qu'une manifestation hostile à l’Algérie avait lieu au siège du consulat d’Algérie à Casablanca au cours de laquelle l’emblème algérien a été arraché et brûlé par un jeune manifestant sous le regard complice des policiers marocains.
Le même scénario s'est reproduit, ces derniers jours. Le ministre des Affaires étrangères, salaheddine Mezouar, s’en prend à l’Algérie en raison de son refus d’ouvrir la frontière entre les deux pays et l’accuse d’être à l’origine de la paralysie de l’Union du Maghreb. L’occasion est propice pour le cercle présidentiel algérien de crier au complot et au danger extérieur. La meilleure manière de détourner l’opinion de l’absence du président Bouteflika de la scène politique depuis le 5 juillet et notamment de la cérémonie de présentation de vœux à l’occasion de la fête de l’Aïd El-Fitr qui marque la fin du Ramadhan. Une cérémonie dont l'annulation est injustifiable, sauf en cas de situation urgente.
Une frontière passoire
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, les autorités algériennes répliquent timidement aux attaques verbales marocaines. Tout récemment, c’est un « haut diplomate » du ministère algérien des Affaires étrangères qui réplique sous le sceau de l’anonymat. Un fait unique dans les annales de la diplomatie internationale. C’est comme si les Algériens se refusaient de hausser le ton face au voisin marocain. Cependant, il persiste à refuser d’ouvrir une frontière que les trafiquants de canabis franchissent allègrement tout au long de l’année. «Au total, 95 592,973 kg de résine de cannabis ont été saisies durant les six premiers mois de l'année en cours, contre 70 202,043 kg durant la même période de l'année 2013», a indiqué le directeur général par intérim de l'Office algérien de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLDT), Mohamed Benhalla, dans un entretien à l'Agence officielle de presse (Algérie Presse Service).
Les propriétés des Bouteflika au Maroc
Les trafiquants des produits de première nécessité et de carburant sont les autres bénéficiaires de la fermeture de la frontière algéro-marocaine décidée en 1994 par les autorités algériennes. Des autorités qui sont pour grand nombre d’entre elles d’origine marocaine ou native du Maroc. C'est le cas par exemple des Bouteflika qui possèdent à Oujda de nombreux biens légués par leur père.
Il faut rappeler que Ahmed Bouteflika Ben El-Mostefa (né à Nedroma en 1898 été décédé à Oujda en en 1958) alors qu’il résidait à El-Kissaria d’Oujda avait acquis des biens immobiliers dont une propriété appelée Tahenia d’une superficie de 92 m2 et enregistrée au service de la conservation de la propriété foncière sous le numéro 6700 le 8 avril 1944. Deux autres propriétés ont été acquises par Ahmed Bouteflika, l’une appelée « Tafkiria » d’une superficie de 241 m2 et l’autre appelée « Ouarda 3» d’une superficie de 235 m2 répertoriée sous le numéro 6035. L’une de ces propriétés fait actuellement l’objet d’un contentieux juridique opposant Saïd Bouteflika (gérant du patrimoine familial) à l’un de ses locataires qui refuse de payer le loyer depuis plusieurs mois selon le site marocain medias24.com qui publie les titres de propriété de ces biens.
Alors qu’on ne cesse de montrer le Maroc comme l’ennemi numéro un des Algériens, il faut se demander pourquoi le chef de l’Etat algérien et sa famille ne vendent pas leurs biens marocains.
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