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Le grand mufti d'Arabie saoudite qualifie les éléments de l'état islamique d'«ennemi numéro un de l'islam»

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  • Le grand mufti d'Arabie saoudite qualifie les éléments de l'état islamique d'«ennemi numéro un de l'islam»

    Le grand mufti d'Arabie saoudite, Abdel Aziz Al-Cheikh a qualifié hier, les membres du groupe l'Etat islamique (EI) et du réseau Al-Qaïda d'«ennemi numéro un de l'islam». «Les idées d'extrémisme, de radicalisme et de terrorisme (...) n'ont rien à voir avec l'islam et (leurs auteurs) sont l'ennemi numéro un de l'islam», a souligné dans un communiqué le mufti qui a cité l'Etat islamique en Irak et en Syrie, ainsi qu'Al-Qaïda. Le grand mufti a ajouté que «les musulmans sont les principales victimes de cet extrémisme, comme en témoignent les crimes perpétrés par le soi-disant EI, Al-Qaïda et les groupes qui leur sont liés». Depuis le 9 juin, l'EI s'est emparé de pans entiers du territoire de l'Irak. Selon des responsables irakiens et des témoins, les membres de l'EI ont commis plusieurs massacres dans les régions conquises, notamment dans le nord du pays où ils ont tué des dizaines de personnes appartenant à la minorité yazidie. Al-Qaïda est également présente dans plusieurs pays notamment en Irak et en Afghanistan, en ayant recours aux attaques armées et aux attentats à la bombe.
    LESOIR
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Après avoir nourri les contradictions et l’ambivalence face aux fous de l’«Etat islamique»: L’Arabie saoudite redoute l’effet boomerang

    «Manger avec le loup et pleurer avec le berger», un proverbe algérien qui s’applique parfaitement à l’Arabie saoudite. Fallait-il une fatwa pour saisir les risques que représente l’Etat islamique ? Ainsi, le grand mufti d’Arabie saoudite, Abdel Aziz Al Cheikh, a violemment dénoncé hier les djihadistes de l’Etat islamique (EI) et d’Al Qaïda, les qualifiant d’« ennemi numéro un de l’Islam».

    «Les idées d’extrémisme, de radicalisme et de terrorisme (…) n’ont rien à voir avec l’islam et (leurs auteurs) sont l’ennemi numéro un de l’islam », a décrété le mufti dans un communiqué, citant nommément l’Etat islamique en Irak et en Syrie, ainsi qu’Al Qaïda. « Les musulmans sont les principales victimes de cet extrémisme, comme en témoignent les crimes perpétrés par l’EI, Al Qaïda et les groupes qui leur sont liés », a-t-il ajouté, en citant un verset du Coran appelant à « tuer » les auteurs d’actes préjudiciables à l’islam. Cette prise de position du sommet de la hiérarchie religieuse saoudienne reflète l’hostilité des milieux religieux en Arabie saoudite envers les djihadistes de l’EI, connus pour leur brutalité. L’Arabie saoudite est un royaume sunnite qui applique une version rigoriste de l’islam. Le pays abrite les deux plus hauts lieux saints de l’islam. Les djihadistes de l’EI, déjà bien implantés en Syrie, ont lancé une offensive en Irak le 9 juin et ont conquis rapidement une grande partie des territoires sunnites du pays. « Dans les circonstances que vit la nation islamique, plusieurs pays sont déstabilisés» par des extrémistes qui, au nom de la religion, «divisent les musulmans», a déploré le mufti saoudien. Or, a-t-il prévenu, « il n’y a pas en islam de crime plus grand, après l’hérésie, que de diviser les musulmans ». Il a prôné « la tolérance qui a été à l’origine de la propagation et de la pérennité de l’islam ». Le 29 juin, le roi Abdallah d’Arabie saoudite avait dit rejeter l’extrémisme religieux, promettant d’empêcher qu’une « poignée de terroristes qui, utilisant l’islam à des fins personnelles, terrifient les musulmans ou portent atteinte à notre patrie », dans une référence aux djihadistes en Irak et en Syrie. Manifestement, l’Arabie saoudite sent le retour du boomerang. Pourtant, l’Arabie saoudite et le Qatar, ainsi que d’autres monarchies du Golfe, ont bel et bien financé la déstabilisation de la Syrie et de l’Irak pour en finir avec les deux seuls Etats laïques dans la région du Moyen-Orient. L’Arabie saoudite et ses alliés du CCG ont manipulé, instrumentalisé et financé les sunnites en Irak, dans l’espoir de fragiliser les chiites irakiens et réduire ainsi l’influence de l’Iran dans la région arabe. L’Arabie saoudite et le Qatar n’ont-ils pas béni l’attaque israélienne contre le Hezbollah au Liban dans l’espoir de mettre hors d’état de nuire le seul allié de l’Iran au Liban ? Au fait, qui a déstabilisé la Syrie, la Libye et l’Egypte ? Qui a financé ces guerres civiles destructrices appelées « printemps arabes » ? Qui a soutenu et alimenté le terrorisme en Algérie durant les années quatre-vingt-dix ? Qui a exporté une idéologie rétrograde, moyenâgeuse dans l’espoir de dominer le monde musulman et le soumettre au diktat de l’Occident ? On peut s’interroger à volonté sur les drames des pays musulmans, à commencer par l’Afghanistan et le financement dans les années quatre-vingts des djihadistes, rebaptisés El Qaïda, Daech et EI, que le mufti, qui a décrété illicites les manifestations de soutien à Gaza, condamne aujourd’hui et qualifie d’ennemi numéro un de l’islam. Instrument par excellence des Etats-Unis, l’Arabie saoudite voit son alliance stratégique avec Washington s’effilocher au profit d’un Iran qui revient progressivement sur la scène internationale pour s’imposer, à terme, comme une puissance régionale face à la Turquie qui se veut le leader du monde sunnite. Sans génie et comptant uniquement sur ses pétrodollars, l’Arabie saoudite se rend compte que son leadership est sérieusement menacé. Ces tergiversations de la 25e heure s’apparentent à un baroud de déshonneur qui fait tressaillir le roi Fayçal dans sa tombe.



    Auteur: Abdelkrim Ghezali
    REPORTERS.DZ
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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    • #3
      Il y a à peine quelques mois, l'ennemi numéro 1 de l'islam pour eux était le chiisme oeilfermé

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      • #4
        L'ennemi numéro un de L'islam dépend du degré de menace que représente cet ennemi vis a vis des intérêts seoudiens.
        Hier c'était les chiites, aujourd'hui ce sont les combattants da3echiens.
        la facture sera payée par les centaines de milliers de morts.
        ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
        On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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        • #5
          Al saoud de Nadjd se sentent menaçé, leurs trone est sur un ventilateur, da3ech va t elle se laisser faire avec ses fatawas contre, les injustes vond s'opposer et s'entretuer idéologiquement et militairement et s'auto détruire

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          • #6
            Le grand mufti d'Arabie saoudite qualifie les éléments de l'état islamique d'«ennemi numéro un de l'islam»
            Hier, ils etaient les defenseurs de l'islam quand ils s'attaquaient à la Syrie et au president Bachar, aujourd'hui ils sont les ennemis de l'islam parce qu'ils s'attaquent à l'Irak, demain qui sait encore ....

            Moi je dirai tout leur revient comme un boomerang.

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            • #7
              Le Daech en nous

              Le grand mufti d'Arabie Saoudite, Abdel Aziz Al-Cheikh, a fait une découverte, le Daech ou l'Etat islamique est un mouvement extrémiste, terroriste, criminel intolérant, diviseur… Il a donc décidé de le condamner et de le pourfendre sur le mode «classique» que ce ne sont pas des vrais musulmans mais des kharijites…
              Littéralement ceux qui sont sortis de la communauté, les «premiers séditieux», ceux qui ne font plus partie de nous… Ils «n'ont rien avec l'Islam», a-t-il dit, ils sont «l'ennemi numéro 1» des musulmans.

              Le grand mufti s'est mis dans la «ligne». Depuis que le roi Abdallah d'Arabie Saoudite a critiqué le «silence et la paresse» des oulémas sur la menace du Daech, le mufti se rattrape. En reprenant le discours éculé du Daech ou Al-Qaïda qui seraient un «phénomène étranger (Gharib) à nos sociétés».

              Comme si les «idées» frustres et moyenâgeuses du Daech étaient tombées du ciel, comme si elles n'étaient pas le produit «fini» d'un travail, patient et fortement financé, des religieux saoudiens.

              Sur les réseaux sociaux, on a également cette tendance à «externaliser» le Daech, à le mettre sous le compte d'un «complot américain». On a même inventé des propos, faux et totalement farfelus, à Mme Hillary Clinton, disant que les Américains «ont créé Daech»

              . Les Etats-Unis ont de lourdes responsabilités dans ce qui arrive à l'Irak et dans toute la région. Ils ont détruit un Etat, très imparfait, dissous une armée qui aurait été bien utile et ont ouvert un grand boulevard aux djihadistes qui, c'est le cas de le dire, étaient bien «étrangers» à l'Irak.

              Mais les idées du Daech ne sont pas venues de «l'étranger», elles n'ont pas été concoctées par la CIA. Elles sont diffusées continuellement par les religieux saoudiens et apparentés dont les visions étriquées ont été amplifiées par l'argent et les satellites.

              Ceux qui font le Daech n'avaient pas à inventer des «idées», elles sont servies depuis au moins trois décennies par l'Etat le plus riche du monde. Que cet Etat islamique s'installe entre l'Irak et la Syrie, n'est pas non plus étranger au soutien multiforme apporté aux djihadistes prenant le chemin de l'Irak et du Levant. Rien n'est étranger dans le Daech. Comme le souligne avec une noire et rageuse ironie, dans le journal électronique raialyoum.com, l'écrivain irakien Ali Al-Sarraf, Daech n'invente rien, il pratique à ciel ouvert ce que les régimes et les gouvernants font de manière discrète.

              Car on fait effectivement du Daech quand on combat de manière routinière et brutale les libertés, quand on refuse la citoyenneté, quand on méprise le savoir, quand on entretient la détestation des femmes dès l'enfance, quand on diffuse, méthodiquement à travers les médias satellitaires, la haine des chiites et des autres. «Chacun est Daech et tout un chacun est responsable de la Daichia», assène l'écrivain.

              Massacrer, tuer des innocents, écraser les femmes, persécuter des minorités, tout cela n'a rien d'étranger à ce qui se passe chez nous, sous les gouvernances autoritaires et violentes. La seule différence est que Daech ne se cache pas en le faisant, il tient au contraire à le diffuser.

              Il devient presque superflu de se questionner sur «l'utilité» de ce type de mouvement pour les ingérences étrangères, pour les jeux de l'Empire dans l'orchestration du chaos présumé créateur. C'est la vocation des Etats qui ont la puissance et la capacité de se projeter sur le long terme de profiter de toutes les situations et même de les créer sans se soucier du prix payé par les populations.

              «Celui dont la culture, le comportement et la barbarie sont les mêmes que ceux de Daech ferait preuve de la plus haute hypocrisie s'il lui jette la pierre», écrit Ali Al-Sarraf
              .
              Il serait en effet trop facile par une simple dénonciation du roi et du mufti d'absoudre l'Arabie Saoudite de son rôle hyper-négatif dans la fabrication de générations entières d'esprit borné et haineux.


              Le «Califat» n'a pas d'avenir mais le Daech est en nous. Il est semé et amplifié par les autoritarismes qui entravent l'évolution des sociétés.

              Le Daech est notre problème à tous. Et l'establishment religieux et le pouvoir saoudien font partie du problème.

              Le quotidien d Oran
              Les rois sans exception ont senti la chaleur s approche de leur trône ..
              A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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              • #8
                Moi je dirai tout leur revient comme un boomerang.
                Darouha byedihoum yfekkouha b sennihoum comme on dit, le trone des saouds de Nadjd est appeler à disparaitre, quelle bonne nouvelle, la délivrance s'approche de plus en plus wel hamdoullah

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                • #9
                  Le grand mufti d'Arabie saoudite, Abdel Aziz Al-Cheikh a qualifié hier, les membres du groupe l'Etat islamique (EI) et du réseau Al-Qaïda d'«ennemi numéro un de l'islam».
                  Il faut condamner à haute voix et sans ambiguïté aucune, cette bande de barbares se réclamant de l'islam.

                  Et dire que l'occident était à deux doigts de leur fournir armes et soutien lorsque ces mêmes barbares "guerroyaient" en Syrie. Heureusement que les russes avaient appris la leçon libyenne !!!

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                  • #10
                    Et dire que l'occident était à deux doigts de leur fournir armes et soutien lorsque ces mêmes barbares "guerroyaient" en Syrie.
                    Tu mélanges Jawzia... L'Occident n'a jamais voulu donné d'armes à Da`ech... Tu confonds avec l'ALS. SI tu veux savoir Da`esh fait même la guerre à Al Qaïda en Syrie (jabhat annuSrâ)! Ce qui les fait tous bouger leur derrière est le fait qu'ils gagnent beaucoup de terrain, qu'ils se rapprochent des puits kurdes et qu'ils remettent en cause les accords de Sykes-Picot!
                    Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? S21 V30

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                    • #11
                      je croyez que cetait israel
                      mais bon comme la dit un politique japonais les arabe savent que allah ouakhbar et sur tuer entre eux

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                      • #12
                        Tu mélanges Jawzia... L'Occident n'a jamais voulu donné d'armes à Da`ech... Tu confonds avec l'ALS.
                        Une bonne partie de ce qui constitue Da'ech combattait en Syrie. Et lorsque les occidentaux (plus les qataris et saoudis) allaient fournir les armes, je ne pense pas qu'ils allaient exiger la carte d'adhésion à telle ou telle faction. Ces barbares auraient eu leur butin d'une manière ou d'une autre.

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                        • #13
                          Mieux vaut tard que jamais.

                          il y a peu, on reprochait aux pays musulmans leur silence face aux crimes de Daech.
                          La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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                          • #14
                            Voici des rapports russes qui prouvent que ceux qui aident et financent et arment Da3ech sont Saoudiya, La Turquie et la Jordanie

                            http://www.wattan.tv/ar/news/102467.....eKMD6Uv1.dpuf

                            Qu'ils ne mentent pas à eux meme, les saouds charlatans sont des financeurs des terroristes, malheur à eux tous

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                            • #15
                              la finaliter cest une guerre iran arabie saoudite
                              ses deux pay se deteste trop et il existe trop de conflit indirect entre eux (chiite sunnite)

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