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L'obésité toucherait plus de la moitié des algériennes

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  • L'obésité toucherait plus de la moitié des algériennes

    Une récente étude présentée lors du congrès des nutritionnistes du Maghreb, tenu en ce début de semaine en Tunisie, a mis en évidence des chiffres alarmants des cas d’obésité en Algérie. En effet, selon une enquête régionale, 53 % des femmes algériennes sont obèses ou en surpoids contre 36 % pour les hommes.

    Des médecins et des nutritionnistes du Maghreb ont, lors de ce congrès, tenu à l’initiative de l’Association des sciences de la nutrition (ATSN) avec des médecins français et britanniques, mis en exergue l’urgence de combattre l’obésité, notamment infantile, qui ne cesse de progresser dans la région.

    Des experts d’Algérie, de Libye, du Maroc et de Tunisie ont évoqué une nécessaire «réhabilitation» de l’activité physique dans les villes, surtout chez les femmes, qui forment les plus gros contingents d’obèses. Selon une autre étude, effectuée celle-ci par le professeur Kemali du service d’endocrinologie de l’hôpital central de l’armée de Aïn Naâdja, «l’obésité, longtemps ignorée dans notre pays, peut représenter dans les années à venir un véritable problème de santé publique».

    C’est pourquoi des mesures préventives doivent être envisagées et être essentiellement «basées sur l’information de la population sur les effets néfastes de l’obésité sur la santé et de l’efficacité d’une alimentation moins riche en calories, associée à une activité physique régulière».

    «L’Algérie, comme les autres pays du Maghreb, en plein essor économique, n’est pas épargnée par ce fléau des temps modernes, comme le montrent les résultats de cette enquête portant sur un millier de personnes non sélectionnées d’un quartier d’Alger», affirme le professeur.

    Il ne manquera pas de relever dans ce sens que «l’état d’obésité est lié à de nombreuses pathologies dont certaines sont très graves». D’autant plus que toutes les études confirment que l’espérance de vie des obèses est réduite et que la morbi-mortalité augmente parallèlement à l’excès pondéral à tel point que certaines compagnies d’assurances américaines exigent des obèses une prime pour couvrir ce risque.

    L’étude du professeur Kemali révèle que près de la moitié de notre population présente une obésité, 1/3 accuse un surpoids, 15,1 % ont un excès pondéral franc et 1,2 % une obésité morbide. Aussi, le niveau socio-économique, étudié indirectement à partir du niveau d’instruction, montre qu’une obésité est cinq fois plus fréquente chez les personnes illettrées que chez celles ayant un niveau d’études supérieures.

    Les pathologies artérielles représentées par les accidents vasculaires cérébraux, les coronaropathies, sont nettement plus fréquentes chez l’obèse. Cette étude démontre également que 34 % des hypertendus sont obèses, soit un chiffre de 2,3 fois plus élevé que dans la population générale.

    Concernant le diabète, il est deux fois plus fréquent chez les obèses. Dans une déclaration à l’AFP, le président de l’ATSN, M. Khemaies Nagati, a précisé que, lors de ce congrès, «l’accent a été mis essentiellement sur l’urgence de mettre en route des programmes nationaux de prévention de l’obésité infantile dans tous les pays du Maghreb où ils font encore défaut».

    L’obésité toucherait entre 3 et 5 % des enfants au Maghreb. Ce taux atteint 10 % si on compte les enfants en surpoids, à la limite de l’obésité, a ajouté cet endocrinologue. «Un enfant en surpoids a tous les risques de devenir un jeune ou un adulte obèse», précisa-t-il.

    Outre les insuffisances de la prévention, les changements socio-économiques, la surconsommation attisée par la publicité et la sédentarité sont globalement incriminés dans la propagation de ce fléau, source de maladies graves et coûteuses pour les budgets de la santé.

    Malheureusement, l’obésité n’est toujours pas perçue comme une maladie dans certaines régions de notre pays où la population prend, par ignorance, ce phénomène pour des signes apparents de prospérité et de richesse !!

    source : le jeune indépendant

  • #2
    Les modifications de l'alimentation sont en partie aussi responsable de ce fleau. L'arrivée des produits industrialisés enrichis en sucre et la mode des fast food n'arrange rien.
    Si les femmes sont les plus touchées, c'est aussi parce que se sont celles qui ont le moins d'activité physique.

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    • #3
      les raisons sont multiples !

      ah oui ? Les algeriennes deviennent de plus en plus obéses ! bizzare ! si c'est vraiment le cas il n'y a qu'une éxplication à ce nouveau phenomene ! elles doivent planer dans le bonheur ! on les respecte , on leur donne tous les droits puisque elles on les considére comme des citoyennes à part entiére , la preuve est quand une algérienne divorce , elle ne se retrouve jamais dans le rue avec ses enfants , le juge trouve toujours le moyen de partager de maniére juste et équitable les biens conjugaux ! les algériennes ne se plaignent pas de la polygamie ! ni de mauvais traitements ni des harcellements moraux ou sexuels , encore moins de la misogynie !
      on nous traite de bonnes à faire à manger , à plier le linge à patienter que l'epoux ou le petit copain soit gentil avec nous ! on ne montre pas du doigt les filles célibataires , on ne les accuse pas de ne pas savoir amadouer la gente masculine pour se faire passer la bague au doigt ! tout s'éxplique ! si je ne suis pas obése c'est que je dois trouver que la société qui m'entoure est cruelle et les choses ne s'arangent pas ! loin de là !
      Dernière modification par dianaain, 03 novembre 2006, 22h26.
      Moi j'ai un orgue de barbarie
      Et je vais pourrir leur pays !! Raphaël

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      • #4
        l'obésité n'est pas une maladie des pays riches ?

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        • #5
          l'obésité n'est pas une maladie des pays riches ?
          Ca coute plus cher de manger 1000 calorie en petit poie que 1000 calorie en fritte.

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          • #6
            En plus de la sédentarité et du manque d'informations en faveur d'une alimentation saine, il y a l'aspect culturel répandu chez nous et qui veut qu'une femme en surpoids est une femme en bonne santé. C'est notamment le cas dans les villages de l'Algérie profonde où la femme en surpoids est préférée à la femme "maigre" car jugée potentiellement plus féconde et donnera naissance à des enfants en bonne santé.

            Face à cette pression socio-culturelle, beaucoup de femmes ne résistent pas à la tentation de prendre quelques kilos...

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            • #7
              c'est alarmant!
              la mal bouf, les jeunes manges n'importe quoi, meme les plus agés!
              il suffit d'aller au bled pour voir que tout le monde vous propose gazouze, patisserie, 1 kg de sucres dans le café........

              Seul solution: Sport+ reprendre les habitude alimentaire des plus jeunes!!!
              un grand marché à prendre pour ceux qui aurait des solutions

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              • #8
                oui le problème c'est la malnutrition et la sédentarité. Que mangent les algériennes à midi , un sandwich frittes-omelette-viande hachée avec plein de mayonnaise + boisson gazeuse. ; au petit dej et au gouter ( oui le goûter chez nous c'est pas résévé aux enfants) c'est biscuits fourrés +café au lait sucré à outrance. et le diner , c'est un plat de chez nous bien gras . Alors , l'obésité c'est un résultat logique.

                A
                Dernière modification par amoula, 11 novembre 2006, 12h27.
                “The need to impress others causes half the world's woes. Don't add to them. Be real, not impressive." Vernon Howard

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                • #9
                  ! sa fait beaucoup , une algerienne sur deux est obèse !?

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