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En opération de ratissage du maquis de Djaouna, au début de cette semaine, aux Issers, à 25 kms à l'Est du chef-lieu de wilaya, des éléments d'une patrouille de l'ANP ont découvert un cadavre en état de décomposition avancé. Selon des informations recoupées, il s'agirait là d'un terroriste, d'autant que les militaires ont retrouvé, près de ce corps putréfié, un fusil d'assaut de type kalachnikov et deux téléphones portables ayant chacun reçu une série d'appels.
Agé d'une trentaine d'années, ce sanguinaire faisait partie apparemment d'une seriate d'El-Arkam dont les groupuscules sévissent encore, a-t-on signalé, dans les monts de Beni- Amrane, de Si-Mustrapha et dans les sous-bois de Oued-Isser. Il aurait été abattu lors d'une opération militaire ayant eu pour théâtre cette forêt de Djaouna, il y a environ trois semaines. Les artilleurs de l'ANP avaient alors pilonné à l'arme lourde, durant plusieurs heures, par intermittence, le maquis précité. Des dizaines d'obus de gros calibre ont été lancés, comme à l'accoutumée, en direction de certains coins où l'on suspectait la présence de terroristes.
Une casemate à été démolie suite à ce pilonnage. Les soldats de l'ANP auraient trouvé un lot de médicaments et des effets vestimentaires dans ce refuge qui pouvait être utilisé, aussi, comme atelier de fabrication de bombes artisanales. Les militaires, qui ont déposé le cadavre de ce terroriste dans la morgue d'un hôpital de la périphérie en vue de son identification, ont également renforcé leur dispositif de surveillance au niveau d'autres zones sensibles de l'Est et du Sud-est de la wilaya. Pour rappel, pas moins de 25 terroristes y ont été mis hors d'état de nuire, entre janvier et juillet derniers, en plus du démantèlement de pas moins de quatre réseaux de soutien à l'ex-GSPC. Les plus importantes opérations ont eu lieu à Timezrit, Sidi Ali Bounab, Sidi-Daoud et Keddara.
Salim Haddou- La Dépêche de Kabylie
Agé d'une trentaine d'années, ce sanguinaire faisait partie apparemment d'une seriate d'El-Arkam dont les groupuscules sévissent encore, a-t-on signalé, dans les monts de Beni- Amrane, de Si-Mustrapha et dans les sous-bois de Oued-Isser. Il aurait été abattu lors d'une opération militaire ayant eu pour théâtre cette forêt de Djaouna, il y a environ trois semaines. Les artilleurs de l'ANP avaient alors pilonné à l'arme lourde, durant plusieurs heures, par intermittence, le maquis précité. Des dizaines d'obus de gros calibre ont été lancés, comme à l'accoutumée, en direction de certains coins où l'on suspectait la présence de terroristes.
Une casemate à été démolie suite à ce pilonnage. Les soldats de l'ANP auraient trouvé un lot de médicaments et des effets vestimentaires dans ce refuge qui pouvait être utilisé, aussi, comme atelier de fabrication de bombes artisanales. Les militaires, qui ont déposé le cadavre de ce terroriste dans la morgue d'un hôpital de la périphérie en vue de son identification, ont également renforcé leur dispositif de surveillance au niveau d'autres zones sensibles de l'Est et du Sud-est de la wilaya. Pour rappel, pas moins de 25 terroristes y ont été mis hors d'état de nuire, entre janvier et juillet derniers, en plus du démantèlement de pas moins de quatre réseaux de soutien à l'ex-GSPC. Les plus importantes opérations ont eu lieu à Timezrit, Sidi Ali Bounab, Sidi-Daoud et Keddara.
Salim Haddou- La Dépêche de Kabylie