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Dis-moi ce que tu manges, je te dirai comment tu vis

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  • Dis-moi ce que tu manges, je te dirai comment tu vis

    A force de tous vouloir vivre dans les villes, les hommes se détournent de ce dont il vont avoir le plus besoin dans les années à venir : la terre. Des Algériens proposent de revenir au bon sens de nos ancêtres et relancent l’agroécologie. Une tendance mondiale.


    Et si au lieu de jeter les épluchures de légumes à la poubelle, on les gardait pour fabriquer du compost ? Du quoi ? Du compost. Un engrais 100% naturel fabriqué à base des déchets verts décomposés, un terreau organique pour faire pousser, y compris sur les terrasses de savoureux légumes, des plantes aromatiques, des fleurs, etc. Si vous êtes persuadé que le compost et le jardinage, ce n’est pas pour vous, regardez un peu du côté de Cuba.

    Privée de tout par l’embargo décidé par les Etats-Unis en 1962, en particulier des produits chimiques, le gouvernement a développé, pour subvenir aux besoins de la population, un modèle d’agriculture urbaine unique au monde. Résultat : Cuba est aujourd’hui citée en exemple pour répondre aux défis du futur.

    «En 2050, nous serons 9 milliards sur la Terre, dont la moitié habitera dans des mégapoles, il faut dès maintenant s’interroger sur la façon dont on nourrira tout ce monde !» L’homme qui se pose aujourd’hui la question s’appelle Karim Rahal. Professeur à la faculté agro-vétérinaire de l’université de Blida, il lancera cette semaine, avec des amis, la première association d’agroécologie en Algérie.

    Générations

    Un comble quand on sait qu’un des pionniers de cette philosophie –vivre dans un monde plus respectueux de l’homme et de la terre– est d’origine algérienne : Pierre Rabhi, reconnu comme un expert international pour la sécurité alimentaire, a même participé à l’élaboration de la Convention des Nations Unies pour la lutte contre la désertification.

    En Algérie, où le débat sur l’auto-suffisance alimentaire est court-circuité par les lobbys de l’importation, où les pratiques agricoles intensives et le recours massif aux produits chimiques semblent la seule alternative à la professionnalisation du secteur, l’agroécologie veut relancer les bonnes habitudes des générations passées : préserver les sols en pratiquant l’assolement, développer une agriculture sans produits chimiques, préférer les semences locales aux importations de semences OGM.

    Yasmina Sellam applique certains de ces principes au quotidien. Après avoir passé trente ans dans l’enseignement, cette ingénieure agronome à la retraite consacre désormais son énergie à promouvoir les produits du terroir grâce à sa table d’hôtes à Bouchaoui, Dar Djeddi. «Avant, notre façon de manger respectait la nature. On doit y revenir», explique-t-elle en montrant les piments et la bergamote qui poussent dans son jardin. Le boulgour, elle part l’acheter à Médéa. L’huile de lentisque, dans l’est du pays. «Protéger les produits du terroir, c’est aussi protéger des métiers, des savoir-faire.»

    Au sein de l’association, il y a aussi Nadia Chouider, gérante d’une école maternelle Montessori, à El Mouradia, qui, «par sensibilité», a déjà «expérimenté beaucoup de choses avec les enfants : des plantations, de l’élevage». «Cette année, j’aimerais le faire de manière plus rigoureuse, précise-t-elle. On verra par exemple comment fabriquer du compost ou comment profiter des saisons. C’est une manière de semer des graines. D’établir des ponts entre l’enfant et la nature, un lien qui, pour certains, a été rompu.»

    Comment manger plus sainement ?

    - J’achète des fruits et des légumes de saison. Pas de courgette en décembre ! Les cultures sous serre, comme les cultures intensives, sont traitées avec des produits chimiques.

    - Je me méfie de ce qui est gros, beau et brillant (qui ont des chances de provenir de semences OGM) pour préférer les produits qui ne payent pas de mine.

    - Je diversifie les endroits où j’achète les fruits et les légumes pour ne pas risquer de consommer en grande quantité un produit très traité.

    - J’achète des produits du terroir au bled, chez des producteurs de confiance, ou bien chez les herboristes et magasins spécialisés, et qui sont le plus souvent de très bonne qualité naturelle (huile d’olive, couscous d’orge, mermez, tchicha, produits de dattes, de figues).

    - J’adhère à une AMAPB, qui est une sorte de contrat entre producteurs en qui j’ai confiance et des consom’acteurs qui s’organisent pour distribuer des paniers chaque semaine.

    Mélanie Matarese- El Watan

  • #2
    morjane,

    belle initiative....ici on a tous notre poubelle compost...maismon fait le tri ...

    Avec les terres disponibles, il est largement temps de se remttre à l agriculture.

    On parle d autosuffisance, de nutrition saine...les initiatives citées sont bonnes, j espère que cela va se develooper.
    Always on the sunny side.....

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    • #3
      Au sein de l’association, il y a aussi Nadia Chouider, gérante d’une école maternelle Montessori, à El Mouradia, qui, «par sensibilité», a déjà «expérimenté beaucoup de choses avec les enfants : des plantations, de l’élevage».
      Ah oui ya.. bonne initiative !.. pour les petits...
      Zidou 3almou même lakbar temma...gouloulhoum y'saj3o ezira3a ..
      L'importation même ta3 tchina! .. Ya khi ... Boujadi
      Dernière modification par absente, 22 août 2014, 23h51.

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