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Hikam de l'immam ahmad as-skandari.

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  • Hikam de l'immam ahmad as-skandari.

    SALAM


    Al-Hikam de L’Imâm Ahmad Ibn 'Atâ'illâh As-Sakandarî


    Al-Hikam

    Paroles de sagesses

    de L’Imâm Ahmad Ibn 'Atâ'illâh As-Sakandarî

    Chapitre 1


    - C'est signe que l'on compte sur ses propres oeuvres que d'espérer moins (de la Miséricorde divine) lors d'un faux-pas.

    - Ton désir de dépouillement (tajrîd), lorsque Dieu te maintient dans l'activité, provient d'un appétit caché. Désirer t'adonner à l'activité quand Dieu te maintient dans le dépouillement, c'est t'abaisser et abandonner un haut dessein.

    - Les aspirations spirituelles antécédentes ne percent pas les murailles du destin.

    - Décharge-toi (en ce qui concerne ta subsistance) de la direction de tes actes ; ce dont s'occupe pour toi un Autre, ne t'en occupe pas.

    - L'effort que tu déploies pour obtenir ce qui t'es garanti, et ta négligence à t'acquitter de ce qui t'est demandé montrent l'obscurcissement de ta clairvoyance.

    - Que le délai mis à t'accorder ce que tu as demandé par des prières insistantes ne cause pas ton désespoir ; l'exaucement de tes prières t'es garanti pour les choses qu'Il a choisi de t'accorder, et non pas pour celles que tu as choisies pour toi-même ; et elles te seront accordées au moment où Il le veut, et non pas au moment que tu souhaites.


    - Que ne te fasse pas douter de la promesse divine le fait qu'elle ne s'accomplit pas, même si le terme en est arrivé, afin que ce doute ne soit pas la cause d'une brèche dans ta clairvoyance et d'une extinction de la Lumière sise dans le repli secret de ton coeur.

    - Si Dieu t'ouvre un accès à la connaissance, muni de cette faveur, ne t'inquiète pas de la diminution de tes bonnes oeuvres. En effet Dieu ne t'a fait cette ouverture que parce qu'Il veut se faire connaître de toi. Ne sais-tu pas que cette voie vers la Connaissance est un don qu'Il t'accorde ; quant à tes oeuvres, ce sont des présents que tu Lui fais. quel rapport y a-t-il entre tes présents et le don qu'Il t'accorde ?

    - Les oeuvres se différencient selon la diversité des états qui se présentent.

    - Les oeuvres sont des silhouettes dressées dont l'âme est la pureté d'intention.

    - Enfouis ton existence sous le sol d'une vie obscure ; le germe issu d'une graine non enfouie ne parvient pas à produire des fruits.

    - Rien n'est plus profitable au coeur que l'isolement ; par lui, il entre dans l'arène de la méditation.

    - Comment un coeur pourrait-il être illuminé tant que les formes des choses existantes se reflètent dans son miroir ?

    - où comment pourrait-il entreprendre son voyage vers Dieu, s'il est entravé par la concupiscence ?

    - ou comment désirerait-il ardemment entrer dans la présence de Dieu sans s'être purifier de la souillure de son insouciance ?

    - ou comment espérerait-il comprendre la subtilité des mystères avant de s'être repenti de ses moindres fautes ?

    - L'univers tout entier est ténèbres ; seule l'éclaire l'appariation en lui de Dieu Réalité.

    - Qui regarde l'univers et ne voit Dieu Réalité ni en lui, ni près de lui, ni avant lui, ni après lui, est dépourvu de toute lumière : le soleil de la Connaissance est voilé pour lui par des nuages (que sont à ses yeux) les traces (de l'acte créateur).

    - Une des preuves de la Puissance victorieuse du Très-Haut est le fait qu'Il se voile à toi par ce qui n'a pas d'être en dehors de Lui.

    - Comment pourrait-on concevoir que quelque chose Le voile alors que c'est Lui qui manifeste toute chose ?

    - Comment pourrait-on concevoir que quelque chose Le voile alors qu'Il se manifeste par toute chose ?

    - Comment pourrait-on concevoir que quelque chose Le voile alors qu'Il se manifeste en toute chose ?

    - Comment pourrait-on concevoir que quelque chose Le voile alors qu'Il se manifeste à toute chose ?

    - Comment pourrait-on concevoir que quelque chose Le voile alors qu'Il est le Manifeste (az-zâhir) avant l'existence de toute chose ?

    - Comment pourrait-on concevoir que quelque chose Le voile alors qu'Il est plus manifeste que toute chose ?

    - Comment pourrait-on concevoir que quelque chose Le voile alors qu'Il est l'Unique, et qu'avec Lui n'existe nulle chose ?

    - Comment pourrait-on concevoir que quelque chose Le voile alors qu'Il est plus proche de toi que toute chose ?

    - Comment pourrait-on concevoir que quelque chose Le voile alors que, sans Lui, ne serait manifesté l'existence d'aucune chose ?

    - O merveille : comment peut apparaître l'Etre dans le néant ?

    - Ou encore, comment peut subsister le transitoire à côté de Celui qui a pour attribut l'Eternité (al-qidam, l'antériorité absolue) ?

  • #2
    SALAM

    Al-Hikam

    Paroles de sagesses

    de L’Imâm Ahmad Ibn 'Atâ'illâh As-Sakandarî

    Chapitre 2


    - Parfait ignorant est celui qui veut qu'à l'instar présent advienne autre chose que ce que Dieu y manifeste.

    - Remettre les bonnes oeuvres au temps du loisir, c'est une faute qui vient de la mollesse de l'âme.

    - Ne demande pas à Dieu qu'Il te sorte d'une situation pour t'employer dans une autre ! S'Il le voulait, Il t'y aurait employé sans te faire quitter la première.

    - Chaque fois que l'aspiration spirituelle de celui qui suit la voix s'arrête aux révélations qui lui sont faites, les voix de la réalité essentielle l'appellent et lui disent : "Ce que tu cherchent est au-delà". Chaque fois que la beauté apparente des choses créées s'offre à ses regards, leur réalité essentielle lui crie :"Nous ne sommes que séductions, ne sois donc pas impie !" (Qur'an II, 102).

    - Adresser une demande à Dieu, c'est douter de Lui ; si tu Le cherches, c'est qu'Il est absent pour toi ; chercher un autre que Lui, c'est insolence à Son égard, et si tu adresses à autre que Lui une demande, c'est la preuve que tu es éloigné de Lui.

    - A chaque souffle que tu émets, Il réalise en toi un de Ses décrets.

    - N'attends pas d'être débarrassé de tes tracas, car cela t'empêche d'être attentif à Lui dans la situation qu'Il t'a assignée.

    - Ne t'étonne pas de l'assaut des tracas tant que tu résides en cette demeures (terrestre) ; celle-ci ne peut procurer que ce qui convient à sa nature et répond à sa qualité.

    - Il n'y aura pas d'obstacle à l'obtention de ce que tu recherches en Dieu ; mais difficilement tu obtiendras ce que tu recherches pour toi-même.

    - C'est signe annonciateur du succès dans les dernières étapes que de s'en remettre à Dieu dès les premières.

    - Si tes débuts sont lumineux, la fin le sera également.

    - Ce qui est caché dans le tréfonds du coeur apparaît dans les manifestations extérieures.

    - Qu'il y a loin de celui qui Le prend pour preuve, à celui qui cherche à le prouver ! Celui qui le prend pour preuve, connaît la réalité conformément à son rang : il déduit toute chose de son origine. Ne cherche à Le prouver que celui qui n'est pas parvenu jusqu'à Lui : quand donc est-Il disparu qu'il soit nécessaire de Le prouver ? Quand s'est-il éloigné pour que ce soient les traces de Son action qui nous fassent parvenir jusqu'à Lui ?

    - "Que celui qui est dans l'aisance donne selon son aisance" (Qur'an LXV, 7) : tels sont ceux qui sont arrivés jusqu'à Lui. "Et que celui dont les ressources sont mesurées (donne selon ses moyens)" : tels sont ceux qui voyagent vers Lui.

    - Ceux qui voyagent vers Lui sont guidés par les lumières de leur orientation (tawajjuh). Ceux qui sont arrivés à Lui possèdent les lumières de la contemplation immédiate (muwâjaha). Les premiers appartiennent aux Lumières, tandis que les seconds possèdent les lumières, car ils appartiennent à Dieu et à nul autre. "Dis : Dieu; et laisse-les s'amuser au milieu de leurs occupations futiles" (Qur'an VI, 91).




    Chapitre 3
    - Observer les défauts cachés en toi vaut mieux pour toi que scruter les mystères qui te sont voilés.

    - Dieu Réalité ne t'est pas voilé. C'est toi qui es couvert d'un voile qui empêche ton regard de L'atteindre. En effet, si quelque chose pouvait Le voiler, ce voile Le couvrirait. Or, s'il était possible que quelque chose Le couvrît, son Etre serait limité comme par une enceinte. Or, qui cerne vainc. "Et c'est Lui l'Invincible qui domine Ses serviteurs" (Qur'an VI, 18).

    - Arrache-toi aux attributs de ta nature humaine (bashariyyah), qui s'opposent à ta qualité de serviteur parfait (ubûdiyyah), afin que tu puisses répondre à l'appel de Dieu Réalité et être proche de Sa présence.

    - La source de toute désobéissance, de toute négligence, de toute concupiscence, c'est le fait de n'être pas satisfait de soi-même.

    - Mieux vaut pour compagnon un ignorant mécontent de soi plutôt qu'un savant satisfait de lui-même. Que peut être la science d'un savant satisfait de lui-même, et quelle ignorance est celle de l'ignorant qui est mécontent de lui-même ?

    - Le rayonnement du cœur intelligence (baçîra) te fera constater Sa proximité de toi : l'oeil de cette intelligence te fera constater ta non-existence ('adam) en face de Son Etre et l'essence même de cette intelligence te rendra témoin de Son Etre. Tu ne verras alors ni ta propre existence, ni ta non-existence.

    -
    Dieu était et aucune chose avec Lui ; et Il est maintenant tel qu'Il a toujours été (hadîth).



    Chapitre 4

    - Que l'élan de ton aspiration n'aille pas d'autres que Lui : l'espoir ne se met qu'en l'être généreux (al karîm).

    - N'expose pas à autre que Lui un besoin qu'Il t'a envoyé. comment un autre que Lui pourrait-il enlever ce que Lui t'a imposé ? Celui qui ne peut se délivrer lui-même (d'un tourment), comment pourrait-il en soulager autrui ?

    - Si tu ne présumes pas de la bonté de Dieu pour la seule raison que la bonté est un de Ses attributs, reconnais-la dans la façon dont Il te traite ! T'a-t-il accoutumé à autre chose qu'à Ses bienfaits ? T'a-t-il accordé autre chose que Ses grâces ?

    - Ne voyage pas d'un monde créé à l'autre, car tu serais semblable à l'âne du moulin : il marche et rejoint le point d'où il est parti. Mais voyage, et quitte les mondes créés pour leur Créateur. "Certes, c'est auprès de ton Seigneur qu'est le point d'arrivée" (Qur'an LIII, 43).

    - Pense à ces paroles du Prophètes (sur lui paix et bénédiction !) : "Quiconque quitte son pays en vue de Dieu et de Son prophète parviendra jusqu'à eux.
    Qui le quitte visant un avantage de ce bas monde, l'obtiendra. Qui le quitte désirant une femme, l'épousera. Son exil atteindra le but qu'il s'est proposé en émigrant."

    - Comprends bien ces paroles du Prophète (sur lui paix et bénédiction !) : "Son exil atteindra le but qu'il s'est proposer en émigrant". Réfléchis à cela, si tu es intelligent et doué de compréhension !

    - Ne prends pas pour compagnon celui dont l'état ne te stimule pas, et dont les paroles ne te montrent pas la voie vers Dieu !

    - Il se peut que tu sois mauvais et que la fréquentation d'un homme plus mauvais que toi t'amène à te complaire à la pensée des bonnes actions que tu as accomplies.

    - Il n'est pas mince le mérite d'une bonne oeuvre émanant d'un coeur ayant renoncé (aux biens de ce monde).

    - Il n'est pas considérable le mérite d'une bonne oeuvre émanant d'un coeur désirant ardemment (ces biens).

    - La beauté des actions provient de la beauté des états d'âme (hâl), et la beauté des états d'âme vient de la confirmation dans les stations (maqâmât) où descendent (sur les coeurs les faveurs divines).

    - N'abandonne pas le rappel (dhikr) pour la raison que pendant que ta langue mentionne Dieu ton coeur n'est pas présent. En effet, plus grave serait l'absence complète de la mention de Dieu que sa mention sans participation du coeur.

    Commentaire


    • #3
      SALAM

      Al-Hikam

      Paroles de sagesses

      de L’Imâm Ahmad Ibn 'Atâ'illâh As-Sakandarî

      Chapitre 5




      - L'un des signes de la mort du coeur, c'est l'absence de tristesse après avoir négligé l'accomplissement d'un devoir, et l'absence de regret après avoir commis une faute.

      - Ne t'exagère pas l'énormité d'un péché au point que cela te fasse douter de la miséricorde de Dieu à ton égard. En effet, qui connaît le Seigneur considérera son péché comme petit en face de la générosité de Dieu.

      - Il n'est pas de faute légère en face de la justice de Dieu ; il n'en est pas de grande en face de Sa grâce.

      - Nulle bonne oeuvre n'a plus d'espoir d'être agréée de Dieu que celle que tu oublies et dont tu fais peu de cas.

      - Dieu ne t'envoie l'inspiration (wârid) qu'afin qu par celle-ci tu t'avances vers Lui.

      - Il t'envoie cette inspiration pour t'affranchir de la main des altérités et te libérer de l'esclavage des choses créées.

      - Il t'envoie l'inspiration pour te sortir de la prison de ton être vers le libre espace de la contemplation de Dieu.

      - Les Lumières sont les montures des coeurs et des consciences intimes (asrâr).

      - La Lumière est l'armée du coeur, de même que l'obscurité est l'armée de l'âme passionnelle. Lorsque Dieu veut faire triompher Son serviteur, Il envoie à son secours l'armée des Lumières et détourne de lui le torrent des ténèbres et des tracas.

      - La Lumière permet le dévoilement ; à la vue intérieur (baçîra) appartient le jugement, et au coeur la décision d'avancer ou de reculer.

      - Ne te réjouis pas d'une bonne oeuvre pour la raison qu'elle émane de toi ; mais réjouis-toi de ta bonne action pour la raison qu'elle résulte de la faveur que Dieu t'as accordé. "Dis : De la faveur de Dieu, de Sa grâce, que de tout cela se réjouissent (les hommes) : cela vaut mieux que ce qu'ils amassent" (Qur'an X, 59).

      - Au gens de la Voie (sâ'ir), et à ceux qui sont parvenus au But (wâçil), Dieu a voilé la vue de leurs propres bonnes actions et de leurs états spirituels (hâl) : à ceux de la Voie parce qu'ils ne sont pas certains d'avoir avec une parfaite sincérité envers Dieu ; à ceux qui sont parvenus au But, parce qu'Il a détourné leur regards de ces oeuvres en leur accordant la faveur de Le contempler.

      Chapitre 6



      - L'avilissement de l'âme est un arbre qui a pour semence la cupidité.

      - Rien de tel pour t'entraîner que la conjecture.

      - Tu es libre à l'égard de ce dont tu désespères, tu es l'esclave de ce que tu désires.

      - Qui ne progresse pas vers Dieu en considération de la faveur des bienfaits qu'Il lui accorde est traîné vers Lui par la chaîne des épreuves.

      - Qui ne rend pas grâces à Dieu pour Ses bienfaits s'expose à en être privé ; qui Lui en est reconnaissant les entrave à son profit.

      - S'il continue à t'accorder Ses bienfaits pendant que tu persistes à mal agir avec Lui, crains qu'il n'y ait là un retrait graduel de Ses faveurs : "Nous leur retirerons graduellement nos faveurs de telle façon qu'ils ne s'en apercevront pas". (Qur'an LXVIII, 44).

      - Si ayant violé les règles du respect (envers Dieu), l'aspirant voit le châtiment tarder à venir, c'est ignorance de sa part de dire : "Si j'avais violé les règles de respect, les faveurs divines se seraient interrompues et, nécessairement, j'aurais été puni par l'éloignement de Dieu". Il est possible que ces faveurs lui soient retirées d'une manière dont il n'a pas conscience, et ne fût-ce qu'en le privant de tout surcroît.

      - Ainsi tu seras dans la station (maqâm) de l'éloignement sans que tu t'en aperçoives, et ne fût-ce qu'en te complaisant à la satisfaction de tes désirs.

      - Si tu vois un serviteur de Dieu maintenu par Celui-ci dans l'accomplissement régulier des exercices spirituels (awrâd) et favorisé d'une aide divine prolongée, ne mésestime pas les dons que Dieu lui a accordé pour la raison que tu ne vois en lui ni la marque des gnostiques (al-'ârifîn), ni la splendeur de ceux qui aiment Dieu (al-muhibbîn). S'il n'avait pas d'inspiration (wârid), il ne persisterait pas à pratiquer les exercices spirituels (wird).

      - Certains, Dieu Réalité les a installés dans Son service ; à d'autres, Il a particulièrement attribué la fonction qui consiste à L'aimer. "Les uns et les autres, Nous les aidons des dons de ton Seigneur ; les dons de ton Seigneur ne sont pas limités". (Qur'an XVII, 21).




      Chapitre 7
      - Il est rare que les inspirations divines (wârid) se produisent autrement qu'à l'improviste ; et cela afin d'empêcher les adorateurs de prétendre qu'elles sont la conséquence nécessaire de leur préparation spirituelle (isti'dâd).

      - Si tu vois quelqu'un répondre à toutes les questions qu'on lui pose, exprimant toutes ses expériences, mentionnant tout ce qu'il a appris, conclus de là qu'il existe chez lui une certaine dose d'ignorance.

      - Si Dieu a assigné la demeure dernière comme lieu où seront récompensés Ses serviteurs croyant, c'est parce que cette demeure (terrestre) n'est pas assez vaste pour contenir ce qu'Il veut leur donner; Il a en effet pour eux une telle considération qu'Il refuse de les récompenser dans une demeure éphémère.

      - Trouver promptement le fruit de son action est la preuve que cette action sera agréée.

      - Si tu veux connaître ton rang auprès de Dieu, vois la station où Il te maintient.

      - Lorsque Dieu t'accorde le pouvoir de Lui obéir et de ne penser qu'à Lui, en oubliant cette obéissance, sache qu'Il t'a alors comblé de Ses grâces apparentes et cachées.

      
      A SUIVRE....


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      • #4
        SUITE



        Chapitre 8

        - Ce que tu peux demander de mieux, c'est ce qu'Il demande de toi.

        - S'attrister d'avoir omis obéir à un commandement divin sans se lever pour réparer cette omission, c'est signe d'aveuglement.

        - Le "connaissant" (ârif), ce n'est pas celui qui, parlant par allusion, trouve que Dieu Réalité est plus près de lui que ses allusions ; mais le connaissant est celui qui n'a plus d'allusion à cause de son anéantissement dans l'Etre et de son absorption dans la contemplation de Dieu.

        - Le véritable espoir est accompagné d'action : sinon il ne s'agit que d'un souhait.

        - Le "connaissant" (ârif) demande à Dieu d'être sincère dans son service, et d'observer les droits de la Seigneurie.

        - Il t'a favorisé de l'épanouissement de ton coeur pour te délivrer de l'état de resserrement ; puis Il t'a donné le resserrement afin de ne pas t'abandonner dans l'état d'épanouissement ; enfin Il t'a fait sortir de ces deux états afin que tu n'appartiennes à rien en dehors de Lui.

        - Dans l'épanouissement du coeur, les connaissants éprouvent une crainte plus grande que dans le resserrement.

        - Rares sont ceux qui, dans l'épanouissement, observent les règles du respect (adab).

        - Dans l'épanouissement du coeur, l'âme passionnelle (nafs) prend sa part en éprouvant de la joie ; dans le resserrement, elle n'a aucune part.

        - Souvent Son don est privation ; souvent Sa privation est un don.

        - Toutes les fois qu'Il t'ouvre la porte de la compréhension à l'occasion d'une privation, il t'apparaît que cette privation est au fait un don.

        - Le dehors des choses créées est illusion séduisante : leur intérieur est un avertissement.

        - L'âme passionnelle (nafs) regarde l'extérieur séduisant ; le coeur regarde le dedans, plein d'enseignement.

        - Si tu veux obtenir un honneur perdurable, ne recherche pas une puissance éphémère.

        - La véritable "bilocation" (tayy) consiste à plier l'espace de ce bas-monde si bien que tu voies la vie future plus proche de toi que toi-même.

        -
        Don reçu des créatures est privation : privation imposée par Dieu est un bienfait.




        Chapitre 9
        

        - Dieu est bien trop magnanime pour récompenser Son serviteur à terme, quand celui-ci Le sert comptant.

        - Qu'il te suffise comme récompense de Sa part qu'il jugé digne de Lui obéir.

        - A ceux qui pratiquent les bonnes oeuvres suffisent comme récompense les ouvertures (futûhât) qu'Il accorde à leurs coeurs lorsqu'ils Lui obéissent, et les faveurs (wârid) dont Il les comble en les faisant jouir de Son intimité confiante (mu'anasa).

        - Qui sert Dieu dans l'espoir d'une récompense, ou dans la pensée que ses actes d'obéissance écarteront de lui le châtiment venant de Dieu, ne rend pas justice à Ses qualités.

        - Quand Il te donne, Il te témoigne Sa bonté ; quand Il te prive, Il te témoigne Sa puissance contraignante (qahr). Dans tout cela, Il se fait connaître toi, et vient à toi avec Sa bienveillance.

        - Si la privation te fait souffrir, c'est parce que tu ne vois pas Dieu en elle.

        - Il se peut que Dieu t'ouvre la porte de l'obéissance sans t'avoir ouvert celle de Son agrément, mais il se peut également qu'Il détermine un péché de ta part, et que celui-ci soit la cause de ton arrivée à Lui.

        - Un acte de désobéissance qui inspire l'humilité et le sentiment d'avoir besoin (de Dieu) est préférable à un acte d'obéissance qui engendre l'outrecuidance et d'orgueil.

        - Deux grâces sont attachées nécessairement à toutes choses créée : la grâce de l'existentiation et la grâce de l'entretien.

        - Il t'a donné d'abord la grâce de l'existence, puis celle de Son assistance ininterrompue.

        - Ton indigence T'est essentiellement inhérente, et les épreuves qui te frappent (en se monde) ne font que te rappeler ce qui t'en échappait, car l'indigence essentielle n'est pas abolie par les contingences (heureuses).

        - Le meilleur de tes instants est celui où tu es conscient de ton besoin (de Dieu) et tu es ramené à la réalité de ton humble condition.

        - Quand Il t'inspire de l'éloignement pour les créatures sache qu'Il veut t'ouvrir la porte de son intimité confiante.

        - Quand Dieu délie ta langue en t'inspirant de le prier sache qu'Il veut t'exaucer.

        - Au connaissant (ârif) jamais n'échappe le sentiment de son besoin extrême (de Dieu) ; jamais il ne s'attache à un autre que Dieu.

        - Dieu a éclairé les choses extérieures par les lumières de ses créatures, et Il a éclairé les consciences intimes (sarâ'ir) par les lumières de Ses propres qualités. C'est pourquoi la lumière des choses apparentes décline et disparaît et que ne décline pas la lumière des coeurs et des consciences intimes ; ainsi qu'on l'a dit :

        « Le soleil du jour disparaît la nuit ; Le soleil des coeurs jamais définis »

        Commentaire


        • #5
          SALAM



          Chapitre 10



          - Qu'allège la souffrance que te causent Ses épreuves le fait de savoir que c'est Lui qui t'éprouve ! Car Celui qui t'a confronté avec Ses décrets est le même qui t'a habitué à constater qu'Il choisit pour toi le mieux.

          - Croire que sa bonté peut-être séparée de Ses décrets, c'est avoir une vision bien limitée.

          - Il n'est pas à craindre pour toi que les Voies se confondent ; ce qu'il y a à craindre pour toi, c'est que les passions ne triomphent de toi.

          - Gloire à Celui qui a caché le mystère de la sainteté (khuçûçiyya) sous l'extérieur de la nature humaine (bashariyya) et qui a manifesté Sa magnificence seigneuriale (rubûbiyya) en faisant apparaître l'état de servitude (ubûdiyya).

          - Ne récrémine pas lorsque Dieu tarde à t'accorder ce que tu Lui as demandé ; récrimine plutôt contre ton manque d'égards envers Lui.

          - Lorsque Dieu te met à même d'obéir à Son commandement dans ton comportement extérieur, et de t'abandonner intérieurement à Sa volonté contraignante, Il t'accorde la plus grande des faveurs.

          - Les élus ne parviennent pas tous à la délivrance.

          Commentaire


          • #6
            SALAM

            Al-Hikam

            Paroles de sagesses

            de L’Imâm Ahmad Ibn 'Atâ'illâh As-Sakandarî

            Chapitre 11



            - Ne méprise le wird (les exercices spirituels) que l'homme à l'ignorance crasse. L'influx divin (wârid) existera encore dans notre vie future, tandis que le wird cessera avec notre vie en ce bas monde. Ce qui demande le plus notre attention, c'est ce qui ne peut être remplacé. Le wird c'est Lui qui le demande de toi, et l'influx divin c'est toi qui le Lui demandes. Quelle différence entre ce qu'Il demande de toi et ce que tu Lui demandes !

            - L'arrivée des secours (divins) est en proportion de la prédisposition. Les Lumières divines affluent suivant la pureté du for intérieur (sirr).

            - L'étourdi songe, le matin, à ce qu'il fera (dans la journée) ; l'homme raisonnable pense à ce que Dieu fera de lui.

            - Les dévots ainsi que les ascètes ne s'effarouchent de toute chose que parce que, en toute chose, ils sont loin de Dieu ; s'ils L'avaient vu en toute chose, ils ne s'effaroucheraient de rien.

            - Il t'a ordonné qu'en cette demeure tu médites sur Ses créations : dans l'autre demeure, Il dévoilera pour toi la perfection de Son essence.

            - Sachant que tu ne saurais supporter d'être totalement séparé de Lui, Il t'a fait contempler Ses manifestations.

            - Sachant qu'existe en toi une tendance à la lassitude, Dieu a varié les formes des pratiques pieuses ; connaissant ton impétuosité, Il a assigné pour elle des heures fixes, de telle façon que se soit la perfection dans l'accomplissement de la prière rituelle qui te préoccupe et non le fait de prier comme tel. Tout pratiquant n'est pas un orant.

            - La prière rituelle (çalâh) purifie les coeurs : elle ouvre la porte des mystères.

            - La prière rituelle est (en principe) un entretien confidentiel (munâjâh) avec Dieu, une source de pureté : en elle s'ouvrent les espaces des consciences intérieures et apparaissent les lumières du jour qui se lève.

            - Connaissant l'existence de ta faiblesse, Il a réduit le nombre des prières rituelles ; et sachant le besoin que tu as de Sa grâce, Il en a multiplié les fruits.

            - Toutes les fois que tu demandes (à Dieu) une récompense pour une bonne oeuvre, Il te réclame la sincérité dans son accomplissement ; qu'il suffise à l'auteur non sincère d'une telle oeuvre qu'elle le protège du châtiment.

            - Ne demande pas de récompense pour ton acte, car tu n'en est pas l'auteur ; il doit te suffire comme récompense qu'Il l'agrée.

            - Lorsqu'Il veut manifester Sa faveur envers toi, Il crée en toi une (bonne oeuvre) et te l'attribue.

            - Infini sera le nombre de tes actes blâmables, s'Il t'abandonne à toi-même. Tes actes louables ne cesseront pas tant qu'il manifestera en toi Sa générosité.

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            • #7
              SALAM

              Al-Hikam

              Paroles de sagesses

              de L’Imâm Ahmad Ibn 'Atâ'illâh As-Sakandarî

              Chapitre 12



              - Accroche-toi aux attributs de Sa seigneurie, et sois conscient de tes attributs de servitude.

              - Dieu t'interdit de prétendre de posséder telles qualités (que tu n'as pas, mais) qui peuvent appartenir à d'autres créatures ; te permettrait-Il de prétendre posséder Ses attributs à Lui, qui est le Seigneur des mondes ?

              - Comment tes pouvoirs usuels seraient-ils dépassés, alors que tu n'as rien changé à tes usages ?

              - Ce qui importe, ce n'est pas l'existence de la quête, seul importe qu'il te soit donné d'y observer le respect parfait (envers Dieu).

              - Aucune demande n'est plus forte que la conscience de ton urgent besoin de Dieu ; et rien ne te procurera les faveurs divines plus rapidement que l'humilité et le sentiment de ton indigence (à l'égard de Dieu).

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              • #8
                SALAM


                Al-Hikam

                Paroles de sagesses

                de L’Imâm Ahmad Ibn 'Atâ'illâh As-Sakandarî

                Chapitre 13




                - S'Il n'avait la bienveillance de cacher tes fautes, nulle de tes actions ne serait digne d'être agréée.

                - Toi, lorsque tu Lui obéis, tu as plus besoin de Son indulgence que lorsque tu Lui désobéis.

                - La protection divine est de deux sortes : protection de l'homme contre la désobéissance, et protection de l'homme dans la désobéissance. Les gens du commun demandent à Dieu de cacher leur désobéissance par crainte de voir tomber leur rang aux yeux des créatures. Les gens de l'élite demandent à Dieu de les préserver de la désobéissance par crainte de perdre l'estime du Roi Réalité.

                - Quiconque t'honore n'honore en toi que la bienveillance de Celui qui t'a protégé. Ta reconnaissance est due à ce Protecteur et non pas à celui qui t'honore et te loue.

                - N'est ton véritable compagnon que celui qui te fréquente tout en connaissant tes défauts. Seul est ainsi ton Maître généreux. Le meilleur des compagnons est celui qui te recherche sans attendre de toi un profit.

                - Ce n'est pas l'existence d'un être existant à côté de Dieu qui te Le voile, car il n'existe rien à côté de Lui ; mais c'est l'imagination de l'existence d'un être à côté de Lui.

                - N'était Son apparition dans les choses créées, aucune d'elles ne serait visible.

                - Si Ses qualités apparaissaient, les choses qu'Il crée s'évanouiraient.

                - Dieu a manifesté tout chose parce qu'Il est l'Intérieur (al-bâtin), et Il embrasse l'existence de toute chose parce qu'Il est l'Extérieur (az-zâhir).

                - Dieu t'a permis de regarder ce qui est dans les choses mais non de t'arrêter à ces choses mêmes. "Dis : Regarder ce qui est dans les cieux et sur la terre !" (Qur'an X, 101). Par les mots : "dans les cieux", Il a ouvert pour toi la porte de la compréhension. Il n'a pas dit : "Regardez les cieux", ce qui t'aurait conduit à constater l'existence des corps célestes.

                - Les choses existent parce qu'elles sont par Lui affermies ; mais elles s'effacent par l'unité de Son essence.






                Chapitre 14



                - Les gens te loueront des qualités qu'ils supposent en toi ; mais toi, blâme-toi des défauts que tu sais posséder.

                - Le croyant, lorsqu'on le loue, est confus devant Dieu d'être loué pour une qualité qu'il constate ne pas posséder.

                - Il n'y a pire ignorant que celui qui abandonne la certitude qu'il a de ses défauts pour admettre l'existence des qualités que les gens lui supposent.

                - Les renonçant (zâhidun) lorsqu'ils sont loués ont le coeur serré parce qu'ils constatent que cet éloge émane des créatures. Les connaissants (ârifun) lorsqu'ils sont loués se réjouissent parce qu'ils voient que cet éloge leur vient du Roi Réalité.

                - Si toutes les fois que tu reçois, ton coeur s'épanouit, et que, lorsque tu essuies un refus, il se serre, vois-y la preuve de ton immaturité et de ton manque de sincérité dans ton service envers Dieu.



                Dernière modification par mquidech, 30 août 2014, 11h53.

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                • #9
                  SALAM


                  Al-Hikam

                  Paroles de sagesses

                  de L’Imâm Ahmad Ibn 'Atâ'illâh As-Sakandarî
                  Chapitre 15


                  - S'il t'arrive de commettre un péché, que cela ne te fasse pas désespérer de parvenir à la droiture dans ton comportement envers Dieu : il est possible que ce péché soit le dernier que t'ait imposer la destinée.

                  - Si tu veux que s'ouvre devant toi la porte de l'espoir, vois les bontés dont Il te comble ;
                  Si tu veux que s'ouvre devant toi la porte de la crainte, vois ce que tu Lui dois !

                  - Il est possible que tires plus de profit de la nuit du resserrement que de l'arrivée du jour de l'épanouissement. "Vous ne savez pas lequel d'eux est pour vous un profit plus rapide" (Qur'an IV, 12).

                  - Les "orients" (matâli') des Lumières, ce sont les coeurs et le for intime des consciences.

                  - Une lumière est déposée dans les coeurs, qui est alimentée par la lumière émanant des Trésors des Mystères.

                  - Il existe une Lumière par laquelle Il te dévoile les traces de Son action ; et une Lumière par laquelle Il te dévoile Ses qualités.

                  - Parfois les coeurs s'arrêtent (à la jouissance) des Lumières, de même que les âmes passionnelles sont obnubilées par l'opacité des choses extérieures.

                  - Dieu a caché les Lumières du tréfonds des coeurs sourd le voile épais des apparences afin de préserver leur splendeur de se commettre par leur apparition, et pour qu'elles ne soient pas vulgarisées.

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                  • #10
                    SALAM


                    Al-Hikam

                    Paroles de sagesses

                    de L’Imâm Ahmad Ibn 'Atâ'illâh As-Sakandarî

                    Chapitre 16



                    - Gloire à Celui qui ne guide (certains aspirants) vers Ses amis (awliyâ) que parce que ceux-ci sont les guides vers Lui ; et qui ne fait parvenir jusqu'à eux que celui qu'Il veut faire arriver jusqu'à Lui.

                    - Il se peut que Dieu te montre les mystères de Son Royaume céleste (malakût) et qu'Il ne permette pas de voir les secrets des hommes.

                    - Quiconque percevrait les secrets des hommes sans que son âme se soit conformée à la Miséricorde divine, cette perception serait pour lui une tentation (fitna) et pourrait lui attirer de graves sommages.

                    - La part de plaisir que prend l'âme passionnelle (nafs) dans la désobéissance est extérieur, apparente ; le plaisir qu'elle trouve dans les actes d'obéissance est intérieur, caché. Or, soigner d'un mal caché est une cure difficile.

                    - Il est possible que l'ostentation pénètre là même où personne ne te voit.

                    - Si tu aspires à ce que l'on connaisse les faveurs particulières (que tu as reçues de Dieu), c'est la preuve que tu Le sers sans sincérité.

                    - Soustrais toi aux regards des créatures pour rechercher le regard de Dieu Réalité. Détourne ta vue lorsqu'elles viennent à toi en Le voyant venir à toi.

                    - Qui connaît Dieu Réalité, Le voit en toute chose. Qui est anéanti en Lui, est absent de toute chose. Qui l'aime ne Lui préfère rien.

                    - Ne te voile Dieu Réalité que Son extrême proximité de toi.

                    - C'est seulement l'éblouissement causé par Son apparition qui Le voile à tes yeux ; s'Il se dérobe aux regards, c'est à cause de l'intensité de Sa lumière.

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                    • #11
                      SALAM


                      Al-Hikam

                      Paroles de sagesses

                      de L’Imâm Ahmad Ibn 'Atâ'illâh As-Sakandarî

                      Chapitre 17


                      - Ne considère pas ta prière comme devant être la cause du don qu'Il te fera, car alors diminuerait ta compréhension à Son égard. Que ta prière ait pour but de manifester ta qualité de serviteur et d'observer les devoirs dus à la Seigneurie !

                      - Comment ta prière qui est postérieure serait-elle la cause d'un don décidé antérieurement ?

                      - La décision prise dans l'antériorité absolue (azal) pourrait-elle être assujettie à des causes ?

                      - Il t'accorde Sa sollicitude, non par suite d'un geste provenant de toi... Où étais-tu lorsque Sa sollicitude t'a fait face et que Sa bienveillance t'a enveloppé ? Dans Son antériorité absolue (azal) il n'existe ni actes sincères ni états spirituels ; il n'existe que pure Générosité et Grâce ineffable.

                      - Dieu sait que les hommes, ses serviteurs, aspirent à voir se manifester le mystère de Sa sollicitude : aussi leur a-t-Il dit : "Il accorde en particulier Sa grâce à qui Il veut" (Qur'an II, 99). Mais, sachant que, s'Il laissait les hommes avec cela, ils négligeraient les bonnes oeuvres en se fiant au destin établi dans l'antériorité absolue, Il a ajouté : "La miséricorde de Dieu est proche des bienfaisants" (Qur'an VII, 54).

                      - Sur Sa volonté se fonde toute chose et Sa volonté ne se fonde sur rien.

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                      • #12
                        Chapitre 18




                        - Des adorateurs ont pu être amenés par l'observance du respect (adab) à abandonner toute demande, se basant sur ce que leur lot est prédestiné, et aussi d'être occupés par Son invocation (dhikr) pour demander !
                        - On ne remémore que celui qui peut être sujet à oubli ; on ne rappelle à l'ordre que celui qui est capable de négligence.

                        - Chaque arrivée du dénuement est une fête pour l'aspirant.

                        - Il est possible que tu trouves dans le dénuement un accroissement (de pureté et de lumière) que tu ne trouverais pas dans le jeûne et les prières.

                        - Le dénuement est le tapis des grâces.

                        - Si tu veux que te soient octroyées les grâces, réalise en toi l'état de besoin et de dénuement : "les aumônes sont seulement pour les besogneux" (Qur'an IX, 60).

                        -
                        Réalise quelles sont tes qualités, Il te secourra des Siennes ; sois conscient de ton humble condition, Il t'aidera de Sa Puissance ; sois conscient de ton impuissance, Il te secourra de Son Pouvoir (qudra) ; sois conscient de ta faiblesse, Il t'assistera de Sa Force (hawl) et de Sa Vigueur (quwwa).

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