En raison de la baisse de la production interne:
Les retombées de la sécheresse, qui a touché durant la saison agricole 2013-2014 le nord du pays, sur l’économie nationale, seront énormes au cours des prochains mois. En effet, l’Algérie sera contrainte d’importer d’importantes quantités de blé tendre et dur. Selon des prévisions faites par le site Internet français spécialisé dans l’agriculture «Revenu agricole», l’Etat sera dans l’obligation d’importer comme première étape plus de 6,5 millions de tonnes de blé. Une quantité énorme qui sera destinée à satisfaire la demande intérieure croissante en ce produit indispensable pour la famille algérienne. Selon la même source, l’Algérie produisait entre 3 et 5 millions de tonnes. Dépasser les 6,5 millions de tonnes d’importation sera un précédent dans le commerce extérieur algérien. Evoquant les raisons de cette situation peu reluisante, le site précise que la sécheresse qui a lourdement pénalisé les agriculteurs algériens cette année en est la cause principale. « Alors qu’elle a été de 5 millions de tonnes l’an dernier, la production céréalière algérienne vient de chuter jusqu’au seuil des 3 millions de tonnes (toutes céréales confondues), soit une baisse de 40% pour la saison en cours. Avec de tels résultats, les prévisions du gouvernement tablant sur une récolte qui dépasserait les 5 millions de tonnes viennent d’être foncièrement démenties », indique « Revenu agricole », qui signale que la France est le principal fournisseur de l’Algérie, mais la saison actuelle, la France a également connu des conditions météo défavorables qui ont des retombées sur la production. Pour honorer ses engagements commerciaux envers l’Algérie, Paris a opté pour une solution qui pourrait déplaire à l’Algérie. En effet, le premier exportateur de blé européen vient d’importer cette semaine 34 500 tonnes de blé de qualité supérieure de pays moins connus pour cela, comme la Grande-Bretagne ou la Lituanie.
Ces blés de qualité supérieure ont été débarqués pour être mélangés à des blés français afin d’honorer des contrats déjà passés, qui pourraient inclure des exportations vers l’Algérie, le principal client de la France. Habituellement, 80% des importations de blé se font sur le marché français. A titre illustratif, entre juillet 2013 et juin 2014, la France a exporté vers l’Algérie 4,9 millions de tonnes de céréales (blé et maïs). Favorisée par une pluviométrie record en 2009, la production locale a atteint près de 6,2 millions de tonnes avant de se stabiliser à une moyenne de 5 millions de tonnes entre 2010 et 2013. Il y a lieu de rappeler que depuis le début du printemps arabe en 2011, l’Algérie a procédé à la constitution des stocks stratégiques en céréales et autres produits de première nécessité. Les troubles dans les pays voisins ont favorisé le phénomène de la contrebande qui fait augmenter systématiquement les importations des produits alimentaires subventionnés par l’Etat.
Auteur: Younès Saâdi
reporters.dz
Les retombées de la sécheresse, qui a touché durant la saison agricole 2013-2014 le nord du pays, sur l’économie nationale, seront énormes au cours des prochains mois. En effet, l’Algérie sera contrainte d’importer d’importantes quantités de blé tendre et dur. Selon des prévisions faites par le site Internet français spécialisé dans l’agriculture «Revenu agricole», l’Etat sera dans l’obligation d’importer comme première étape plus de 6,5 millions de tonnes de blé. Une quantité énorme qui sera destinée à satisfaire la demande intérieure croissante en ce produit indispensable pour la famille algérienne. Selon la même source, l’Algérie produisait entre 3 et 5 millions de tonnes. Dépasser les 6,5 millions de tonnes d’importation sera un précédent dans le commerce extérieur algérien. Evoquant les raisons de cette situation peu reluisante, le site précise que la sécheresse qui a lourdement pénalisé les agriculteurs algériens cette année en est la cause principale. « Alors qu’elle a été de 5 millions de tonnes l’an dernier, la production céréalière algérienne vient de chuter jusqu’au seuil des 3 millions de tonnes (toutes céréales confondues), soit une baisse de 40% pour la saison en cours. Avec de tels résultats, les prévisions du gouvernement tablant sur une récolte qui dépasserait les 5 millions de tonnes viennent d’être foncièrement démenties », indique « Revenu agricole », qui signale que la France est le principal fournisseur de l’Algérie, mais la saison actuelle, la France a également connu des conditions météo défavorables qui ont des retombées sur la production. Pour honorer ses engagements commerciaux envers l’Algérie, Paris a opté pour une solution qui pourrait déplaire à l’Algérie. En effet, le premier exportateur de blé européen vient d’importer cette semaine 34 500 tonnes de blé de qualité supérieure de pays moins connus pour cela, comme la Grande-Bretagne ou la Lituanie.
Ces blés de qualité supérieure ont été débarqués pour être mélangés à des blés français afin d’honorer des contrats déjà passés, qui pourraient inclure des exportations vers l’Algérie, le principal client de la France. Habituellement, 80% des importations de blé se font sur le marché français. A titre illustratif, entre juillet 2013 et juin 2014, la France a exporté vers l’Algérie 4,9 millions de tonnes de céréales (blé et maïs). Favorisée par une pluviométrie record en 2009, la production locale a atteint près de 6,2 millions de tonnes avant de se stabiliser à une moyenne de 5 millions de tonnes entre 2010 et 2013. Il y a lieu de rappeler que depuis le début du printemps arabe en 2011, l’Algérie a procédé à la constitution des stocks stratégiques en céréales et autres produits de première nécessité. Les troubles dans les pays voisins ont favorisé le phénomène de la contrebande qui fait augmenter systématiquement les importations des produits alimentaires subventionnés par l’Etat.
Auteur: Younès Saâdi
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