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Par Maâmar Farah
L’Algérie aurait dû être la première à connaître la chute de l’Etat-nation, la décomposition sociale et, qui sait, la multiplication d’émirats islamiques qui se feront la guerre pour une fetwa ou un point d’eau dans le désert. Au départ, il y avait pourtant un rêve : la liberté.... Un si noble idéal transformé en liberté de tuer, de saccager les fruits de l’indépendance ! La liberté, c’est d’abord la liberté de vivre, la liberté d’être protégé par un Etat fort ; c’est la liberté de se nourrir convenablement, d’être vacciné contre les épidémies, d’aller à l’école, de jouir des bienfaits de l’électricité, de l’eau potable, du gaz naturel… Ce n’est pas la liberté de multiplier les milices, d’armer les enfants, de faire exploser des bombes, d’exploiter sexuellement les jeunes filles, de multiplier les exactions contre les minorités… Aujourd’hui, les chrétiens de Mésopotamie pleurent Saddam ! En Irak, l’impérialisme a envahi un pays dans l’illégalité absolue. Au nom de la démocratie ! Où est-elle ? On ne la voit point dans ces nuées soulevées par les explosions et les guerres qui se mordent la queue ! En Libye, Sarkozy et BHL pavoisaient au milieu des foules «libérées». Pour quels résultats ? En Algérie, le plan n’a pas marché parce que nos enfants se sont levés contre les hordes sauvages qui exécutaient les basses besognes de l’impérialisme. L’Armée nationale populaire et les Patriotes ont sauvé le pays. Ce qui se passe dans toutes les autres républiques de la région montre ce à quoi l’Algérie a échappé. Le peuple algérien sait maintenant que le «qui-tuequi ?» n’était qu’une facette du complot. Et il sait surtout que les sauveurs de la République sont toujours là ; fatigués, parfois déçus par la tournure des événements, mais ils sont là, debout, prêts à remettre ça si la bête immonde montre ses crocs…
P. S. : ce texte est dédié à la mémoire du camarade Badir Salah, militant du PAGS enlevé à Si Mustapha le 20 août 1994 et retrouvé pendu sur un pont de l'autoroute à hauteur de Thénia.
L’Algérie aurait dû être la première à connaître la chute de l’Etat-nation, la décomposition sociale et, qui sait, la multiplication d’émirats islamiques qui se feront la guerre pour une fetwa ou un point d’eau dans le désert. Au départ, il y avait pourtant un rêve : la liberté.... Un si noble idéal transformé en liberté de tuer, de saccager les fruits de l’indépendance ! La liberté, c’est d’abord la liberté de vivre, la liberté d’être protégé par un Etat fort ; c’est la liberté de se nourrir convenablement, d’être vacciné contre les épidémies, d’aller à l’école, de jouir des bienfaits de l’électricité, de l’eau potable, du gaz naturel… Ce n’est pas la liberté de multiplier les milices, d’armer les enfants, de faire exploser des bombes, d’exploiter sexuellement les jeunes filles, de multiplier les exactions contre les minorités… Aujourd’hui, les chrétiens de Mésopotamie pleurent Saddam ! En Irak, l’impérialisme a envahi un pays dans l’illégalité absolue. Au nom de la démocratie ! Où est-elle ? On ne la voit point dans ces nuées soulevées par les explosions et les guerres qui se mordent la queue ! En Libye, Sarkozy et BHL pavoisaient au milieu des foules «libérées». Pour quels résultats ? En Algérie, le plan n’a pas marché parce que nos enfants se sont levés contre les hordes sauvages qui exécutaient les basses besognes de l’impérialisme. L’Armée nationale populaire et les Patriotes ont sauvé le pays. Ce qui se passe dans toutes les autres républiques de la région montre ce à quoi l’Algérie a échappé. Le peuple algérien sait maintenant que le «qui-tuequi ?» n’était qu’une facette du complot. Et il sait surtout que les sauveurs de la République sont toujours là ; fatigués, parfois déçus par la tournure des événements, mais ils sont là, debout, prêts à remettre ça si la bête immonde montre ses crocs…
P. S. : ce texte est dédié à la mémoire du camarade Badir Salah, militant du PAGS enlevé à Si Mustapha le 20 août 1994 et retrouvé pendu sur un pont de l'autoroute à hauteur de Thénia.
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