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Ali Benflis : «L’Etat est figé dans des certitudes d’un autre temps»

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  • Ali Benflis : «L’Etat est figé dans des certitudes d’un autre temps»

    Ali Benflis : «L’Etat est figé dans des certitudes d’un autre temps»
    AP | 25. AOÛT 2014 - 14:30

    Dans son intervention à l’université d’été du Front du changement, l’ancien candidat à la présidentielle d’avril dernier n’y va pas de main morte pour décrire ce qu’il qualifie d’«aberration» et d’«anormalité» institutionnelles dans lesquelles vit le pays. Pour lui, «le pouvoir a cessé d’être présent, fonctionnel et performant. Sa gouvernance n’est plus désormais qu’une série d’approximations et d’improvisations pour dissiper les pressions et parer à l’urgence». Dressant un constat alarmant, Ali Benflis affirme que «le pouvoir ne propose plus à l’Algérie une vision cohérente de son devenir, tout comme il est devenu dans l’incapacité de lui proposer un projet politique crédible, convaincant et mobilisateur». L’ancien chef du gouvernement sous Bouteflika note que la présidence de la République «est devenue aléatoirement diffuse, émiettée, dispersée» et qu’elle «a cessé d’être identifiable et localisable.» Et de s’interroger : «Qui est véritablement aux commandes de l’Etat ? Où est-il ? Que fait-il ?» Selon lui, «nul ne le sait». Ali Benflis dénonce un «Etat figé dans des dogmes et des certitudes d’un autre temps face à une société vivante, dynamique et innovante». Le coordinateur du Pôle du changement refuse de reconnaître la Constitution actuelle, «celle d’un homme et d’un régime» et non pas «celle de la République». Il faut, selon lui, «changer le régime politique en place (…) hégémonique, dominateur et exclusif», un nouveau «système politique protecteur des droits et des libertés, respectueux de l’équilibre et du partage des pouvoirs, garant de la pratique politique pluraliste, pourvoyeur d’équité et de justice, soumis au contrôle et à la reddition des comptes». Mais ce changement «ne doit pas apparaître aux yeux de notre peuple, avertit-il, comme une affaire bilatérale banale entre le pouvoir et l’opposition», c’est-à-dire, explique-t-il, comme «une querelle politicienne ordinaire à l’égard de laquelle notre peuple se sentirait non impliqué, non intéressé et non concerné». Le défi pour l’opposition nationale, souligne Ali Benflis, «est celui de l’implication du peuple comme partie prenante et active dans la cause du changement démocratique».
    Lina S.
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Certaines élites politiques découvrent le peuple, quand il leur permet de palabrer avec des grandes phrases et des beaux discours, et l'oublient et l'ignorent quand la réalité politique les rattrape. Ainsi, on a eu un RCD qui s'est déjà trompé de peuple, nous affirmer la suprématie d'un concept diffus de la démocratie, et un Benflis, premier président de campagne de Bouteflika en 1999, chef de cabinet d'un président qui affirmait ne pas vouloir être un 3/4 président puis chef du gouvernement succédant à celui qui affirmait que ce président ne respectait pas la constitution, nous perler de constitution, de cohérence, de diffusion du pouvoir présidentielle!!!

    La mémoire de certains est vraiment courte, tellement courte qu'ils ont déjà oublié qu'ils avaient promis un livre blanc sur un une fraude électorale pour justifier l'expression du peuple qui les aurait éliminé au suffrage universel.

    La démocratie est l'expression des électeurs qui choisissent parmi des hommes politiques, des projets politiques, ceux qui permet l’adhésion d'une majorité, même si la majorité à tort. Son expression se fait sur une intermédiation politique, sensée être responsable et comptable de ses promesses et programmes. Le niveau de cette intermédiation politique est lamentable, au vu de certains parcours et discours, et certaines sorties médiatiques n'aident pas à construire un projet sérieux, intelligible, chiffré qui permettent à ce pays de changer de pratique politique. De changer de démagogues qui discourent et qui gèrent le fait politique à des projets stratégiques, chiffrés et mis en place.


    Le début des grandes manœuvres de certains milieux politiques pour contrer l'initiative du FFS a bel et bien commencé, en tirs croisés et synchronisés...
    Dernière modification par ott, 25 août 2014, 20h21.
    Othmane BENZAGHOU

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