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32,2 milliards de dirhams (3.812 milliards USD), tel est le déficit budgétaire dégagé par la Trésorerie générale du Royaume à fin juillet. Cet écart semble se réduire par rapport à la même période de l'année précédente durant laquelle le déficit s'est situé autour de 41,6 milliards de dirhams. Dans ses dernières statistiques de finances publiques, la Trésorerie générale du Royaume met en relief un solde ordinaire négatif de 4 milliards de dirhams.
Un solde qui témoigne du creusement existant entre les recettes et les dépenses. Les recettes, au septième mois de l'année, se sont inscrites en hausse de 4,3%. Ainsi les recettes ordinaires se sont établies à 119 milliards de dirhams contre 114 milliards une année auparavant.
Plusieurs facteurs expliquent cette évolution, notamment les hausses de 3,8% des impôts directs, de 2,1 % des impôts indirects, de 22,8% des droits d'enregistrement et de timbre, de 5,1% des recettes non fiscales ainsi que de la baisse de 1,6% des droits de douane. La Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) se veut la première source des recettes du budget de l'Etat, soit 26,2% de la structure. Cette dernière a atteint les 31,1 milliards de dirhams à fin juillet.
Les impôts sur les sociétés arrivent en seconde position avec un total de 24,49 milliards de dirhams, soit une part de 20% du total des recettes. Suivis donc des impôts sur le revenu et des droits d'enregistrement détenant ainsi des parts respectives de 17,2 et 8,2%. De même, 50,3% des recettes ont été consacrés aux dépenses de personnel au moment où 14,1% ont été consacrés aux dépenses de la compensation et 12,1% aux charges en intérêts de la dette.
A cet égard, le taux de couverture des dépenses ordinaires par les recettes est passé de 86,7 à 96,7% en juillet 2014. Quant aux dépenses, elles se sont élevées à 176,4 milliards de dirhams en hausse de 5,8% par rapport à la même période de l'année précédente. Les engagements relevés à fin juillet s'élèvent pour leur part à 272,5 milliards de dirhams, portant ainsi le taux global des engagements à 60% contre 59% une année auparavant.
Le taux d'émission sur engagements s'est élevé, quant à lui, à 82% contre 80% un an auparavant. En termes d'investissement, les dépenses émises ont dépassé les 29 milliards de dirhams s'inscrivant en hausse de 21,8% comparé à juillet 2013. Le mois de juillet a, par ailleurs, connu un recours au financement intérieur, et ce pour un montant de 22,6 milliards de dirhams contre 38,9 milliards de dirhams auparavant. Le financement extérieur a été positif pour 11,3 milliards de dirhams.
Journal Aujourd'hui le Maroc.25.08.014
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Un solde qui témoigne du creusement existant entre les recettes et les dépenses. Les recettes, au septième mois de l'année, se sont inscrites en hausse de 4,3%. Ainsi les recettes ordinaires se sont établies à 119 milliards de dirhams contre 114 milliards une année auparavant.
Plusieurs facteurs expliquent cette évolution, notamment les hausses de 3,8% des impôts directs, de 2,1 % des impôts indirects, de 22,8% des droits d'enregistrement et de timbre, de 5,1% des recettes non fiscales ainsi que de la baisse de 1,6% des droits de douane. La Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) se veut la première source des recettes du budget de l'Etat, soit 26,2% de la structure. Cette dernière a atteint les 31,1 milliards de dirhams à fin juillet.
Les impôts sur les sociétés arrivent en seconde position avec un total de 24,49 milliards de dirhams, soit une part de 20% du total des recettes. Suivis donc des impôts sur le revenu et des droits d'enregistrement détenant ainsi des parts respectives de 17,2 et 8,2%. De même, 50,3% des recettes ont été consacrés aux dépenses de personnel au moment où 14,1% ont été consacrés aux dépenses de la compensation et 12,1% aux charges en intérêts de la dette.
A cet égard, le taux de couverture des dépenses ordinaires par les recettes est passé de 86,7 à 96,7% en juillet 2014. Quant aux dépenses, elles se sont élevées à 176,4 milliards de dirhams en hausse de 5,8% par rapport à la même période de l'année précédente. Les engagements relevés à fin juillet s'élèvent pour leur part à 272,5 milliards de dirhams, portant ainsi le taux global des engagements à 60% contre 59% une année auparavant.
Le taux d'émission sur engagements s'est élevé, quant à lui, à 82% contre 80% un an auparavant. En termes d'investissement, les dépenses émises ont dépassé les 29 milliards de dirhams s'inscrivant en hausse de 21,8% comparé à juillet 2013. Le mois de juillet a, par ailleurs, connu un recours au financement intérieur, et ce pour un montant de 22,6 milliards de dirhams contre 38,9 milliards de dirhams auparavant. Le financement extérieur a été positif pour 11,3 milliards de dirhams.
Journal Aujourd'hui le Maroc.25.08.014
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