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Beit Hanoun, encerclée par Tsahal, se terre

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  • Beit Hanoun, encerclée par Tsahal, se terre

    Tsahal a lancé une vaste offensive meurtrière dans la bande de Gaza afin d'affaiblir le Hamas. Que dire face à cette "prise d'otage" sur toute une population qui n'ose plus respirer et face à ce déchainement de forces aériennes et terrestres.

    ===

    Deux gros points noirs stationnent au-dessus de Beit Hanoun.

    Reconnaissables au vrombissement de leur rotor, les hélicoptères d'attaque israéliens surveillent le moindre mouvement dans les rues de cette ville de 30 000 habitants, située au nord de la bande de Gaza. Depuis mercredi 1er novembre, l'endroit est coupé du reste du territoire palestinien après le déploiement d'une cinquantaine de chars israéliens dans les vergers alentours et sur les routes d'accès à la cité.

    Une chape de silence s'est abattue sur la masse compacte des habitations du centre-ville au-dessus desquelles plane un panache de fumée grise. Le brouillage des lignes téléphoniques et le couvre-feu imposés par l'armée israélienne rendent ce blocus quasiment impénétrable.

    Déclenchée mercredi matin, l'offensive a fait 23 morts en quarante-huit heures, dont dix civils. Elle vise à faire cesser les tirs de roquettes artisanales Qassam sur les localités juives qui bordent la bande de Gaza. Six de ces engins se sont abattus jeudi sur la ville de Sderot, causant trois blessés légers et obligeant Tsahal à fermer la plupart des écoles.

    Accroupi sur le toit de sa maison située en lisière de la ville, Mansour Barawi désigne un blindé dissimulé derrière une levée de terre. "Les tirs n'ont pas cessé de la nuit, dit-il. Aucun membre de ma famille n'a pu fermer l'oeil."

    Deux de ses enfants ramassent des morceaux de ferraille, éparpillés sous la corde à linge. "Ce sont des éclats d'obus, des restes des bombardements des dernières semaines, explique M. Barawi. L'un d'eux a même percé ma citerne d'eau. On a subi beaucoup d'attaques depuis le début de l'intifada mais celle-ci est de loin la plus violente", ajoute-t-il en intimant l'ordre à ses garçons de se baisser derrière un parapet.

    Quelques silhouettes passent dans le terrain vague en contrebas de la maison. Ces trois jeunes ont réussi à s'extirper du centre-ville en se faufilant dans un vallon. "Les soldats sont partout, explique Mohamed Zaanin, le souffle court. Ils entrent dans les maisons et ramassent tous les hommes âgés de 16 à 45 ans. Des centaines d'entre eux ont déjà été interrogés dans le collège agricole où l'armée a installé son campement. La plupart ont été relâchés. Dans les habitations de quatre étages, les soldats enferment la famille dans une pièce et prennent position sur le toit. Je n'ai jamais vu une opération d'une telle ampleur."

    Selon le docteur Mouawiya Hassanein, chef des urgences de l'hôpital de Gaza, la plupart des Palestiniens tués ou blessés l'ont été par des tireurs embusqués. D'après l'agence de presse Reuters, un homme de 75 ans, Diab Bassiouni, est mort d'un tir dans la tête alors qu'il s'avançait sur son balcon pour héler son fils handicapé, sorti dans la rue.

    Dans la salle des urgences de l'hôpital Al-Aouda de Jabaliya, un camp de réfugiés voisin de Beit Hanoun, des médecins s'activent devant les lits où sont allongés trois adolescents blessés par balles. L'un d'eux, le regard vitreux, est évacué toute sirène hurlante vers l'hôpital central de Gaza. "On brûlait des pneus à l'entrée de la ville, raconte Alaa Zakout, 14 ans, touché à l'épaule. Un tank nous a tiré dessus. Mes amis se sont effondrés. J'ai voulu appeler une ambulance mais j'ai été blessé à mon tour."

    Jeudi après-midi, un groupe de Palestiniens armés s'est réfugié dans la mosquée Nasser. Des femmes ont tenté de les y rejoindre. Au cours de leur marche, Moussada Al-Houweihi, âgée de 40 ans, a été grièvement blessée par balles. Une source militaire affirme que le toit du bâtiment se serait effondré au cours des combats qui se sont déroulés à proximité.

    Vendredi matin, un autre rassemblement pacifique s'est déroulé à l'entrée de Beit Hanoun pour demander la levée du siège. Les chars israéliens ont ouvert le feu, tuant sur le coup deux manifestants et en blessant grièvement un troisième. Par ailleurs, dans le camp de Balata, en Cisjordanie, Tsahal a liquidé un chef des Brigades des martyrs d'Al-Aqsa, une milice issue du Fatah, le parti du président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.

    Par le Monde

  • #2
    Pourquoi dire "tsahal" ???????????

    Il faut dire je pense l'armée criminelle des colonisateurs de la palestine.
    Il ne faut pas suivre leur terminologie.C'est un devoir moral

    En tout cas c'est un massacre in-vivo..
    Où est l'ONU ?
    Où sont les défenseurs de l'homme et de la liberté ?
    Où sont les états arabo-musulmans ? Et européens si prompt à dénoncer le massacre au darfour ???
    Honteux.

    Ce que font ces colonialistes montrent leur vrai visage et les palestiniens ont raison de ne pas reconnaitre cet "asile" de fous assassins..

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    • #3
      Où est l'ONU ?
      l'onu n'existe que pour les pays faibles!!!mais pas pour les usa ou israel!!!

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      • #4
        Ils veulent en finir avec le hamas

        Vous êtes rigolos. C'est la même affaire qu'au Liban. On envoie des bombes à partir d'un territoire que les Israeliens avaient quitté, puis après on se plaint qu'ils y entrent avec leur armée pour déloger les assaillants!?!

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        • #5
          Pourquoi dire "tsahal" ???????????

          Il faut dire je pense l'armée criminelle des colonisateurs de la palestine.
          Moi je les appelle armée de fils de pûte.

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          • #6
            Moi je les appelle armée de fils de pûte
            Tu leur fais trop d'honneur amigo ......
            Ils sont plus proches des monstres que des humains.

            Maintenant ils ont fait entrer dans leur gouvernement le juif sioniste russe le plus raciste et le plus nazi c'est le bestial lieberman.Il est nommé "ministre de la stratégie" et vice-premier-ministre.Ce sont vraiment des "démocrates" ces colonisateurs.
            Curieusement les moralisateurs et donneiurs de leçons qui squattent les plateaux français et européens sont absents.On ne les voit pas.
            "L'état juif démocratique" qui fait appel à des ministres d'extrême-droite ce n'est pas bien pour l'image....Assassiner des femmes sans défense l'est encore plus.

            Ah les terroristes.. :18:
            Dernière modification par voilatizi, 04 novembre 2006, 07h15.

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