(Crédits : reuters.com)
Ivan Best | 26/08/2014, 14:58 - 288 mots
Toute cette journée de mardi, la rumeur a couru que Michel Sapin allait se retrouver seul maître à bord, à Bercy. Ce n'est finalement pas le cas. L'Elysée a annoncé la nomination d'un remplaçant d'Arnaud Montebourg, en la personne d'Emmanuel Macron, ex secrétaire général adjoint de l'Elysée.
Fini l'affichage de deux lignes sur l'économie : celle officielle, de François Hollande et Manuel Valls, défendue bien sûr par le ministre des Finances Michel Sapin, ami de longue date de François Hollande, et celle, moins orthodoxe, d'Arnaud Montebourg, défenseur d'une autre approche macro-économique, surtout d'une autre stratégie face à l'Allemagne.
Bien évidemment, Emmanuel Macro défendra, lui aussi, la ligne officielle. C'est vraiment l'anti Montebourg, incarnant vraiment la direction du Trésor
Sapin conserve son poste
Sur le sujet crucial de la politique européenne, des négociations avec nos partenaires de la zone euro, le ministre de l'Economie, Arnaud Montebourg, n'avait pas voix au chapitre. C'était Michel Sapin qui se rendait régulièrement à Bruxelles. Rien ne change donc, de ce point de vue.
Quant aux sujets portés par Arnaud Montebourg, comme la remise en cause des professions règlementées, il s'agit là d'un dossier ouvert dès le début de la législature : le rapport de l'Inspection des Finances date, qui a largement fuité, et sur lequel se base le gouvernement, date du printemps 2013. Montebourg n'a donc fait que porter un dossier parfaitement identifié.
Quant à son activisme sur les dossiers industriels... désavoué lors de la vente de SFR -il voulait un rachat par Bouygues- il a aussi perdu sur le rachat d'Alstom par General Electric -il défendait une solution Siemens...
L'AUTEUR
Ivan Best
Ivan Best | 26/08/2014, 14:58 - 288 mots
Toute cette journée de mardi, la rumeur a couru que Michel Sapin allait se retrouver seul maître à bord, à Bercy. Ce n'est finalement pas le cas. L'Elysée a annoncé la nomination d'un remplaçant d'Arnaud Montebourg, en la personne d'Emmanuel Macron, ex secrétaire général adjoint de l'Elysée.
Fini l'affichage de deux lignes sur l'économie : celle officielle, de François Hollande et Manuel Valls, défendue bien sûr par le ministre des Finances Michel Sapin, ami de longue date de François Hollande, et celle, moins orthodoxe, d'Arnaud Montebourg, défenseur d'une autre approche macro-économique, surtout d'une autre stratégie face à l'Allemagne.
Bien évidemment, Emmanuel Macro défendra, lui aussi, la ligne officielle. C'est vraiment l'anti Montebourg, incarnant vraiment la direction du Trésor
Sapin conserve son poste
Sur le sujet crucial de la politique européenne, des négociations avec nos partenaires de la zone euro, le ministre de l'Economie, Arnaud Montebourg, n'avait pas voix au chapitre. C'était Michel Sapin qui se rendait régulièrement à Bruxelles. Rien ne change donc, de ce point de vue.
Quant aux sujets portés par Arnaud Montebourg, comme la remise en cause des professions règlementées, il s'agit là d'un dossier ouvert dès le début de la législature : le rapport de l'Inspection des Finances date, qui a largement fuité, et sur lequel se base le gouvernement, date du printemps 2013. Montebourg n'a donc fait que porter un dossier parfaitement identifié.
Quant à son activisme sur les dossiers industriels... désavoué lors de la vente de SFR -il voulait un rachat par Bouygues- il a aussi perdu sur le rachat d'Alstom par General Electric -il défendait une solution Siemens...
L'AUTEUR
Ivan Best
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