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Mouloud Hamrouche à Boumerdès : « mes déclarations sur le rôle de l’armée dérangent »

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  • Mouloud Hamrouche à Boumerdès : « mes déclarations sur le rôle de l’armée dérangent »

    Mouloud Hamrouche à Boumerdès : « mes déclarations sur le rôle de l’armée dérangent »

    El Watan le 26.08.14 | 17h02


    « Mes déclarations concernant le rôle de l’armée dans la vie politique dérangent et ont poussé certains à les exploiter pour leur propre intérêts » a déclaré, ce mardi, Mouloud Hamrouche, l’ex-chef de gouvernement, lors d’un point de presse improvisé en marge de l’université d’été du Front du Changement (FC) qui se tient à Boumerdès.




    Mouloud Hamrouche n’a, toutefois, pas avancé de noms mais évoque des parties qui ont mal interprétées ses propos durant ses multiples sorties sur le territoire national. « L’armée ne doit pas être absent et n’est pas totalement apolitique. Sa principale mission est de protéger et servir le pays et la nation», a-t-il enchainé. « L’institution militaire ne doit pas être en marge du jeu politique comme elle ne doit pas au service du pouvoir », a-t-il soutenu avant de revenir sur la situation critique que vit le pays. Hamrouche appui que l’instauration d’une démocratie doit être défendue par tous notamment la société civile, les partis politiques, l’opposition.



    Selon lui, « en Algérie le problème n’est pas dans celui qui gouverne mais dans la manière de gouverner car les règles du jeu doivent être établies avant même d’aller aux élections et non après ». L’orateur n’a pas manqué de critiquer certains partis politiques sans les nommer lesquels participent, selon lui, depuis 1999 aux joutes électorales et ils dénoncent les résultats et les fraudes. « La fraude électorale existe depuis toujours », a-t-il déclaré avant de nier l’existence d’une opposition. « L’opposition ne peut exister sans la démocratie », a-t-il conclu.

    Z.Youcef
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    cet opportuniste qui a lâchement laissé tomber ses sympathisants le jour des élections pour faire la place à son maitre a toujours rêvé d'être le candidat imposé de force par l'armée, c'est pourquoi il n'arrête pas de la courtiser depuis des mois

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    • #3
      cet opportuniste
      Il n'y a aucune honte à vouloir être président

      b'rebi n'challah il le sera !.. parce qu'il y a personne d'autre

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      • #4
        @Alessandro

        On peut ne pas partager les options politiques, voir être à l'opposé, sans insulter. Cet homme politique s'est présenté en 1999, à l'époque où on a fait croire que les élections étaient ouvertes et s'est retiré avec 5 autres candidats quand ils ont jugé qu'elle ne l'était pas. Il s'est abstenu de toute déclaration politique depuis. Avant, il a été remercié brutalement de son poste de chef de gouvernement en 1991, par les tenants du pouvoir de l'époque, dont certains sont toujours en responsabilité et s'est la aussi retiré de la vie politique.

        Comme opportuniste, l'Algérie a connu des personnalités bien plus marquantes par cet aspect.

        D'autre part, de mémoire de république, voir de monarchie, on ne connaît pas d'homme politique qui n'ait eu aucune ambition, pour sa personne ou pour sa tribu. La nation et la république a donné un cadre d'expression des ambitions pour une nation, mais on ne connaît aucun homme politique qui n'ai pas d'ambition politique, et personnelle. On aurait sinon des grand Souphis, détachés du monde et de chose matérielle, qui auraient une vision mystique de leur tâche.

        En ces temps, certains se sentent imprégnés d'un devoir mystique...
        Othmane BENZAGHOU

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        • #5
          Saha Capo,

          A force de faire le vide politique, et à laminer la classe politique, ne supportant pas l'alternance, la génération révolutionnaire se taris et les écoles politiques qui peuvent former la relève est parfois si désastreuse, au vu d'une vie politique si particulière.

          Il ne reste ainsi que nos énarques, l'institution militaire, et de vieux appareils politiques qui ont pu forger certains charismes et compétences...

          Ce constat est encore la preuve de l'impasse de cette génération, et des choix politiques qu'elle a opéré, qui ne s'en rendent compte que quand tab jnanhoum, ne supportant pas qu'une tête puisse dépasser...
          Dernière modification par ott, 27 août 2014, 12h25.
          Othmane BENZAGHOU

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          • #6
            Saha Ott

            Je partage ton constat.. la relève est maigre !
            D'où le probable recours au dernier mohican intègre - pour redresser la situation..
            La presse parle beaucoup de Hamrouche ces deniers temps .. Est-ce un signe ??
            Je pense que oui .. Le système semble l'introduire (en douce) aux algériens !..
            La preuve.. qui connaissait Chadli ou Zeroual avant leur intronisation ?
            Les limogeages au sein de l'appareil étatique indiquent aussi qu'il y a du consensus dans l'air ..
            Car comme tu le sais, la nature a horreur du vide

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            • #7
              Au vu de l'orage bruyant de 2014, et de l'âge avancée de plusieurs acteurs, ce mandat est consacré à la gestion de la succession, s'il arrive a terme...
              Othmane BENZAGHOU

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              • #8
                Au delà d'un stade de santé, le système ne prendra pas de risques..
                D'autres ont démissionné pour moins que ça..
                Je préconise une sortie à court terme.

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                • #9
                  Ce qui est particulier à cette conjoncture, est l'âge avancé de l'ensemble des tenants de ce système, tous ou presque de la même génération. Ce n'est, que par cet aspect, suffisement significatif, pour s'attendre à des scénarios nouveaux. D'où l'orage bruyant de 2014 et une réélection brejnevienne... il faudrait espérer que le Gorbachev algérien, qui semble se dessiner, n'ait pas autant de malheur...

                  En tout cas, la perestroika algérienne se prépare, n'en déplaise aux populistes et politicards qui se succèdent dans la presse...
                  Othmane BENZAGHOU

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                  • #10
                    Là est toute la question mon cher Ott..
                    Pour qui remodeler la constitution..et pour quelle mission ?
                    Réformer le système, maintenir un certain équilibre et intégrer du sang neuf, nécessitera beaucoup de savoir-faire..
                    A qui reviendra le mérite d'un tel péché mignon ?.. je n'en fais pas un mystère

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                    • #11
                      Il est connu que les pays du monde ont une armée alors qu'en Algérie c'est l'armée qui a un pays.

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                      • #12
                        Pour quelqu'un qui est issu d'un pays où une dynastie possède politiquement, économiquement et financièrement un pays, il faut être gonflé pour venir ici parler d'une armée populaire, dont les soldats et cadres ne sont pas pré sélectionnés du fait de leur naissance dans une aristocratie d'un genre spécial.

                        Chacun ses problèmes, mais il faut vraiment être gonflé à la limite de la schisofrenie pour oser certaines réflexions...
                        Othmane BENZAGHOU

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                        • #13
                          Drôle de manière de comprendre des marocains qui viennent ici pour nous livrer leur profonde réflexion, gracieusement, et par amour pour leur voisins, et de juger des algériens, qui ont le défaut d'exercent leur citoyenneté publiquement, dans un simple forum qui a vu passer tant d'opinions, de digressions, et de caricatures singulières, et qui dit on, est lu par des analystes et journalistes internes et externes...

                          C'est vrai que la citoyenneté pur certains est un concept étranger, préférant le terme de peuplade, ou populasse, et que tout ce qui n'est pas populiste ne peut être que rétribué...
                          Othmane BENZAGHOU

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