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Son limogeage vu par « Monsieur communication » du FLN, Saïd Bouhadja: Les 5 erreurs fatales

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  • Son limogeage vu par « Monsieur communication » du FLN, Saïd Bouhadja: Les 5 erreurs fatales

    La décision du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, de mettre fin aux fonctions d’Abdelaziz Belkhadem en qualité de ministre d’Etat, conseiller spécial à la présidence de la République, a surpris les observateurs de la scène politique nationale. Mais ce n’est pas le cas pour le responsable de la communication du FLN, Saïd Bouhadja. Ne cachant pas sa joie, il s’est dit content ainsi que ses camarades du limogeage de M. Belkhadem qui aurait commis plusieurs travers « inacceptables pour une personnalité de son poids et de son statut ». Il dira que Belkhadem a commis cinq fautes politiques graves qui ont terni sa propre image d’abord puis celle de la présidence de la République.

    Il s’agit d’abord de ses récentes déclarations sur la crise du FLN rapportées par une chaîne de télévision privée. « M. Belkhadem a déclaré récemment que le président de la République l’a chargé de réunir les membres du comité central du FLN pour élire un nouveau secrétaire général. Or, le chef de l’Etat ne lui a jamais confié cette tâche », a-t-il dit. « Est-il correct de faire dire au Président ce qu’il n’a pas dit ? », s’interroge-t-il.

    Le deuxième motif : la position de M. Belkhadem hostile à la participation de l’Algérie au défilé militaire du 14 Juillet sur les Champs-Elysées.
    «Lorsqu’on occupe un poste aussi sensible, nous sommes tenus par le devoir de réserve. Or, Belkhadem ne fait aucune distinction entre son poste et ses opinions personnelles », a-t-il expliqué.

    Le troisième motif : ses déclarations sur la crise qui secoue la région de Ghardaïa depuis plus d’une année. En effet, il a indiqué à la presse que la solution à cette crise est que les Mozabites s’intègrent dans la culture de l’autre communauté impliquée dans le conflit. Une prise de position qui a provoqué la colère des notables mozabites. Ceux-ci ont rendu public un communiqué dénonçant cette attitude et cette « atteinte à leur droit culturel ».

    Le quatrième motif : la participation de M. Belkhadem à l’université d’été du Front du changement organisée cette semaine dans la wilaya de Boumerdès. Une activité à laquelle ont pris part la majorité des figures de l’opposition, tels qu’Ali Benflis et Mouloud Hamrouche. « Il faut s’assumer. Occuper un poste important à la présidence de la République et prendre part aux activités de l’opposition, c’est faire une chose et son contraire. Il est tout à fait normal que le président de la République se mette en colère contre lui », a-t-il noté.

    Le cinquième et dernier motif : M. Belkhadem ne s’occupe plus, depuis un moment, des tâches qui lui ont été assignées à la présidence de la République. « Un conseiller de la présidence de la République est censé être loin des conflits partisans, mais, apparemment, M. Belkhadem s’occupe beaucoup plus de la vie interne du FLN que de ses fonctions à la Présidence», a-t-il dit. «Avec ses agissements irresponsables, M. Belkhadem a terni l’image de la présidence de la République et celle de sa propre personne», a-t-il commenté. Interrogé sur l’instruction donnée au secrétaire général du FLN pour prendre les mesures qui s’imposent contre M. Belkhadem, notre contact nous dira que M. Bouteflika est le président du FLN. Du coup, il est de son droit de demander des sanctions contre un cadre du parti dont le comportement est jugé nuisible à l’image du parti. Sur la nature de la sanction que la commission nationale de discipline du FLN prononcera contre M. Belkhadem, M. Bouhadja dira que le dernier mot revient aux membres de cette instance, mais il s’attend à une radiation définitive de l’ex-parti unique. «Je ne peux pas me prononcer à la place de concernés, mais je m’attends à une radiation définitive du parti, car les fautes commises sont graves», note M. Bouhadja.


    Auteur: Younès Saâdi-REPORTERS.DZ
    Dernière modification par nacer-eddine06, 27 août 2014, 13h23.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Il ne va pas y avoir beaucoup de monde pour discuter de la vraie information,ils sont tous agglutinés autour des ragoûts de ménage .

    Belkhadem était depuis longtemps sur un fauteuil éjectable,et il a préféré attendre jusqu'au jour du lancement .
    "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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    • #3
      IL SE VOYAIT COMME DAUPHIN DU PRÉSIDENT
      Bouteflika bannit Belkhadem
      (Le soir d'Algérie)


      BOUTEFLIKA CHASSE BELKHADEM DU POUVOIR

      Les raisons d'une disgrâce
      (L'expression)



      Bouteflika veut enterrer Belkhadem
      (Liberté)



      ....

      L'erreur fatale de Bouteflika aux yeux du monde : agir tel un parrain de la camorra.


      وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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      • #4
        "le monde" ne devrait pas avoir tord quelque part...
        " C’est la rivière qui apporte dans son cours l’espoir aux chercheurs d’or…Elle n’attends jamais de ces derniers qu’ils en remettent dans le sien" (r.b)

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        • #5
          Comme si'il ne va pas revenir encore une fois. Chez nous on dit: Eddawla ma tensach ouled'ha.

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          • #6
            BOUHADJA analyse les raisons de la disgrâce de BELKHADEM , Conseiller de la Présidence. BOUTEFLIKA nomme qui il veut et le remercie selon sa seule volonté. La hogra du régime se manifeste par les instructions , illégales données , au Secrétaire Général du FLN s'exclure le militant.
            BELKHADEM a raison de contester cette dernière décision. Militant il l'a opté volontairement pour le FLN pour agir au sein d'une organisation gérée par un code organique. Seul le Conseil de Discipline du Parti peut exclure un de ses membres pour une faute grave, prouvée, une fois que le concerné a été entendu et sa défense prise en considération.
            Il est étonnant et triste pour les Algériens de voir un Membre de la direction du Parti trouver des raisons pour l'exclusion d'un collègue qui a été au sommet de l'organisation et oublier la procédure illégale qui a présidé à cette mise à mort.

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            • #7
              Le fonctionnement du conseil de discipline du FLN a été réformé à plusieurs reprises, et il fonctionne en ce moment sous les règles qu'a institué et exercé ce même coupable, quand il était du côté des juges. ironie du sort pour un arroseur arrosé. L'actuelle direction du FLN a réagis à maintes reprises aux innombrables déclarations et affirmation de ce sinistre personnage, et notamment quand il se réclamait du para pluie de la présidence et du chef du DRS pour prétendre faire la pluie et le beau temps à la tête du FLN, flanqué de 2 gardes du corps de la présidence. On vient de lui retirer ce para pluie, et je ne serais pas de ceux qui vont m'appitoyer sur le sort d'un opportuniste de plus dans la longue liste qui compose un certain personnel politique algérien. Ils ont puisé dedans et ont décidé de le fouttre dehors, rien de nouveau à l'horizon, si ce n'est une forme inédite...
              Othmane BENZAGHOU

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              • #8

                Le fonctionnement du conseil de discipline du FLN a été réformé à plusieurs reprises, et il fonctionne en ce moment sous les règles qu'a institué et exercé ce même coupable, quand il était du côté des juges. ironie du sort pour un arroseur arrosé. L'actuelle direction du FLN a réagis à maintes reprises aux innombrables déclarations et affirmation de ce sinistre personnage, et notamment quand il se réclamait du para pluie de la présidence et du chef du DRS pour prétendre faire la pluie et le beau temps à la tête du FLN, flanqué de 2 gardes du corps de la présidence. On vient de lui retirer ce para pluie, et je ne serais pas de ceux qui vont m'appitoyer sur le sort d'un opportuniste de plus dans la longue liste qui compose un certain personnel politique algérien. Ils ont puisé dedans et ont décidé de le fouttre dehors, rien de nouveau à l'horizon, si ce n'est une forme inédite...
                réformé le Conseil ? Si tu en a une copie , communique nous là
                en attendant BELKHADEM pour sa défense est clair. Il invoque ce code tel qu'il a toujours été, pour le fond. Aucun militant ne peut être écarté que par le Conseil de Discipline après avoir reçu une convocation motivée pour être entendu et jugé en toute impartialité.
                BELKHADEM lui même , comme tu dis n'est pas blanc comme neige. Sa personne n'est pas un frein à l'appliquer de la loi , pour un parti qui reste prestigieux et porteur d'espoir pour des millions d'Algériens.

                Commentaire


                • #9
                  Il faut peut-être rappeler que c'est Belkhadem lui-même qui a introduit en 2005 (8e congrès bis du FLN) un article faisant de Boutef un président réel et effectif du FLN, et non un simple président d'honneur comme c'était le cas auparavant. Si donc Boutef donne aujourd'hui des instructions aux instances du parti pour "excommunier" Belkhadem, celui-ci y aura grandement contribué. Et sincèrement, on voit mal ces instances, à supposer qu'elles soient légitimes (ce qui reste à démontrer), se rebeller contre le chef suprême et maintenir le pestiféré du jour en leur sein.

                  Par ailleurs, il faudrait également rappeler que Belkhadem n'en est pas à sa première disgrâce, puisque après la dissolution de l'APN qu'il présidait du temps de Chadli avant la "démission" de ce dernier en 1992, notre politicien d'Aflou a connu sa traversée du désert, faisant même un détour par Sant'Egidio. Huit années au bout desquelles il n' a dû son retour aux affaires qu'à... Mister Boutef, himself (وليّ نعمته).

                  Quoi d'étonnant alors que le prince qui donne soit aussi le prince qui prive ?
                  كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

                  Commentaire


                  • #10
                    Toutes ces manipulations ne servent à rien. La conscience se satisfait de l'imperfection politique même si M. Bouteflika nous avoue "ses erreurs". Cependant l'amour de la liberté commande à tous de veiller à la sauvegarde de cette liberté dans tous les domaines, surtout dans la course économique. Si on laisse l'injustice capitaliste s'installer, c'est la liberté qu'on nous enlève.

                    Pour une économie algérienne libre et concurrentielle.

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                    • #11
                      Il faut peut-être rappeler que c'est Belkhadem lui-même qui a introduit en 2005 (8e congrès bis du FLN) un article faisant de Boutef un président réel et effectif du FLN, et non un simple président d'honneur comme c'était le cas auparavant. Si donc Boutef donne aujourd'hui des instructions aux instances du parti pour "excommunier" Belkhadem, celui-ci y aura grandement contribué. Et sincèrement, on voit mal ces instances, à supposer qu'elles soient légitimes (ce qui reste à démontrer), se rebeller contre le chef suprême et maintenir le pestiféré du jour en leur sein.

                      Par ailleurs, il faudrait également rappeler que Belkhadem n'en est pas à sa première disgrâce, puisque après la dissolution de l'APN qu'il présidait du temps de Chadli avant la "démission" de ce dernier en 1992, notre politicien d'Aflou a connu sa traversée du désert, faisant même un détour par Sant'Egidio. Huit années au bout desquelles il n' a dû son retour aux affaires qu'à... Mister Boutef, himself (وليّ نعمته).

                      Quoi d'étonnant alors que le prince qui donne soit aussi le prince qui prive ?
                      être président du FLN , réél ou d'honneur, ne confère pas le droit d'exclure un membre de sa propre autorité. Le Président doit saisir le Conseil de Discipline qui examine la demande et l'instruire.
                      si le prince donne , en enfreigant la loin celui qui reçoit en retour n'est pas obligé de restituer ce qui est devenu son bien sans invoquer la loi
                      BOUTEF lui même , ayant été placé par le DRS dans le cadre d'accords définis , s'est progressivement affranchi de la tutelle des services et les dominer, en...appliquant la loi.
                      Dernière modification par KHORE, 29 août 2014, 18h55.

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                      • #12
                        réformé le Conseil ? Si tu en a une copie , communique nous là
                        en attendant BELKHADEM pour sa défense est clair. Il invoque ce code tel qu'il a toujours été, pour le fond. Aucun militant ne peut être écarté que par le Conseil de Discipline après avoir reçu une convocation motivée pour être entendu et jugé en toute impartialité.
                        BELKHADEM lui même , comme tu dis n'est pas blanc comme neige. Sa personne n'est pas un frein à l'appliquer de la loi , pour un parti qui reste prestigieux et porteur d'espoir pour des millions d'Algériens.
                        Seuls les statuts du partis politique en question établissent les règles de fonctionnement dudit parti et de son conseil de discipline. Et il s'avère que sous le règne de ce secrétaire général déchu, il avait institué les règles de fonctionnement de ce conseil qui a exclus des membres du FLN, d'une manière expéditive, sans quelconque autre procès. L'arroseur arrosé ne m'inspire aucune espèce de compassion...
                        Othmane BENZAGHOU

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                        • #13
                          si le prince donne , en enfreigant la loin celui qui reçoit en retour n'est pas obligé de restituer ce qui est devenu son bien sans invoquer la loi
                          J'ai sciemment utilisé le vocable de "prince" pour signifier qu'il s'agit là évidemment d'un "fait du prince". Or cet acte arbitraire n'aura jamais été rendu aussi facile si l'excès de zèle de notre Aflaoui ne lui avait au préalable déroulé le tapis rouge en 2005.

                          Et entre nous, même si l'on suppose que Belkhadem arrive à introduire un recours auprès de l'instance compétente du parti, il faut être naïf pour croire que l'issue d'un tel recours puisse être autre chose que la volonté du "chef suprême".

                          Il s'agit là visiblement d'une affaire politique qu'aucun scrupule légaliste n'est en mesure de contourner : un zélateur qui veut aller plus vite que la musique, qui a soudain les yeux plus gros que le ventre... ça ne pardonne pas chez les Boutef !
                          كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

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                          • #14
                            Certains ont un problème avec les règles, la morale politique et le concept d'autorité. Qu'un conseillé de la présidance déclare publiquement à la télévision, qu'il a reçu des consignes du président et du chef du DRS pour prendre la direction du FLN, et qu'il débarque au sein du comité central, flanqué de 2 gardes du corps de la présidance ne semble émouvoir personne. Que ce sinistre personnage soit sanctionné pour ce genre de déclaration semble être sujet à diverse lamentations assez remarquables, quant à la pratique politique.
                            Othmane BENZAGHOU

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                            • #15
                              Certains ont un problème avec les règles, la morale politique et le concept d'autorité. Qu'un conseillé de la présidance déclare publiquement à la télévision, qu'il a reçu des consignes du président et du chef du DRS pour prendre la direction du FLN, et qu'il débarque au sein du comité central, flanqué de 2 gardes du corps de la présidance ne semble émouvoir personne. Que ce sinistre personnage soit sanctionné pour ce genre de déclaration semble être sujet à diverse lamentations assez remarquables, quant à la pratique politique.
                              tu te perds dans ta passion et la haine de BELKHADEM oubliant l'essentiel , la loi et la démocratie

                              BELKHADEM, comme les escrocs qui réussissent en Algérie se proclame de la Présidence auprès d'adversaires avertis. Ministre il jouit de la protection de Gardes du corps fournis par les mêmes services de sécurité qui en dotent Louisa HANOUN ou Said SADI. Quoi qu'il laisse sous entendre, pour accéder à la tête du FLN, il suit la procédure réglementaire , l'élection dans un semblant de démocratie. Il ne peut être écarté du FLN que par la même application du règlement. Applaudir à sa déchéance est approuver le régime des dictateurs et la hogra qui annonce le chaos .

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