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Ce que l'intolérance peut causer ...une fille reniée , un orphelin qui aurait pu avoir une mère , ...
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« Si j’ai décidé de vous raconter mon histoire aujourd’hui, c’est pour que cela soit une leçon à toutes les filles inconscientes, qui se comportent avec légèreté et insouciance. J’ai été une jeune femme insouciante, légère, très frivole et voilà ce que cela m’a coûté.
Je sortais avec un mec très beau qui m’aimait follement. Entre nous, c’était vraiment très fort. Je n’ai jamais connu ce qu’était la passion avant de le rencontrer. Nous avons filé le grand amour pendant quelques mois, jusqu’au jour où il a décidé de venir me demander en mariage. J’étais très heureuse. Nous avons célébré nos fiançailles et nous nous sommes mariés sur papiers. Il ne nous restait que la grande fête pour vivre pleinement notre passion… Deux semaines avant notre mariage, j’ai appris que j’étais enceinte. J’étais morte de peur. Qu’allais-je dire à mes parents ? Comment leur expliquer ? Mon père me tuerait ? Mon fiancé me réconforta en me disant que ce bébé est le fruit de notre amour et que nous n’avons rien fait de hram puisque j’étais sa femme et qu’on allait se marier et cacher se secret à nos familles respectives.
Mes angoisses s’étaient atténuées et j’attendais le grand jour avec impatience. Cependant, le destin s’est acharné contre moi. A quelques heures avant notre mariage, l’homme de ma vie a fait un accident de la circulation qui lui a coûté la vie. J’ai failli devenir folle en apprenant la nouvelle. Ma perte était énorme. J’ai perdu l’homme de mes rêves et mon honneur à jamais, car qui voudrait d’une femme qui a consommé son mariage avant sa nuit de noce. Notre société est intransigeante et ne pardonne pas les erreurs surtout quand elles proviennent des femmes. La suite de mon histoire est loin d’être heureuse puisque mon père m’a chassée de la maison. Heureusement que j’ai trouvé un abri chez une cousine éloignée dans un village éloigné de la capitale où je réside en ce moment. Quant à mon bébé je l’ai abandonné à mon grand désespoir. Il doit être aujourd’hui adopté par une famille qui, je souhaite, l’aime plus que tout ». Ourida la Kabyle -
Source : Focus Elle
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« Si j’ai décidé de vous raconter mon histoire aujourd’hui, c’est pour que cela soit une leçon à toutes les filles inconscientes, qui se comportent avec légèreté et insouciance. J’ai été une jeune femme insouciante, légère, très frivole et voilà ce que cela m’a coûté.
Je sortais avec un mec très beau qui m’aimait follement. Entre nous, c’était vraiment très fort. Je n’ai jamais connu ce qu’était la passion avant de le rencontrer. Nous avons filé le grand amour pendant quelques mois, jusqu’au jour où il a décidé de venir me demander en mariage. J’étais très heureuse. Nous avons célébré nos fiançailles et nous nous sommes mariés sur papiers. Il ne nous restait que la grande fête pour vivre pleinement notre passion… Deux semaines avant notre mariage, j’ai appris que j’étais enceinte. J’étais morte de peur. Qu’allais-je dire à mes parents ? Comment leur expliquer ? Mon père me tuerait ? Mon fiancé me réconforta en me disant que ce bébé est le fruit de notre amour et que nous n’avons rien fait de hram puisque j’étais sa femme et qu’on allait se marier et cacher se secret à nos familles respectives.
Mes angoisses s’étaient atténuées et j’attendais le grand jour avec impatience. Cependant, le destin s’est acharné contre moi. A quelques heures avant notre mariage, l’homme de ma vie a fait un accident de la circulation qui lui a coûté la vie. J’ai failli devenir folle en apprenant la nouvelle. Ma perte était énorme. J’ai perdu l’homme de mes rêves et mon honneur à jamais, car qui voudrait d’une femme qui a consommé son mariage avant sa nuit de noce. Notre société est intransigeante et ne pardonne pas les erreurs surtout quand elles proviennent des femmes. La suite de mon histoire est loin d’être heureuse puisque mon père m’a chassée de la maison. Heureusement que j’ai trouvé un abri chez une cousine éloignée dans un village éloigné de la capitale où je réside en ce moment. Quant à mon bébé je l’ai abandonné à mon grand désespoir. Il doit être aujourd’hui adopté par une famille qui, je souhaite, l’aime plus que tout ». Ourida la Kabyle -
Source : Focus Elle
j'espère que tu vas bien
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