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Malgré les malheurs qu'a connu ce pays depuis 1975, la capitale Beyrouth n'a rien à envier à Paris.
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Le chiffre d’affaires du marché des habits de luxe au Liban s’élève actuellement à près de 100 millions de dollars, mais il devrait atteindre environ 180 millions avec le développement du groupe Middle East Luxury Group (MELG), a estimé Élias Abi Khaled, un des responsable du groupe, en marge d’une conférence de presse. MELG est une holding libanaise qui détient plusieurs boutiques et marques de luxe au centre-ville de Beyrouth.
Issue du monde des télécommunications, notamment du groupe LibanCall de Nagib Abou Hamzé, cette compagnie s’est lancée dans l’industrie du luxe en 2005, en acquérant un grand nombre de franchises et de marques prestigieuses.
Elle consacre ainsi près de 40 millions de dollars par an en achats d’habits. Toutefois, le marché libanais en termes de vente n’est pas le plus rentable du Moyen-Orient.
D’abord parce que la consommation de luxe est assurée à 60 % par les étrangers, ce qui rend le marché très dépendant des touristes, et donc de la situation politique du pays. Ensuite les loyers des locaux, notamment au centre-ville, y sont très élevés, souligne M. Abi Khaled. « Mais en termes d’image, Beyrouth reste la capitale de la mode et du luxe du monde arabe », estime M. Abi Khaled. C’est pourquoi, malgré les évènements politiques des derniers mois, le groupe a décidé de s’implanter au Liban avant de s’étendre vers le reste de la région. Il devrait notamment s’étendre au Koweït dans 4 mois, puis à Bahreïn, à Dubaï, au Qatar et en Arabie saoudite.
Mais MELG ne s’est pas consacré uniquement à l’habillement, mais s’est aussi diversifié dans d’autres activités liées à la mode. La compagnie a ainsi acquis la franchise de Fashion TV Arabia, une chaîne de télévision entièrement dédiée à la mode et qui vise plus de 8 millions de foyers au Moyen-Orient. Le groupe a récemment ouvert un café au centre-ville et entend prochainement publier un magazine de mode. Le concept est de « construire une image et un univers “fashion” », explique M. Abi Khaled qui revendique une image différente des groupes de luxe traditionnels existant sur le marché libanais.
Actuellement, le groupe emploie près de 150 personnes. Mais lorsque toutes les activités du groupe seront opérationnelles, le nombre de salariés devrait atteindre 250 et son chiffre d’affaires dépassera les 100 millions de dollars par an, a estimé M. Abi Khaled, « si la situation du pays se stabilise ».
03 Novembre 2006 L'Orient-Le Jour
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Le chiffre d’affaires du marché des habits de luxe au Liban s’élève actuellement à près de 100 millions de dollars, mais il devrait atteindre environ 180 millions avec le développement du groupe Middle East Luxury Group (MELG), a estimé Élias Abi Khaled, un des responsable du groupe, en marge d’une conférence de presse. MELG est une holding libanaise qui détient plusieurs boutiques et marques de luxe au centre-ville de Beyrouth.
Issue du monde des télécommunications, notamment du groupe LibanCall de Nagib Abou Hamzé, cette compagnie s’est lancée dans l’industrie du luxe en 2005, en acquérant un grand nombre de franchises et de marques prestigieuses.
Elle consacre ainsi près de 40 millions de dollars par an en achats d’habits. Toutefois, le marché libanais en termes de vente n’est pas le plus rentable du Moyen-Orient.
D’abord parce que la consommation de luxe est assurée à 60 % par les étrangers, ce qui rend le marché très dépendant des touristes, et donc de la situation politique du pays. Ensuite les loyers des locaux, notamment au centre-ville, y sont très élevés, souligne M. Abi Khaled. « Mais en termes d’image, Beyrouth reste la capitale de la mode et du luxe du monde arabe », estime M. Abi Khaled. C’est pourquoi, malgré les évènements politiques des derniers mois, le groupe a décidé de s’implanter au Liban avant de s’étendre vers le reste de la région. Il devrait notamment s’étendre au Koweït dans 4 mois, puis à Bahreïn, à Dubaï, au Qatar et en Arabie saoudite.
Mais MELG ne s’est pas consacré uniquement à l’habillement, mais s’est aussi diversifié dans d’autres activités liées à la mode. La compagnie a ainsi acquis la franchise de Fashion TV Arabia, une chaîne de télévision entièrement dédiée à la mode et qui vise plus de 8 millions de foyers au Moyen-Orient. Le groupe a récemment ouvert un café au centre-ville et entend prochainement publier un magazine de mode. Le concept est de « construire une image et un univers “fashion” », explique M. Abi Khaled qui revendique une image différente des groupes de luxe traditionnels existant sur le marché libanais.
Actuellement, le groupe emploie près de 150 personnes. Mais lorsque toutes les activités du groupe seront opérationnelles, le nombre de salariés devrait atteindre 250 et son chiffre d’affaires dépassera les 100 millions de dollars par an, a estimé M. Abi Khaled, « si la situation du pays se stabilise ».
03 Novembre 2006 L'Orient-Le Jour
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