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L'Amerique du Sud dit merde à l'extreme droite israelienne et aux sanctions commerciales contre la Russie

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  • L'Amerique du Sud dit merde à l'extreme droite israelienne et aux sanctions commerciales contre la Russie

    L'Amerique du Sud ( post dictatures ( dictature bresilienne comprise pour rappel) ) qui s'engage à couvrir des besoins de la Federation de Russie , besoins mis à mal par des sanctions de l'UE , USA Otan .

    L'Amerique du Sud qui met en cause la politique pluridécennale d'Israel contre l'OLP ..( au benefice du Hamas) et qui condamne l'extreme droite israelienne dont font partie les Nathanyaou et autres


    Il est ici bien sûr nulle part quetion de complotisme ou anticomplotisme ..mais de souci d'equilibre international ............quoi qu'en disent des observateurs prétendus intellectuels ...qui en bonnes petites prostituées de lobbys militaro industriels , des uS neocons ,de la CIA et de l'unilateralisme ....crachent aussi sans vergogne contre certains des Etats d'Amerique du Sud comme Equateur, Bolivie etc ..qui, par delà les jugements d'economie politique que l'on peut avoir , ont vu INCONTESTABLEMENT emerger ...enfin la parole indienne au sommet des directions politiques ..( n'est ce pas là un progrès de civilisation et de droits de l'Homme dont devraient se feliciter ces intellectuels s'ils avaient une once de dignité et de souci de l'equité et de l'egale dignité des êtres et des nations ???? la parole sud americaine n'est elle pas aussi credible que celle d'autres ????

    Même le Chili s'y est mis .....au grand dam de ceux qui voulaient disqualifier la parole sud americaine en lui reprochant un marxisme latent
    Dernière modification par Sioux foughali, 29 août 2014, 17h47.

  • #2
    L'Amérique Latine fait front commun face à Israël

    L'Amérique Latine fait front commun face à Israël
    source Huffington



    Israël déclaré "Etat terroriste", rappels d'ambassadeurs, mobilisations populaires : l'Amérique latine est aux avant-postes de la condamnation de la meurtrière opération militaire israélienne menée dans la bande de Gaza et offre un inédit soutien quasiment unanime aux Palestiniens.

    "Je ne me souviens pas d'une situation similaire où tous (les pays de la région) aient réagi pratiquement comme un bloc", souligne pour l'AFP Reginaldo Nasser, du département de Politique de l’Université pontificale de Sao Paulo, au Brésil.

    Parmi les dernières prises de position, celle du président de la Bolivie Evo Morales, l'une des principales figures de la gauche radicale latino-américaine, est la plus symbolique : il a placé mercredi Israël sur une liste "des Etats terroristes", supprimant un accord d'exemption de visa entre les deux pays.

    Jeudi, après 24 jours d'un conflit dévastateur entre le Hamas et Israël, le bilan du côté palestinien est désormais de plus de 1.400 morts et 8.000 blessés, en grande majorité des civils, selon les secours. Plus de 245 enfants figurent parmi les morts, selon l'Unicef. Du côté israélien, 56 soldats et trois civils ont perdu la vie.

    Noms d'oiseaux

    Avant M. Morales, la brésilienne Dilma Rousseff avait qualifié de "massacre" l'offensive de l'Etat hébreu, récusant toutefois le terme de "génocide" employé par exemple par un député du parti socialiste au pouvoir au Venezuela, dont le président Nicolas Maduro a fustigé "une guerre d'extermination menée depuis presque un siècle" à l'encontre du peuple palestinien.

    Signe de crispation entre le Brésil et Israël, la décision de Mme Rousseff la semaine dernière de rappeler pour consultations son ambassadeur à Tel Aviv lui avait valu le sobriquet de "nain diplomatique" attribué par un porte-parole de la diplomatie israélienne.

    Toute la région a condamné la violence des opérations israéliennes, demandé un cessez-le-feu et la reprise des négociations entre belligérants, mais à l'instar du Brésil, le Pérou, l'Equateur, le Chili ou le Salvador ont rappelé pour consultations leurs ambassadeurs en Israël.

    De même que le Costa Rica, l'Argentine, qui compte la plus importante communauté juive de la région, a quant à elle convoqué au ministère des Affaires étrangères l'ambassadrice d'Israël.

    Jeudi, le président uruguayen Jose Mujica a demandé "un retrait immédiat des troupes" israéliennes de Gaza et envisagé de rappeler son représentant à Tel Aviv.

    En réaction, le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Yigal Palmor, a exprimé mercredi "sa profonde déception", considérant que ces décisions constituaient "un encouragement" pour le Hamas.

    D'autres pays dirigés par la gauche radicale ont rompu depuis plusieurs années déjà leurs relations diplomatiques avec Israël, comme le Nicaragua en 2010, le Venezuela et la Bolivie en 2009, après une précédente opération meurtrière à Gaza, ou Cuba, en 1973, après la guerre du Kippour.

    Seule voix discordante à ce jour, la Colombie, dirigée par le président de centre-droit Juan Manuel Santos, qui a écarté tout rappel de son représentant diplomatique à Tel Aviv.

    Les gouvernements suivent les peuples

    Lui-même surpris par cette quasi unanimité diplomatique, Reginaldo Nasser se risque à formuler "quelques hypothèses". "En premier lieu, un pays faisant aujourd'hui une déclaration contre Israël ne sera plus considéré comme hors des normes internationales", souligne-t-il.
    Une famille palestinienne dans le camp de Shati visé par un tir le 28 juillet 2014 à Gaza

    Pour expliquer les mobilisations populaires pro-palestiniennes plus importantes en Europe et en Amérique latine que dans les pays arabes, il estime que "la question palestinienne représente (pour la région) un sujet historique de relations asymétriques avec le pouvoir".

    Enfin, la dimension anti-américaine, souvent sous-jacente dans le sous-continent : "La relation d'Israël avec les Etats-Unis est rejetée dans la région, et cela conduit à une certaine identification", assure-t-il.

    Mais les réactions officielles emboîtent le pas aux mobilisations populaires, rappelle de son côté Ismene Ithai Bras, de la faculté de Sciences politiques et sociales de l'Université autonome du Mexique (UNAM).

    Ces dernières semaines, plusieurs manifestations se sont effectivement déroulées de Mexico à Santiago du Chili, réunissant parfois plusieurs milliers de personnes, en soutien au peuple palestinien.

    Pour Mme Bras, "il s'agit d'une identification avec la douleur, d'un sentiment de solidarité avec ce qui se passe en Amérique latine", où le sentiment d'oppression est très répandu. Les Sud-Américains pensent : "Quelqu'un (leur) marche dessus, et personne ne fait rien", résume-t-elle, percevant dans la région "une posture contre l'impérialisme" qui serait symbolisée par le conflit israélo-palestinien

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    • #3
      L’Amérique Latine prête à tirer avantage de l’embargo décrété par la Russie contre l’UE et les USA

      L’Amérique Latine prête à tirer avantage de l’embargo décrété par la Russie contre l’UE et les USA

      Source Actu Latina

      Argentine, Chili, Economie, Equateur, Uruguay — Par Aline Timbert le 8 août 2014 à 9 h 45 min


      Des représentants d’Équateur, du Chili et de l’Uruguay ont été consultés hier par les autorités russes afin de convenir de l’augmentation des exportations agroalimentaires sud-américaines visant à supplanter celles émanant de l’Union européenne et des États-Unis après la mise en place d’un embargo d’un an.


      En effet, comme représailles aux punitions occidentales la sanctionnant pour son rôle dans la crise ukrainienne, Moscou a annoncé un « embargo total » de la majeure partie des produits alimentaires en provenance de l’Union européenne et des États-Unis. Il s’agit donc maintenant pour le gouvernement de Vladimir Poutine de trouver de nouveaux alliés et partenaires commerciaux pour assurer convenablement l’approvisionnement, essentiellement en produits frais, de son pays.

      « Nous avons abordé la possibilité d’augmenter et de diversifier les exportations. Nous espérons que la conjoncture actuelle ne soit pas temporaire », a affirmé l’ambassadeur équatorien à Moscou, Patricio Chávez Zabala se réjouissant de l’opportunité à saisir. Le directeur du service russe de l’inspection agricole (SIAG), Serguéi Dankvert, s’est entretenu avec les ambassadeurs équatorien, chilien et uruguayen et prévoit d’en faire autant avec les représentants du Brésil et de l’Argentine. Dankvert a souligné durant la réunion que la conjoncture mondiale actuelle offre de grandes possibilités pour que les pays latino-américains augmentent leurs exportations agroalimentaires sur le marché russe.

      L’ambassadeur du Chili, Juan Eduardo Eguiguren, a affirmé que son pays pouvait aisément augmenter les exportations en viande de porc et de poulet, en plus des habituelles exportations de fruits et légumes.

      En ce qui concerne l’Uruguay, son ambassadeur Aníbal Cabral Segalerba a rappelé que son pays n’a jamais appuyé les sanctions internationales contre la Russie dans le conflit contre l’Ukraine et a proposé d’augmenter les exportations de viande de qualité supérieure vers ce pays. Les trois diplomates ont convenu avec Dankvert de présenter une liste d’entreprises qui seraient intéressées d’augmenter leurs échanges avec la Russie.

      continent07082014-2En réponse aux mesures appliquées par l’Union européenne et les États-Unis contre la Russie dans son rôle dans la crise ukrainienne, le premier ministre Dmitri Medvédev a annoncé « l’interdiction totale des importations de viande de bœuf, de porc, de légumes, de fruits, de volaille , de poisson, de fromage, de lait et produits laitiers en provenance de l’Union européenne, des États-Unis, d’Australie, du Canada et de la Norvège ». L’Union européenne, jusqu’alors partenaire commercial majeur de la Russie, a exporté en 2013 des marchandises à hauteur de 12 milliards d’euros. À titre d’exemple, en 2011, 21,5 % des légumes européens et 28 % des fruits ont été exportés en Russie.

      Autant dire que cette mesure inquiète fortement les principaux partenaires commerciaux de la Russie en Europe à savoir la Pologne, les Pays-Bas, l’Allemagne, ou encore la France. Cette punition réjouit les pays sud-américains qui envisagent la possibilité de développer leurs exportations de façon considérable avec la Russie, avec l’impact économique favorable qui en découlerait. L’ambassadeur d’Équateur a d’ores et déjà rappelé que la Russie est la première destination pour l’exportation des bananes et des fleurs et a souligné que la principale difficulté serait de mettre au point une logistique adaptée pour transporter davantage de marchandises.

      continent07082014-1« Dankvert a émis la possibilité d’établir des vols charter pour transporter nos produits en provenance d’Équateur », un renfort logistique qui s’ajouterait à l’actuelle route transatlantique entre Guayaquil et Saint-Pétersbourg. Le diplomate équatorien a rappelé que son pays est le troisième plus gros exportateur latino-américain de produits non pétroliers en Russie, avec environ 1 500 millions de dollars de marchandises exportées en 2013, le pays pourrait désormais exporter du café, des brocolis, des fruits tropicaux comme la papaye et des produits lactés comme le lait et le fromage.

      Le responsable de la diplomatie argentine, Pablo Anselmo Tettamanti, a d’ores et déjà fait savoir que son pays souhaitait débuter très vite l’approvisionnement de la Russie en produits agroalimentaires : du lait en poudre, du beurre, des fruits, de la viande de porc et du poulet, mais aussi des produits de la mer pourraient débarquer prochainement sur le territoire russe. Il a également souligné que l’Argentine est rompue aux règles de sécurité de la production alimentaire qui régissent l’Union douanière englobant la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan.

      La Russie, qui avait limité en 2013 les importations de viande et produits laitiers du Brésil en invoquant des « violations des normes sanitaires », a accepté de revoir sa copie après avoir reçu des « garanties » appropriées des producteurs brésiliens, a annoncé Rosselkhoznadzor (agence sanitaire russe) .

      En fermant les exportations européennes, la Russie expose les pays de l’UE à une surproduction, ce qui devrait conduire à une situation de crise et à une baisse des coûts sur le marché interne, « les Espagnols ont exporté en 2012 environ 100 000 t de fruits vers l’Ukraine et la Russie : cette quantité terminera sur le marché communautaire ». L’Italie, Espagne et la France se livrent déjà une guerre de la « pêche-nectarine » avec des prix en chute libre, une concurrence qui devrait maintenant atteindre le marché des « pommes ».

      La France a exporté en 2013 pour 1,17 milliard d’euros de marchandises agroalimentaires vers la Russie, dont 450 millions de boissons alcoolisées.

      Vladimir Poutine avec la présidente argentine Cristina Fernández de Kirchner

      À la mi-juillet, le président russe Vladimir Poutine a effectué une tournée en Amérique latine (il a visité le Nicaragua, Cuba, l’Argentine et le Brésil), une visite qui se justifiait à deux niveaux : premièrement, le besoin d’obtenir un appui extérieur dans un contexte de crise majeure marquée par l’isolement sur la scène internationale, et deuxièmement la nécessité d’ouvrir de nouvelles voies de commerce et d’influence pour la Russie.

      « Nous sommes intéressés par une Amérique latine unie, forte, économiquement viable et politiquement indépendante, qui est en train de devenir une partie importante du monde polycentrique émergent », a alors déclaré le président de la Russie, Vladimir Poutine.

      La Russie importe à ce jour près de 35 % de sa consommation alimentaire et l’Amérique latine devrait tirer son épingle du jeu d’un point de vue économique en profitant des tensions diplomatiques qui ne font que s’accentuer.

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