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L'amplificateur Devialet 120, le nec plus ultra de la hi-fi pour mélomanes Marco Mosca

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  • L'amplificateur Devialet 120, le nec plus ultra de la hi-fi pour mélomanes Marco Mosca

    Challenges > High Tech > L'amplificateur Devialet 120, le nec plus ultra de la
    Par Marco Mosca Publié le 29-08-2014 à 16h56

    Voici la Rolls-Royce des amplificateurs. Une rencontre entre le high-tech et la joaillerie. A l'origine de cette pièce d'orfèvrerie, Devialet. Une des rares entreprises à proposer une passerelle entre ces deux mondes. Pour les smartphones, il y a Vertu. Pour la hi-fi haut de gamme, il faut désormais compter avec cette PME française de 70 salariés. D'ailleurs, elle ne manque pas d'agacer un brin avec sa manie de revendiquer la révolution copernicienne du son audio.

    Un constat à l'écoute du son Devialet : il peut y avoir un avant et un après dans la vie d'une oreille. Car notre attribut auditif ne sort pas indemne de cette rencontre technologique. Aucune place n'est laissée au hasard ou à l'à-peu-près. Le premier choc n'est pourtant pas auditif mais visuel. Avec son châssis en aluminium d'aviation d'un seul tenant, sa finesse et sa brillance, le Devialet 120 s'assimile à un joyau de 4 centimètres d'épaisseur et d'un peu plus de 5,6 kilogrammes. La PME a adopté les techniques de production de très haute technologie dans son usine de Grenoble pour réaliser des produits uniques. Le bloc d'aluminium est taillé dans la masse et poli à la main. Il faut regarder l'arrière de la machine pour découvrir sa connectique : deux entrées optiques, une analogique, quatre entrées numériques coaxiales, un port Ethernet, un port USB asynchrone, une connexion Wi-Fi… Ses seuls signes extérieurs de richesse.
    Une cinquantaine de brevets

    La machine recèle pourtant des secrets technologiques jalousement gardés. Au total, une cinquantaine de brevets déposés depuis le lancement de l'aventure en 2007. L'électronique est produite en France pour des raisons de sécurité : la technologie d'amplification ADH (Analog Digital Hybrid) à l'origine de la rupture Devialet, la technologie SAM (Speaker Active Machine) qui adapte le signal envoyé par l'ampli aux caractéristiques des enceintes, celle de streaming asynchrone pour éviter toute distorsion numérique… Huit processeurs tournent sous le capot de la machine pour produire ce qui se fait de mieux sur le marché.

    Le point fort de Devialet, c'est le traitement du signal avec, pour ce modèle-ci, une puissance maximale de 120 watts par canal. Il faut pour cela avoir au bout de la chaîne des enceintes dignes de la machine. Forcément. Mais le résultat vaut l'investissement. Que le fichier sonore soit analogique ou numérique, qu'il provienne d'un lecteur CD ou d'un site de streaming, comme Deezer ou Spotify. Aucune distorsion, aucun bruit, pas d'intermodulation… La pureté, la puissance et la finesse. Tout pour avoir la chair de poule et les poils de l'épiderme qui se dressent. La sensation vaut pour tous les genres, un rock des Beatles, un opéra de Verdi ou un rap d'Eminem.

    "Un jour, tout le monde aura un Devialet", dit la publicité. On en est loin. Avec un ticket d'entrée minimal à 4.990 euros, l'ampli 120 représente la solution abordable du nec plus ultra de la hi-fi. Un prix que seuls les passionnés accepteront éventuellement de payer. Mais, au final, une prestation très compétitive sur un marché du haut de gamme où les barrières volent en éclats.
    Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
    Mahomet
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