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Sonatrach a réalisé 18 découvertes d’hydrocarbures depuis janvier 2014

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  • Sonatrach a réalisé 18 découvertes d’hydrocarbures depuis janvier 2014

    Le groupe Sonatrach a annoncé samedi avoir réalisé 18 découvertes d’hydrocarbures au cours des huit premiers mois de 2014 dont 13 au premier semestre.

    Les 13 découvertes enregistrées durant les six premiers mois de l’année en cours, dont sept (07) d’huile et six (06) de gaz, ont été réalisées sur les bassins de Berkine, Illizi et Oued Mya autour des gisements de Hassi Messaoud, considérés comme "zones matures en matière d’exploration" ainsi que sur le bassin du Gourara dans le sud-ouest du pays, a indiqué Sonatrach dans un communiqué transmis à l’APS.

    "Dans le sillage de ce programme d’exploration, Sonatrach a enregistré au cours des mois de juillet et août, cinq (05) autres découvertes d’huile et de gaz. Il s’agit de réalisations en cours d’évaluation, portant ainsi à (18) le nombre de découvertes depuis le début de l’année 2014", explique le communiqué.

    Les volumes d’hydrocarbures mis en évidence à la faveur des 13 découvertes réalisées au premier semestre 2014 sont estimés, selon Sonatrach, à 235 millions de tonnes équivalent pétrole (Tep) prouvé et probable et 159 millions de Tep possible.

    En outre, les 13 découvertes réalisées durant les six premiers mois de 2014 ont produit avec des débits qui oscillent entre 3 et 19,5 mètres cubes/heure pour l’huile et entre 5.200 et 24.900 m3/heure pour le gaz, accompagné de 2 à 12 m3/heure de condensât.

    Les épaisseurs nettes des réservoirs de ces découvertes atteignent jusqu’à 16 mètres avec une moyenne de 5,5 mètres pour les niveaux à huile et 25 mètres avec une moyenne de 9 mètres pour les niveaux à gaz et gaz à condensât, a-t-on expliqué.

    Ajoutées à celles de l’année 2013, ces découvertes "confortent les hypothèses géologiques prises en compte depuis la mise en £uvre du programme d’intensification de l’effort exploration entrepris par Sonatrach , a, d’autre part, souligné le communiqué.

    "Sonatrach compte ainsi atteindre vers la fin de 2014 un apport exploration équilibré en termes de volumes entre le gaz et les liquides et qui se situerait à un niveau comparable à celui de l’année 2013 qui a atteint 535 millions de Tep (prouvé et probable) en place, entre découvertes et réévaluations", a-t-on ajouté de même source.

    Par ailleurs, l’année 2013 s’est achevée par la réalisation de 32 découvertes dont 29 en efforts propres de Sonatrach en plus du forage de 93 puits dont 85 en efforts propres.

    APS

  • #2
    Ouf!!!j'avais peur qu'on devienne pauvre !!
    L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.”Aristote

    Commentaire


    • #3
      la meme annonce à chaque fois apres le report

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      • #4
        posté par jmlix

        la meme annonce à chaque fois apres le report
        ..

        Je crois tu confonds l Ouest et l Est ( les deux voisins )

        Mentir devenu sport fervent au royaume des mounafiqines


        Donne une preuve de ce que tu avances ?? une déclaration officielle , ou un article de la presse algérienne
        A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

        Commentaire


        • #5
          quoique je sait d'avance que 30000 articles n'y changeront rien

          Amendement de la loi sur les hydrocarbures : Pour un large débat national
          Lundi 6 août 2012

          Il est prévu en principe, très prochainement, un conseil du gouvernement qui étudiera entre autres la loi de finances 2013, la loi sur le règlement budgétaire 2010 et l’amendement de la loi sur les hydrocarbures, objet de cette contribution. L’ordonnance n°06-10 du 29 juillet 2006 modifiant et complétant la loi n°05-07 du 28 avril 2005 relative aux hydrocarbures est-elle toujours opérante ?

          La loi du 29 juillet 2006 et les échecs des avis d’appel d’offres 2007/2010

          Je rappelle que depuis la loi d’avril 2005 ce n’est plus à Sonatrach d’attribuer les permis de prospection pour de nouveaux gisements. Mais elle reste propriétaire de tous ses domaines miniers, et pour les nouvelles superficies non exploitées, c’est à l’institution Alnaft, dépendante du ministère de l’Energie, de les attribuer. Le constat est que les trois derniers appels d’offres entre 2008 et 2011 se sont avérés un véritable échec ayant attiré que des compagnies marginales, n’ayant pas de savoir technologique et comptant sur Sonatrach pour supporter la majorité des coûts, les grandes compagnies n’ayant pas soumissionné. Sonatrach depuis des années n’a pas découvert de réserves rentables substantielles tant du pétrole et du gaz importants, malgré certaines déclarations fracassantes. L’on peut découvrir des milliers de gisements mais non rentables financièrement. Sonatrach n’a pas les capacités technologiques, bon nombre de cadres compétents ayant depuis des années quitté cette compagnie, surtout avec l’erreur que j’ai dénoncée à maintes reprises de mettre les cadres à la retraite à partir de 60 ans sans préparer la relève. Comme il y a lieu de signaler que le taux de profit dans les canalisations est inférieur de 30% en moyenne par rapport aux grands gisements de l’amont. La taxation des superprofits au-delà de 30 dollars dans l’actuelle loi ne répond pas à la situation actuelle du marché où le cours dépasse les 90/100 dollars depuis plus d’une année, tout en précisant que dans le droit international une loi n’est jamais rétroactive sauf si elle améliore la précédente, expliquant les litiges au niveau des tribunaux internationaux entre Sonatrach et des compagnies installées avant la promulgation de cette loi. Cela explique que Sonatrach courant 2011 a eu recours à un règlement à l’amiable de son conflit avec ses partenaires, notamment de son différend avec Anadarko et Maersk, qui portait sur la taxe sur les superprofits. Sonatrach a dû verser à la firme américaine l’équivalent de 4,4 milliards de dollars d’hydrocarbures et au groupe danois 920 millions de dollars et d’autres compagnies ont demandé de bénéficier de cette procédure ce qui porterait le montant supérieur à 6 milliards de dollars. Dans ce cadre, un assouplissement fiscal est nécessaire, car l’Algérie n’est pas seule sur le marché mondial face aux importantes mutations énergétiques qui s’annoncent, mais des concurrents qui veulent attirer les compagnies.

          Durée des réserves de pétrole et du gaz conventionnel

          Les réserves se calculant par rapport au vecteur prix international, évolution des coûts et de la concurrence des énergies substituables, selon les revues internationales (données de 2007), dans 15/16 ans, à partir de cette période, en cas de non découvertes substantielles, l’Algérie sera importateur net de pétrole (cela a été le cas de l’Indonésie) ayant 1% des réserves mondiales. Pour le gaz non conventionnel l’AIE dans son rapport de 2011 estime les réserves algériennes à 6500 milliards de mètres cubes gazeux, loin, très loin des USA arrivant à la huitième position sachant qu’il faille maîtriser la technologie, nécessitant beaucoup d’eau douce et que la durée de vie d’un gisement ne dépasse pas cinq années avec toutes les conséquences écologiques négatives(pollution des nappes d’eau) en cas de non maîtrise technologique. Pour le gaz conventionnel, il y a lieu de tenir compte de la forte consommation intérieure selon les extrapolations de l’organisme de régulation CREG (entre 50/60 milliards de mètres cubes gazeux), incompressible si l’on veut un réel développement intérieur, et du volume exportable extrapolé tant à travers les canalisations que pour le GNL, 85 milliards de mètres cubes gazeux alors qu’elle peine actuellement à atteindre 55/60 milliards de mètres cubes gazeux, donc perdant des parts de marché selon les statistiques internationales de 2011 malgré les déclarations se voulant rassurantes des responsables de l’énergie. Avec 4500 milliards de mètres cubes gazeux (2,37% des réserves mondiales prouvées de gaz naturel données de 2008), toujours à partir de cette période, la durée de vie pour un prix de cession moyen de 10 dollars le MBTU pour les canalisations et 13/14 dollars pour le GNL supposant des coûts constants, serait de 25 ans. Et l’erreur de certains est d’ignorer la consommation intérieure en donnant une durée de vie des réserves de 40 ans en ne prenant en compte que les exportations. Or, selon la revue financière Gasoil, l’Algérie a pompé entre 1962 et 2006 plus de 15 milliards de barils de pétrole, soit plus que les réserves actuelles, mais récemment avec des coûts supérieurs à la moyenne des grands pays pétroliers. Face à ce constat, de l’importation massive de gasoil et de l’essence super sans plomb pour plusieurs centaines de millions de dollars entre 2007/2011, (paradoxe d’un pays pétrolier), les plus hautes autorités du pays et sur rapport du ministère de l’Energie, ont décidé de revoir la loi sur les hydrocarbures, décision annoncée le 6 décembre 2011 par le ministre de l’Energie lui-même. Quelles modifications souhaitables selon mon point de vue ?

          Les conditions pour l’efficacité des nouveaux amendements : un nouveau modèle de consommation tenant compte des nouvelles mutations énergétiques mondiales

          Si pour l’amont gazier et pétrolier pour les grands gisements la règle des 49/51% peut être applicable, pour les gisements marginaux, cette règle risque de n’attirer que peu d’investisseurs sérieux. Le départ de la Chien d’Adrar qui avait misé sur un gisement marginal obligeant Sonatrach à prendre seule la relève doit être pris au sérieux. Il en est de même pour la prospection dans l’offshore et surtout le gaz non conventionnel qui requiert des techniques de pointe à travers le forage horizontal maîtrisé par quelques firmes, les recherches actuelles se concentrant sur les techniques anti-pollution. A quel coût l’Algérie acquièrera ces brevets et a-t-elle déjà prévu la formation adéquate ? Pour les énergies renouvelables cette règle risque également d’être inopérante posant toujours le problème de la formation. En effet, selon les données du ministère de l’Energie, l’Algérie devrait choisir en 2013 un fournisseur de technologie qui mettra à exécution le programme d’énergies renouvelables pour un montant estimé à 60 milliards de dollars. Ce programme vise à produire, à l’horizon 2030, 40% de l’électricité à partir des énergies renouvelables devant se traduire par l’installation d’une puissance de 12 000 mégawats en solaire et en éolien. Le mémorandum d’entente dans le domaine des énergies renouvelables signé le 9 décembre 2011 entre la Société algérienne d’électricité et de gaz Sonelgaz et l’entreprise allemande Desertec aboutira-t-il à du concret ? La règle des 49/51% dans ce contexte est-elle opératoire ? Quant à l’investissement dans la pétrochimie dont la commercialisation est contrôlée par quelques firmes au niveau mondial (structure oligopolistique) et d’une manière générale à l’aval, dont les produits obéissent aux règles de l’organisation mondiale, cette règle juridique de la dominance de Sonatrach dans le capital social est inopérante. L’investissement sera limité pour ne pas dire nul, car nécessitant de très grosses capacités, devant souligner que la pétrochimie actuellement connait au niveau mondial des crises de surproduction. A moins comme cela se passe pour bon nombre d’entreprises publiques qui ont nécessité entre 1971/2011 plus de 50 milliards de dollars d’assainissement supportés par le trésor public , 70% étant revenues à la case de départ, si Sonatrach prend le risque toute seule, de commercialiser seule, notamment avec toutes les conséquences financières donc supportant les surcoûts. Alors qu’il serait souhaitable d’avoir d’autres critères, balance devises excédentaire au profit de l’Algérie, l’apport technologique et managérial et un partage des risques face à un marché mondial fluctuant du fait que la rentabilité nécessite de grandes capacités, sans compter que les pays du Golfe ont déjà amorti les installations, l’Algérie partant avec un handicap des coûts d’amortissement élevés et un marché forcément limité. Il ne faut pas se faire des illusions. La superficie n’est pas une condition sine qua non d’importants gisements d’hydrocarbures entendu rentables financièrement. La nouvelle loi sera de peu de portée, pour attirer des investisseurs potentiels sans la prise en compte des nouvelles mutations énergétiques mondiales. Les USA deviendront exportateurs nets de gaz grâce au gaz non conventionnel entre 2017/2020, les différents contrats de gaz envers ce pays devant être annulés. Comme il ya urgence de la prise en compte de l’entrée de la Lybie concurrent de l’Algérie en pétrole léger et dont les réserves importantes de gaz sont à peine exploitées, la stratégie offensive du géant russe Gazprom à travers le North et le South Stream devant approvisionner l’Europe du nord et du sud pour plus de 100 milliards de mètres cubes gazeux, de nouveaux concurrents, de l’arrivée à terme des contrats à moyen terme de l’Algérie entre 2013/2014 avec ses partenaires qui impliquera une révision des prix à la baisse en cas de persistance de la bulle gazière et également le nouveau défi écologique avec des segments nouveaux à valeur ajoutée. Le problème central qui se pose à l’Algérie, est donc l’urgence d’imaginer un nouveau modèle de consommation énergétique inexistant à l’heure actuelle.

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          • #6
            Après 50 ans d’indépendance politique, une économie totalement rentière

            Force est de constater après 50 années d’indépendance politique que depuis l’indépendance politique à ce jour en décembre 2011, l’économie algérienne est dépendante de la rente pour plus de 98% de ses recettes en devises et importe 70/75% de ses besoins, étant en plein syndrome hollandais. Le dépassement de cette entropie implique forcément une gouvernance renouvelée, de profondes réformes politiques et économiques solidaires, la valorisation de l’entreprise et son support, la ressource humaine, richesse bien plus importante que toutes les ressources des hydrocarbures. Du fait de la faiblesse de ses capacités d’absorption, la question qui se pose est la suivante : pourquoi continuer à pomper les hydrocarbures pour placer cet argent à l’étranger à des rendements faibles, voire négatifs, actuellement 83% selon les données de la banque d’Algérie pour 2011 sur les 190 milliards de dollars des réserves de change au 1er juillet 2012 ? L’objectif stratégique n’est-il pas pour l’Algérie d’opérer la transition rapide d’une économie de rente à une économie hors hydrocarbures, supposant également une nouvelle transition énergétique en utilisant au mieux cette ressource éphémère ? Posant la problématique de la sécurité nationale, Sonatrach étant l’Algérie et l’Algérie étant Sonatrach, il me semble afin d’éviter les erreurs du passé, d’ouvrir un large débat national sur ces amendements.

            Abderrahmane MEBTOUL - Professeur des universités - Expert international en management
            ou encore
            Le nouveau calendrier, disponible sur le site d’Alnaft, prévoit la remise et l’ouverture publique des offres le 30 septembre 2014 et la signature des contrats le 29 octobre 2014 à Alger. Le premier calendrier établi par l'agence Alnaft prévoyait la remise des offres et l'ouverture des plis 6 août 2014, alors la signature des contrats avec les compagnies retenues à l'issue de l'appel d'offre avait été programmée pour le 5 septembre à Alger.

            Au mois de juin dernier, l’Agence a opéré un premier changement fixant la remise et l’ouverture publique des offres le 4 septembre 2014 et la signature des contrats le 2 octobre 2014 à Alger. Le président du Comité du directoire d’Alnaft, Sid Ali Betata avait expliqué que ce changement de calendrier a été opéré pour donner plus de temps aux compagnies pétrolières étrangères pour l’évaluation des périmètres de recherche et d’exploitation d’hydrocarbures

            Le 4ème appel à la concurrence a été lancé en janvier 2014 et porte sur 31 périmètres, dont 17 dans le sud-ouest du pays et 5 dans le nord. Il comprend également 17 périmètres de ressources non conventionnelles, dont les plus importants sont situés Tindouf, Ahnet / Timimoun, Reggane, Berkine-Ghadames, Illizi et Mouydir.

            Un nouveau cadre pour attirer les investisseurs étrangers
            La hantise de l’échec des précédents appels d’offres reste de mise, bien que le lancement du 4ème appel à la concurrence se déroule dans un contexte différent. Il intervient, en effet, après l’adoption l’année dernière de la nouvelle loi sur les hydrocarbures et inclue l’exploration et l’exploitation des gisements d’hydrocarbures non-conventionnels.

            Les responsables du secteur misent sur ce nouveau cadre juridique, « plus incitatif » pour attirer les majors pétrolières qui ne se bousculaient pas sur le portillon. Lors du lancement du 4ème appel à la concurrence Alnaft avait organisé une présentation générale des données techniques et des principales dispositions contractuelles concernant chaque projet pour une cinquantaine de compagnies pétrolières et quatre sociétés de services.

            Près de six mois après, quelques dizaines seulement ont retiré les cahiers des charges dont la majorité n’est pas constituée de majors américaines, selon un responsable d’Alnaft. Parmi les entreprises ayant retiré le cahier des charges on retrouve des sociétés indiennes, chinoises, allemandes, italiennes, espagnoles, vietnamiennes et malaisiennes. Pas suffisant pour garantir la réussite du 4ème appel à la concurrence, alors que la production d’hydrocarbures est baisse.

            Baisse alarmante de la production
            La production primaire d'hydrocarbures a atteint 190 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP) en 2013, soit une baisse de 4% par rapport à 2012, selon l’ancien P-DG de Sonatrach, Abdelhamid Zerguine, limogé fin juillet dernier. Au premier trimestre 2014, les exportations des hydrocarbures ont baissé de 9% en volume, et de 12% en valeur, selon la note de conjoncture de la Banque d’Algérie.

            Cette baisse « alarmante » de la production des hydrocarbures inquiète les économistes et les spécialistes du secteur. Pas plus que le gouvernement qui cherche à améliorer l’attractivité du secteur des hydrocarbures algérien pour les grandes compagnies internationales pour combler le déficit de production d’hydrocarbures dont les revenus assurent la soutenabilité « fragile » de l’économie rentière algérienne.

            maghreb emergent


            3ème appel pour l’exploration des hydrocarbures en Algérie : Alnaft décale l’ouverture des soumissions

            L’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft) a décalé au 17 mars 2011 l’ouverture des offres du 3ème appel d’offre d’exploration des hydrocarbures au lieu du 3 mars initialement prévu.
            L’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft) a décalé au 17 mars 2011 l’ouverture des offres du 3ème appel d’offre d’exploration des hydrocarbures au lieu du 3 mars initialement prévu.

            «La remise et l’ouverture des offres du 3ème appel à la Concurrence national et international pour les opportunités de recherche et d’exploration des hydrocarbures sont décalées au 17 mars », indique Alnaft sur le site du ministère de l’Energie et des Mines. La signature des contrats de recherche et d’exploitation des périmètres qui seront attribués lors de cet appel d’offre a été reportée quant à elle au 30 septembre 2011, ajoute la même source. Contacté par l’APS, le Président du comité de direction d’Alnaft, M. Sid Ali Betata, a tenté de justifier cet ajournement de la cérémonie d’ouverture des plis en affirmant qu’il s’agissait d’un décalage de la date d’ouverture des offres, induit par l’étalement des sessions des « data Room », et non pas d’un report. Pour lui, la prolongation de ces sessions jusqu’au 26 décembre 2010 a été rendue nécessaire par « le besoin de faire participer de nouvelles entreprises étrangères, qui ont demandé à prendre part à cet appel d’offres ». Cela a permis à de nouvelles compagnies de prendre part à la concurrence.

            Il s’agit notamment de l’indonésienne « Petramina » et de l’omanaise « Petrogaz », selon le PDG d’Alnaft. Cette dernière a également revu le statut de certaines compagnies soumissionnaires à l’instar de l’Emiratie « Danagas », qui a été acceptée comme opérateur-investisseur, alors qu’elle a été retenue lors de la manifestation d’intérêt comme investisseur. Cette manière de faire de l’agence nationale pose plus de questions qu’elle n’en résout en raison de la légèreté avec laquelle est géré un avis d’appel d’offre international. Certes, les explications fournies par son premier responsable peuvent paraître logique, mais le traitement réservé à un tel dossier ouvre la voie à toutes les spéculations. Est-ce l’échec des deux premiers appels d’offre d’exploration des hydrocarbures qui ont poussé les autorités à se montrer moins sévères dans les délais de dépôt des soumissions ? Ou s’agit-il d’« arrangement » en vue de permettre à « certains » opérateurs étrangers qui ne s’étaient pas pris à temps de prendre part à la sélection ? Alnaft a, d’ailleurs, reconnu avoir répondu « positivement » à la doléance de certaines entreprises, qui l’ont sollicitée pour prolonger les data room afin de pouvoir prendre part à toutes les présentations sur les périmètres proposés à la recherche et à l’exploration.

            « Notre intérêt est de voir plus de compagnies soumissionner et participer à ce troisième appel d’offres », a précisé M. Betata. L’organisme étatique tend donc à faciliter le plus possible la tâche aux compagnies étrangères afin d’éviter un nouvel échec dans la distribution des périmètres d’exploration. En outre, la politique énergétique tracée par le gouvernement accorde une importance capitale à l’investissement dans l’exploration des hydrocarbures dans le pays et les difficultés qu’a connues le secteur ces dernières années, à cause de la crise financière poussent Alnaft à se montrer indulgente à l’égard des soumissionnaires. Seulement 7 périmètres des 26 proposés à l’adjudication avaient été attribués au titre des deux premiers appels d’offres. Mais le report décidé pour aider certains opérateurs ne risquent-ils pas, en parallèle, de léser d’autres compagnies qui attendaient l’ouverture des plis avec impatience ?

            **********


            ou encore

            Echec de trop dans les appels d’offres d’Alnaft pour l’amont algérien
            L’échec prévisible du troisième appel d’offres d’Alnaft confirme que la loi de 2005, amendée en 2006, n’est pas attractive pour les investisseurs étrangers. Elle devrait être mise en cohérence mais un problème de gouvernance dans le secteur de l’énergie algérien retarde l’action de Youcef Yousfi. En attendant, le ministre de l’Energie et des Mines a la preuve par trois que l’amont pétro-gazier algérien n’est plus attractif en l’état.

            lequotidien-oran

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            • #7
              alors que tout le monde d'echecs des appels d'offres youcefi a un autre avis

              Youcef Yousfi évoque un "succès" du dernier appel d'offres pour l'exploration d'hydrocarbures
              Soyez le premier à commenter!
              Le dernier appel d'offre pour l'exploration lancé par le gouvernement est crucial pour jauger l'attractivité de l'amont pétrolier algérien
              Le gouvernement algérien table sur une forte participation des compagnies pétrolières internationales, suite au lancement du dernier appel d’offre pour la recherche et l'exploitation des hydrocarbures.

              Le ministre de l’Energie et des Mines, M. Youcef Yousfi, s’est félicité du succès de l’appel d’offre sur la mise en concurrence de 31 nouveaux périmètres englobant des ressources en hydrocarbures conventionnels et non conventionnels situés dans quatre bassins sédimentaires du pays. Plusieurs entreprises internationales ont déjà montré leur intérêt à participer. ‘’Le nombre de participants témoigne de l’intérêt qu’ont ces sociétés pour l’investissement dans notre pays’’, a assuré M. Yousfi.
              Le ministre de l’Energie et des Mines a expliqué au cabinet de recherche économique et de conseil, Oxford Business Group, que ‘’les entreprises pétrolières internationales désirent participer à l’appel d'offres car L’Algérie a démontré un potentiel très fort pour l'avenir de l'énergie. L’investissement est stimulé par la réforme de la loi relative aux hydrocarbures mais aussi par le nombre et la qualité des découvertes faites au cours de 2013’’.
              Importantes découvertes en 2013
              ‘’L’année dernière, le pays a vu les activités d’exploration pétrolière augmenter de 50% y compris les projets visant de nouveaux horizons, tels que des explorations à 5000 mètres de profondeur. L’une des plus importantes découvertes a été un gisement de pétrole dans la région de Tamguid Messaoud, près du champ mature Hassi Messaoud, contenant 1.3 milliards de barils de pétrole’’. Outre l'exploration dans les zones matures, M. Yousfi a affirmé que la compagnie nationale algérienne des hydrocarbures Sonatrach a exploré avec succès le sud-ouest du pays. ‘’Les résultats ont été très positifs et nous avons découvert environ 550 millions de tonnes de pétrole; une quantité trois fois supérieure à celle découverte en 2012.
              Par ailleurs, l’Algérie a mis en place tous les éléments nécessaires pour doubler la production de gaz à moyen terme.
              En plus des ressources hydrocarbures et des futures énergies renouvelables, ‘’l’Algérie dispose également de quantités appréciables de charbon ainsi que de réserves prouvées en uranium suffisantes pour faire fonctionner des centrales nucléaires. De fait, un programme de production d’électricité à partir du nucléaire sera mis en œuvre avec une première centrale à l’horizon 2025-2030’’ a annoncé le ministre.
              Intensifier l’exploration
              Concernant la stratégie pour les mois à venir, le ministre de l’Energie et des Mines affirme que ‘’l’objectif est de multiplier l’effort d’exploration dans toutes les régions du pays et de se lancer dans l’exploitation de champs non conventionnels qui représentent à eux seuls d’énormes ressources. L’Algérie dispose d’environ 100 TCF de gaz techniquement récupérable ainsi que d’une dizaine de milliards de barils de pétrole qu’il conviendrait d’exploiter.
              Par ailleurs, les pouvoirs publics ont affiché leur volonté de développer les énergies renouvelables, principalement dans le solaire. Ce programme d’utilisation des énergies renouvelables permettra à terme de dégager des disponibilités supplémentaires d’hydrocarbures qui viendront renfoncer le potentiel d’exportation de l’Algérie’’, a assuré le Ministre de l’Energie.
              L’interview du ministre de l’Energie et des Mines paraitra dans le chapitre dédié au programme de développement du secteur énergétique algérien dans l’édition 2014 du rapport économique prochainement publié par Oxford Business Group.
              The report : Algeria 2014 étudiera l’efficacité de cette stratégie destinée à doubler la production d’énergie. L’objectif de cette politique est à la fois de faire face à la demande nationale croissante tout en continuant à assurer un niveau d’exportation qui puisse permettre le financement du développement socioéconomique de l’Algérie.

              maghrebemergent

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              • #8
                Algérie - Statoil annonce le retour de son personnel et du personnel de Sonatrach et BP à Tiguentourine


                Le site gazier de Tiguentourine : vers le reotur à la normale.

                "La décision de reprendre les opérations ordinaires aussi à In Amenas est le résultat d'un processus rigoureux et par étapes de l'identification des mesures de sécurité nécessaires, leur mise en œuvre et la validation qu'elles sont en place et opérationnelles ", a expliqué Lars Christian Bacher, vice-président exécutif pour le développement et Production International (DPI).

                Dix-neuf mois après l'attaque terroriste contre le site gazier de Tinguentourine (In Amenas), en janvier 2013, la compagnie pétrolière norvégienne Statoil a annoncé que son personnel, ainsi que les personnels de ses deux autres partenaires (la compagnie publique algérienne Sonatrach et le britannique British Petroleum), sont prêts à reprendre les opérations ordinaires de l'usine.

                Le comité exécutif de l'entreprise a décidé que la rotation ordinaire devait être reprise au niveau du complexe et que toutes les mesures de sécurité avaient été mises en œuvre. En juin, il avait approuvé le retour de l'équipage temporaire de l'usine afin de finaliser la mise en œuvre des exigences de sécurité en suspens. "L'objectif était de vérifier la mise en œuvre des dernières mesures de sécurité et de se préparer à une reprise du fonctionnement normal à In Amenas. Au cours de l'automne de 2013 et au début de 2014, il a été décidé de reprendre les opérations ordinaires dans les autres endroits en Algérie", précise le directoire de Statoil dans un communiqué.

                "La décision de reprendre les opérations ordinaires aussi à In Amenas est le résultat d'un processus rigoureux et par étapes de l'identification des mesures de sécurité nécessaires, leur mise en œuvre et la validation qu'elles sont en place et opérationnelles", a expliqué Lars Christian Bacher, vice-président exécutif pour le développement et Production International (DPI). Depuis l'attaque de In Amenas, Statoil a travaillé systématiquement avec ses partenaires dans le but de reprendre les opérations ordinaires en Algérie, a-t-il encore précisé. Selon lui, les améliorations de la sécurité à In Amenas sont également fondées sur les recommandations de l'enquête menée après l'attaque.

                En décembre 2013, le personnel de Statoil avait commencé à revenir en Algérie après un retrait de près de onze mois suite à l'attaque terroriste de Tiguentourine.

                Younès Djama

                lundi 1 septembre 2014

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                • #9
                  La question qui se pose est la suivante: est ce que ces découvertes sont suffisantes pour compenser l’épuisement des ressources.

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