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Oui, la résistance palestinienne a triomphé à Gaza. La preuve : en chiffres!!

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  • Oui, la résistance palestinienne a triomphé à Gaza. La preuve : en chiffres!!

    Oui, la résistance palestinienne a triomphé à Gaza. La preuve : en chiffres!! L.Mazboudi On ne peut que saluer la modestie des factions de la résistance palestinienne, qui dans leur conférence de presse de mercredi soir dernier ont évité de prononcer un discours pompeux qui vante l’exploit qu’ils ont réalisé en 51 jours de guerre. Par la voix de leur porte-parole, ils ont dit préférer ajourner cette célébration en grandes pompes au jour de la libération de la mosquée d’al-Aqsa.
    Une modestie qui en dit long sur les leçons qu’ils ont tirées de cette troisième guerre israélienne contre la bande de Gaza, en moins de 5 ans.
    Pourtant, leur triomphe est incontestable, quoiqu’en disent le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu ou les experts consultés ici et là par les agences internationales.
    D’ailleurs, le public israélien est de leur avis. À 59%. Même s’il l’exprime en terme qu’ « Israël n’a pas gagné la guerre ». Il a surtout perdu, de nouveau, sa force de dissuasion. Une menace vitale compte tenu de sa conjoncture, selon sa doctrine militaire.
    Il est vrai qu’une comparaison superficielle des chiffres, aussi bien ceux des pertes humaines que matérielles, entre les deux belligérants ne peut que donner raison aux opinions les plus pessimistes, ou aux sionistes les plus aveuglés.
    Le nombre des victimes palestiniennes (2.147 martyrs et 11.000 blessés) n’est pas comparable à celui des Israéliens tués (71 israéliens et plus de 2.00 blessés)
    Il équivaudrait à dire que contre chaque israélien abattu, ce sont près de 34 palestiniens qui sont tués.
    Or, quand on s’approfondit un peu plus dans l’histoire, via une petite comparaison avec la première guerre contre la bande de gaza, on comprend mieux les progrès enregistrés.
    En 2009, pendant les 22 jours de l'offensive « Plomb durci », il y a eu quelques 1.400 palestiniens tués contre 9 Israéliens.
    L’équation était alors d’un israélien contre 155 palestiniens !!
    En terme militaire, l’échec est plus flagrant.
    Alors que l’armée israélienne assure avoir tué 900 "terroristes", le Bureau de coordination des Affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), bien plus fiable, estime que la grande majorité des morts et des blessés sont des civils et assure avoir comptabilisé 215 combattants palestiniens parmi les morts dont elle a pu vérifier l'identité. (Journal français l’Humanité)
    Seule exploit de Tsahal : il a admirablement bien tué des civils !
    De leur côté, les Palestiniens peuvent se targuer que ce sont des militaires leurs victimes majoritaires : 69 selon le bilan le plus récent (Yediot Aharonot).
    Une équation en découle : un militaire israélien contre 3 combattants palestiniens !! Pas mal!!
    Il en découle aussi, sur fond de comparaison avec 2009, que le nombre des soldats israéliens tués a été multiplié par 6,9. Il était de 6 en 2009. Sachant que le dernier tué de cette guerre a été un soldat israélien ! Comme si la résistance a eu le dernier mot.

    Le nombre des tirs de roquettes et leur portée pour leur part ont connu une hausse vertigineuse : dans la première guerre, les Palestiniens avaient tiré 571 roquettes et 205 obus, selon les chiffres israéliens (source : Amnesty internationale), et leur portée maximale étant de 40 Km.
    En 2014, le nombre des roquettes tirés est de 4.500, dont 3792 qui n’ont pas été interceptés par Dôme d’acier (selon le Yediot Aharonot) (3.934 selon des chiffres officiels israéliens, dont 3.356 qui se sont abattus, et seuls 578 qui ont été interceptés par Dôme d’acier).
    Et leur portée, comme nous l’avons tous vu a atteint pour certain les 160 km.
    Même remarque pour le nombre de villes et de localités israéliennes touchées par les roquettes palestiniennes et qui a nettement augmenté.

    Le fait aussi que la guerre a perduré 51 jours n’est pas sans signification. C’est la preuve qu’Israël peinait à réaliser ses objectifs. De surcroit, elle contredit la nouvelle doctrine militaire israélienne qui préconise les guerres éclairs.
    Signe encore plus fort : les tirs palestiniens ont gardé le même rythme durant ces jours, contraignant l’administration israélienne à négocier sous le feu.
    Le tout en dépit d’une force de feu israélienne qui a été multipliée par 4. 4450 missiles israéliens se sont abattus sur cette minuscule enclave de 130 km2, et plus de 5.000 cibles ont été visées (Yediot Aharonot).
    Cette performance palestinienne est d’autant plus louable que la bande de Gaza est une enclave fermée, assiégée par terre, par mer et par air. Elle incarne l’intelligence, la force et la persévérance, de ceux qui l’ont rendue possible durant ces dernières années.
    Tout cela rappelle la guerre 2006 avec le Hezbollah. Mais pour la résistance palestinienne, c’est une première.


    En termes d’objectifs militaires, le constat est également désolant pour Israël.
    Malgré la prudence de son gouvernement dans le choix de ses mots, évitant de lancer des positions pompeuses, du style : « nous voulons écraser la résistance », il était bien clair qu’il voulait en finir une fois pour toutes avec la résistance palestinienne, dans toutes ses activités directes et indirectes : stopper les tirs de roquettes, élimination de ses commandants, destructions des tunnels...
    La force de feu déployée par Tsahal montrait qu’il préconisait une solution finale pour Gaza.
    Le contexte régional aurait dû l’aider sachant que deux acteurs clés dans l’axe de la résistance sont occupés ailleurs : la Syrie et le Hezbollah. Auquel s’ajoutent des relations au plus bas avec le seul voisin arabe, l’Égypte de Sissi, qui identifie la bande de Gaza au Hamas, l’allié de sa bête noire le Frère musulman Morsi. Sans omettre non plus l’implication sournoise d’Etats arabes, et dont la normalisation avec Israël se fait au-dessus et en-dessous de la table.
    Et ne pas omettre non plus le mutisme et l’impunité traditionnels dont il dispose sur le plan international, qui lui permettent de commettre toutes les atrocités et tous les massacres contre les civils y compris les enfants et les femmes et de commettre toutes destructions.
    Sur ce point, c’est au peuple palestinien que reviennent les preuves de bravoure. Etant dans toutes les guerres le souffre-douleur du courroux israélien, lorsque celui-ci est incapable de léser les combattants, il a su par sa persévérance et sa patience amortir cette tactique sanguinaire.
    Sa leçon aux Israéliens : ce n’est pas en tuant le plus de civils ou en détruisant leurs maisons et leur infrastructure qu’on gagne une guerre.
    Même amortissement pour les attaques visant la résistance : ce n’est ni en liquidant ses commandants, ni en traquant ses combattants, ni non plus en détruisant les tunnels,..., que la résistance sera décimée.
    Au fil des guerres israéliennes, contre le Liban et la Bande de Gaza, tous ces stratagèmes ont affiché leurs limites : leur impact n’agit que sur le court terme....

    Il est vrai que toutes les circonstances sont en faveur de l'entité sioniste, lequel dispose de surcroit de tous les moyens pour triompher. Mais comme il n’y arrive pas, son fiasco est plus qu’éclatant.
    En effet, la futilité de la supériorité d’Israël est signe de sa défaite.
    A contrario, l’efficacité de la résistance, malgré son infériorité est l’incarnation de sa victoire.

    Lorsque grande puissance et petite puissance sont à égalité, c’est signe que la première descend la pente, et la deuxième la monte.
    Un constat qui devrait faire tourner dans leurs tombes les fondateurs de l’entité sioniste, au bout de 68 années d’occupation.
    Les résistants palestiniens en sont pleinement conscients et ont l’œil sur la mosquée AlAqsa. Pour eux, cette guerre n’est que le prélude…

  • #2
    Le nombre des victimes palestiniennes (2.147 martyrs et 11.000 blessés) n’est pas comparable à celui des Israéliens tués (71 israéliens et plus de 2.00 blessés)
    ...Et t'appelles ça une victoire!... Qu'est ce que ça doit être alors une défaite?!!!
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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    • #3
      Quand la palestine sera on pourra parler de victoire

      pour l instant le hamas est l allie strategique des rats
      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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      • #4
        Gaza: qui a gagné, qui a perdu?

        Pour l'instant, la trêve entre Israël et le Hamas est maintenue. Arrivera-t-elle au terme des 30 jours prévus? Le Hamas respectera-t-il pour changer le cessez-le- feu? Pour une fois la logique répond par l'affirmative. Mais au Moyen Orient, la logique n'est pas forcement logique.

        Et à ce sujet, une vieille fable: Le scorpion demande à la grenouille de le faire traverser le Nil.
        "Je ne suis pas folle. Tu me piquera" répond la grenouille".
        "Penses tu, puisque nous allons nous noyer", promet le scorpion.
        La grenouille accepte, mais au cours de la traversée le scorpion la pique.
        "Malheureux, tu t'es engagé. C'est un suicide. On va se noyer".
        Et le scorpion , imperturbable: "Oui, tu as oublié qu'on est au Moyen-Orient".

        Lire aussi:
        • Cessez-le- feu entre Israël et le Hamas: renouvelable ou durable? par Hagay Sobol
        • Israël-Palestine: une guerre des nerfs
        • "Bordure protectrice": cette guerre que personne ne voulait par Sami Cohen
        Or, comme à l'issue de toute confrontation, c'est l'heure des bilans. Qui a gagné, qui a perdu? Ou est ce le match nul? La réponse varie selon le point de vue des parties. Pour le Hamas, prenant ses désirs pour des réalités, il a triomphé de "l'armée sioniste ennemie". Une fois de plus, les arabes tiennent à leur orgueil plus qu'à la réalité. En plein milieu des sinistres ,et ignorant la tragédie infligée aux citoyens de Gaza, alors qu'eux mêmes se tenaient en sécurité dans des abris sous-terrains, les dirigeants du Hamas fanfaronnaient, en bonne méthode Coué.

        Ceci est le point de vue subjectif. En revanche, selon le point de vue pratique et objectif, le bilan est tout opposé. Selon le premier ministre Israélien Nethanyahu" Le Hamas a subi des coups très durs. Les plus importants depuis sa création. Il a accepté le cessez-le-feu sans obtenir une seule de ses revendications initiales.. Il voulait un port, un aéroport, la libération des prisonniers palestiniens, une médiation du Qatar, puis de la Turquie, le paiement des salaires de ses fonctionnaires. Il n'a rien obtenu. La reconstruction de Gaza se fera pour des raisons humanitaires, uniquement sous notre contrôle."

        Pourtant, l'opinion publique , voire une partie du gouvernement et de la coalition, ne partagent pas forcement cette satisfaction. Certains ministres estiment qu'il fallait "aller jusqu'au bout" - sous-entendu occuper la zone de Gaza et en finir avec le Hamas. Attitude partagée par bon nombre d'Israéliens.

        En effet, des sondages en disent long: seuls 32% des personnes interrogées se sont déclarées satisfaites de la gestion du conflit, contre 59% de mécontents qui estiment également qu'Israël est le grand perdant de cette guerre. 54% rejettent l'accord de cessez-le-feu. Dans un autre sondage, a la question: "Quel est le vainqueur de l'opération Bordure protectrice?" 25% se prononcent pour le Hamas, 32% pour Israël et 26% ni pour l'un, ni pour l'autre. Et puis 37% pensent que la trêve tiendra moins de six mois; 22%, un an et 13% seulement plus de deux ans.

        Ceci également est un jugement passionnel et non cérébral, résultant d'une profonde méfiance à l'égard du Hamas, et des attaques répétées en provenance de Gaza. Les précédents donnent raison à cette méfiance: toutes les trêves avaient été rapidement violées par l'organisation terroriste.

        Cette méfiance est doublement compréhensible de la part des habitants du sud, tout le long de la bande de Gaza, vivant à deux ou trois kilomètres des mortiers du Hamas, menace non déjouée, contrairement au "Dôme d'acier" ayant neutralisé le tir des missiles. Ayant perdu la confiance, de nombreuses familles ont quitté leurs villages et trouvés refuge plus au nord. Or, même avec l'annonce de la trêve ils hésitent avant de regagner leurs foyers, ce qui constitue une première dans les annales des guerres d'Israël.

        Si l'on veut dresser un bilan objectif, il semble que le Hamas est le grand perdant:

        d'abord, les tunnels d'attaque, arme secrète et véritable menace stratégique, ont été en majorité détruits
        ensuite, l'arsenal des missiles, toujours existant, est nettement réduit. Pour reconstituer des tunnels et des missiles il faudrait plusieurs années et du matériel dont Israël entend empêcher l'acheminement en contrôlant les accès; l'arsenal militaire est touché durement
        enfin, certains dirigeants militaires ont été ciblés
        Sur le plan diplomatique, le Hamas se trouve plus isolé que jamais, soutenu uniquement par l'Iran et le Qatar, mais rejeté même par la plupart des pays musulmans. A ce propos, il convient d'avoir à l'esprit une note en sourdine venant de Jérusalem, laissant deviner une nouvelle constellation dans la région, voire de nouvelles alliances, ne serait-ce que tacites.

        Ceci dit, ni le Premier Ministre Nethanyahu, ni le Ministre de la défense Yaalon, ni le chef d'Etat Major Gantz ne prennent le risque de s'engager, voire de promettre, une accalmie définitive. Et ils le déclarent clairement et sincèrement. Est ce donc, comme le craint l'opinion publique, partie remise?

        Un autre signe du malaise du Hamas vient du Qatar, où le patron Macheal s'est résigné à admettre la trêve, alors qu'il s'est obstiné à s'y opposer, ne tenant nullement compte de la souffrance des habitants de Gaza, tandis qu'il se tient au chaud et mène la grande vie au Qatar, où il se sent en sécurité, qui lui est chère.

        Probablement en connaissance de cause en souvenir de l'attentat dont il fut l'objet il y a plusieurs années. Bref rappel: A Amman, des agents du Mossad lui avaient injecté un poison mortel, mais il s'en est sorti de justesse grâce à l'antidote fournie aussitôt par Israël, sous la menace du Roi Hussein de Jordanie de rompre les relations diplomatiques avec Jérusalem.

        Selon le même compromis, les agents du Mossad ont été autorisés à rentrer chez eux, alors que l'ancien chef du Hamas Ahmed Yassin avait été libéré de la prison Israélienne et renvoyé à Gaza, où par la suite il a été ciblé.

        Bref, les événements dans cette région troublée se suivent et se ressemblent.

        Une hypothèse purement personnelle: il se peut que Tsahal fut content de se débarrasser du fardeau du Hamas afin d'être paré à toute menace éventuelle venant du nord. En effet une série d'incidents, bien qu'isolés et mineurs, éveille une certaine inquiétude, et notamment la conquête par les rebelles syriens du poste frontière de Kouneitra, adjacent à courte distance du Golan Israélien, et servant pour le passage des soldats de la Finul, chargés de superviser l'armistice entre les deux pays. D'ailleurs, plusieurs "bérets bleus" de l'ONU sont portés disparus, et l'on craint pour leur sort. Certes, les habitants du Golan sont sereins et confiants, mais la grenouille de notre fable l'était également.

        Gil Kessary
        Journaliste israélien et ancien diplomate
        The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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        • #5
          honte à tous les haineux qui nous sortent les statistiques pour soutenir un prétendu vainqueur et un battu , dans un combat qui a sacrifié les enfants des deux communautés dans une affaire qui n'honore pas l'humanité.

          La paix temporaire est là , félicitons les deux parties et prions pour qu'elles parviennent à une solution finale

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          • #6
            d’après mes statistiques et elles sont justes
            le seul vainqueur c'est la paix pour ghaza
            plus de victimes innocentes
            souhaitons qu'elle dure même si on est perdant

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            • #7
              dans un combat qui a sacrifié les enfants des deux communautés dans une affaire qui n'honore pas l'humanité.
              Ah oui et combien d'enfants israéliens sont morts???
              Décidément quand je lis ce genre d'intervention viles et serviles j'ai envie de gerber!!
              "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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              • #8
                La propagande stérile ne liberera pas la palestine

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                • #9
                  L'enfumage américain et israelien ne cache pas les guerres interarabes.

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                  • #10
                    L'enfumage des Occidentaux ne cachent pas la réalité.
                    L'Europe, l'Amérique l'Afrique et l'Asie couvrent " l'erreur " dont se plaint Bouteflika par une douteuse amitié agissante et qui étouffe la vérité. Quand ce n'est pas un Américain, alors c'est un Juif que l'on sort du chapeau magique pour empêcher toute réflexion évolutive interarabe quand ce n'est pas encore trop tard. Une chose est certaine, la France préfère le capitalisme à la vérité du libéralisme. M. Valls fait les mêmes yeux d'amoureux, ce n'est pas un libéral.

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                    • #11
                      C'est toujours les contes des milles et une nuit , dont les arabes raffolent et continuent à se nourrir ...
                      Dernière modification par arrezki, 31 août 2014, 00h07.

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                      • #12
                        ce topic est intéressant par ses interventions plus que par l'analyse qui fait son sujet.

                        très intéressant même !
                        Dernière modification par GLP, 30 août 2014, 23h41.
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                        • #13
                          C'est toujours les contes des milles et une nuit , dont les arabes raffolent et continuent à se nourrir ...
                          Comme d'hab... Les Rebeu se payent de mots!
                          "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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                          • #14
                            Comme d'hab... Les Rebeus se payent de mots,d'autres offrent des bijoux,femmes et enfants aux tortionnaires de musulmans et certains résistent avec ce qu'ils ont,mais ils résistent malgré tout....

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