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Les mouvements autonomistes amazighs manifestent à Tizi Ouzou

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  • Les mouvements autonomistes amazighs manifestent à Tizi Ouzou

    Des centaines de manifestants amazighs se réclamant des mouvements autonomistes du MAK (Kabylie), du MAC (Chawi) et du MAM (M’zab, Ghardaia), se sont retrouvés ce samedi 30 août, vers 10h30 sur la place du «Carrefour Matoub Lounes», au chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou.


    Plus de 150 jeunes du Mak, à leur tête Bouaziz Aït Chebib, président de ce mouvement, autant de Mozabites, à leur tête le Dr Kamel-Eddine Fekhar, militant des Droits de l’homme, ainsi qu’une dizaine de Chaouis (Mac), se sont regroupés ce samedi en ce lieu appelé aussi «Placette de l’Olivier) faisant face au commissariat et à la Cour de justice de Tizi Ouzou.

    Leur objectif est non seulement de se solidariser avec la Kabylie, «terre et ville du réveil identitaire amazigh», comme elle est qualifiée dans la déclaration du groupe chawi, venu hier à Tizi Ouzou pour prendre part à cette manifestation, mais aussi pour soutenir les frères mozabites qui sont assassinés impunément à Ghardaïa.

    Lisant sa déclaration, le groupe chawi a appelé «tous les Amazighs de l’Afrique du Nord à s’unir, marcher sur les traces de nos ancêtres et affirmer notre identité». «C’est un moment historique ! C’est une première dans l’histoire des Amazighs, du fait de nous retrouver ainsi à plusieurs mouvements réclamant l’autonomie amazighe, sur la terre de la Kabylie, et converger vers un même but cher à tous les amazighs d’Afrique et dans le monde», clameront Hocine Azam et Boussad Becha, membres actifs du MAK à Tizi Ouzou.

    Des membres parmi les nombreux groupes du Mouvement pour l’autonomie du M’zab (MAM), indiquent avoir regagné ce matin Tizi Ouzou à la suite de l’appel du MAK pour le rassemblement de cette journée «en solidarité avec nos frères kabyles, qui en ont assez de la répression du pouvoir».

    A rappeler que les Mozabites sont venus tôt ce matin, certains par bus et d’autres à motos. Selon des militants du Mak, la police a interpellé plus d’une dizaine de Mozabites à Draâ Ben Khedda (entrée ouest de la ville de Tizi Ouzou). Ils ont été libérés au bout de quelques heures suite à l’intervention des membres de la direction du MAK et à l’issue d’un contrôle identitaire.

    Le Dr Kamel Eddine Fekhar, dira quant à lui, que «c’est une victoire pour les peuples amazighs. L’injustice du pouvoir n’a pour seul effet que de nous permettre de nous retrouver entre tous les amazighs d’Algérie (Kabyles, Chaouis, Mozabites). J’espère que nos prochaines rencontres auront lieu à Batna, à Tkut ou à Arris, en d’autres villes du M’zab, tout en souhaitant qu’il aura la participation de nos frères Touaregs, qui ont, eux aussi, subi de grandes injustices, ainsi que nos frères de l’Azawed (Mali), que nous ne devons pas oublier, même s’ils vivent hors des frontières algériennes. Ce sera alors un grand jour pour tous les Amazighs…», espère le Dr Fekhar.

    Hocine Azam du Mak, s’est enorgueilli de la réussite du Mak à rassembler aujourd’hui toute la famille amazighe à travers ses peuples (chaoui, kabyle mozabite). C’est la redéfinition du combat amazigh en général. Nous espérons que cette solidarité va apporter ses fruits, notamment pour nos frères du M’zab qui subissent une féroce et inacceptable violation de leurs droits de vivre en paix. Nous considérons aussi que l’Afrique du Nord, qui traverse des bouleversements sociopolitiques, voire géopolitiques, se doit de prendre en charge les revendications historiques des peuples amazighs, lesquels doivent très rapidement se constituer en coordination pour avoir la force d’arracher leurs droits sur la terre de leurs ancêtres», clame le même militant.

    Auparavant, les groupes de militants autonomistes ont déposé une couronne de fleurs devant la stèle commémorative de Lounes Matoub avant d’observer une minute de silence, suivie de la lecture d’un message de soutien de Ferhat Mehenni, président du GPK (Gouvernement provisoire de Kabylie), qui vit en exil.

    Suivi par de nombreux policiers en civil, le rassemblement a eu lieu sans incident.


    Salah Yermèche -el watan-
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

  • #2
    comme si on avait pas assez de problème

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    • #3
      Pourquoi ne pas ouvrir un vrai débat national sur cette question. Un débat sérieux et dans sérénité. Voir, discuter et débattre quel est le mode d'organisation qui nous serait le plus bénéfique. Des autonomies régionales ? un fédération ?

      Mais si un tel débat sain pouvait avoir lieu, nous ne serions pas là. Il est probable que ce type de revendications deviennent caducs. kifach iqoulou hakdak ? ida hadora al ma'e, saqata atayamoum.

      Mais cette zone grise dans laquelle nous nous trouvons arrange le système. Laisser ces revendication dans un stade prématuré, en jouant dessus pour manipuler et brandir des menaces est beaucoup plus rentable que de trancher là-dessus.
      "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
      Socrate.

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