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La colonisation est en soi illégale en droit international.
La Quatrième Convention de Genève précise que « la Puissance occupante ne pourra procéder à la déportation ou au transfert d’une partie de sa propre population civile dans le territoire occupé par elle ».
Nlle Calédonie : 245.000 habitants -- 18.575 km2
Au XIXème siècle, en Nouvelle Calédonie occupée (54000 habitants, la population diminua de moitié) : il n’en restait que 27000 en 1921.
L'armée coloniale française protégeait les colons et anciens détenus européens qui spoliaient les terres des Kanaks et laissaient leur bétail envahir et saccager les cultures vivrières indigènes. Certains chefs coutumiers se sont alors rebellés contre ces spoliations, dont Ataï fût le plus connu. Il fût tué et décapité à la hache par un supplétif kanak (un harki: il en existe dans chaque colonisation) d'une autre tribu. Les chefs rebelles sont exécutés sans jugement, les clans révoltés déplacés ou déportés à l’île des Pins (mauvais souvenir pour certains algériens), leurs terres sont confisquées , comme ce fut le cas d’algériens qui aujourd’hui occupent la région de Bouraïl (révoltes d’El- Mokrani).
Une scène terrible, décrite par Louise Michel, héroïne de la Commune de Paris (il ne suffit pas de prendre le métro et bailler aux corneilles), déportée là-bas lors de sa répression. Un officier de marine ramena la tête d'Ataï dans du formol à Broca, anatomiste célébré pour la découverte de la zone du langage dans le cerveau. Mais aussi fondateur de la société d'anthropologie de Paris et militant d'un racisme scientifique hiérarchisant les races (même la science s'en mêlait et s'en mêlait les pinceaux!) et les sexes en fonctions de prétendues différences d'intelligence dues, selon lui, à des différences de volume cérébral.
En 1946, les Mélanésiens deviennent citoyens français. En 1968, le mouvement indépendantiste kanak naît avec la création du Groupe 1878, nommé ainsi en souvenir d’Ataï.
« Les autorités françaises ont attendu plus de dix ans et choisi ce 28 Août pour restituer (ce 28 août 2014), plus ou moins discrètement, en ce moment à Paris, le crâne d'Ataï à sa famille ( Karembeu, l'international footballeur, en sait quelque chose!)de "citoyens français". Et parce que la politique qui consiste, en vue d'un référendum promis, à tenter de submerger les Kanaks par l'immigration de français et de polynésiens hostiles à l'indépendance de la Kanaky et à poursuivre l'accaparement de ses terres et richesses aux dépens de ses habitants historiques continue... »
Ne dit-on qu'il n'est jamais trop tard pour bien faire!
La Quatrième Convention de Genève précise que « la Puissance occupante ne pourra procéder à la déportation ou au transfert d’une partie de sa propre population civile dans le territoire occupé par elle ».
Nlle Calédonie : 245.000 habitants -- 18.575 km2
Au XIXème siècle, en Nouvelle Calédonie occupée (54000 habitants, la population diminua de moitié) : il n’en restait que 27000 en 1921.
L'armée coloniale française protégeait les colons et anciens détenus européens qui spoliaient les terres des Kanaks et laissaient leur bétail envahir et saccager les cultures vivrières indigènes. Certains chefs coutumiers se sont alors rebellés contre ces spoliations, dont Ataï fût le plus connu. Il fût tué et décapité à la hache par un supplétif kanak (un harki: il en existe dans chaque colonisation) d'une autre tribu. Les chefs rebelles sont exécutés sans jugement, les clans révoltés déplacés ou déportés à l’île des Pins (mauvais souvenir pour certains algériens), leurs terres sont confisquées , comme ce fut le cas d’algériens qui aujourd’hui occupent la région de Bouraïl (révoltes d’El- Mokrani).
Une scène terrible, décrite par Louise Michel, héroïne de la Commune de Paris (il ne suffit pas de prendre le métro et bailler aux corneilles), déportée là-bas lors de sa répression. Un officier de marine ramena la tête d'Ataï dans du formol à Broca, anatomiste célébré pour la découverte de la zone du langage dans le cerveau. Mais aussi fondateur de la société d'anthropologie de Paris et militant d'un racisme scientifique hiérarchisant les races (même la science s'en mêlait et s'en mêlait les pinceaux!) et les sexes en fonctions de prétendues différences d'intelligence dues, selon lui, à des différences de volume cérébral.
En 1946, les Mélanésiens deviennent citoyens français. En 1968, le mouvement indépendantiste kanak naît avec la création du Groupe 1878, nommé ainsi en souvenir d’Ataï.
« Les autorités françaises ont attendu plus de dix ans et choisi ce 28 Août pour restituer (ce 28 août 2014), plus ou moins discrètement, en ce moment à Paris, le crâne d'Ataï à sa famille ( Karembeu, l'international footballeur, en sait quelque chose!)de "citoyens français". Et parce que la politique qui consiste, en vue d'un référendum promis, à tenter de submerger les Kanaks par l'immigration de français et de polynésiens hostiles à l'indépendance de la Kanaky et à poursuivre l'accaparement de ses terres et richesses aux dépens de ses habitants historiques continue... »
Ne dit-on qu'il n'est jamais trop tard pour bien faire!
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