Dans cette vidéo très intéressante, il explique comment il a été contacté fin 1992-début 1993 par Cheikh Slimani, l’émissaire de Kasdi Merbah dont l’action politique à cette époque visait surtout à mettre immédiatement fin à l’effusion de sang en Algérie, avant que la situation ne devienne incontrôlable.
Ali Benhadjar, ex-Émir de la région de Médéa s’exprime dans cette interview sur les événements ayant secoué l’Algérie à la suite de l’interruption du processus électoral par le coup d’état institutionnel du 11 janvier 1992. Élu député de Médéa dès le premier tour, il a connu les affres de l’incarcération et de la déportation dans les camps du Sud, à Reggane, une zone fortement irradiée par les 4 essais nucléaires aériens français de 1960-1961. Après avoir essuyé toutes sortes de brimades et épuisé toutes les voies pacifiques pour faire valoir ses droits, son parti politique ayant été carrément dissous, il dut se résoudre en désespoir de cause, à prendre le maquis avec ses compagnons pour assurer leur propre défense. Ali Benhadjar appartient à une famille de révolutionnaires comptant de nombreux Chouhada (Martyrs de la révolution de Novembre 1954).
Dans cette vidéo très intéressante, il explique comment il a été contacté fin 1992-début 1993 par Cheikh Slimani, l’émissaire de Kasdi Merbah dont l’action politique à cette époque visait surtout à mettre immédiatement fin à l’effusion de sang en Algérie, avant que la situation ne devienne incontrôlable. C’est le 12 juillet 1993 que Kasdi Merbah, alors président du MAJD, son parti politique, lança, dans le cadre de ses initiatives politiques de paix, son appel au peuple algérien. Hélas, les partisans de la Françafrique en ont décidé autrement. Dans une embuscade particulièrement meurtrière, tendue le 21 août 1993 par un groupe de choc surarmé, Kasdi Merbah, son fils, son frère et leurs deux compagnons perdirent la vie, pendant que l’Algérie plongeait dans un chaos indescriptible.
Ali Benhadjar pense alors que c’est le symbole de la réconciliation qui venait d’être assassiné, tuant dans l’œuf tout espoir de paix. Le chaos qui s’ensuivit provoqua la mort de 250000 Algériens ainsi que la disparition et la déportation de 50000 autres, sans compter les incommensurables blessures physiques et psychologiques.
Ali Benhadjar s’est vite rendu compte que le GIA avait été infiltré par les services spéciaux qui en assuraient la direction par « émirs » retournés interposés. Il décide donc de prendre ses distances avec cette formation qu’il qualifie de dévoyée.
Ali Benhadjar, ex-Émir de la région de Médéa s’exprime dans cette interview sur les événements ayant secoué l’Algérie à la suite de l’interruption du processus électoral par le coup d’état institutionnel du 11 janvier 1992. Élu député de Médéa dès le premier tour, il a connu les affres de l’incarcération et de la déportation dans les camps du Sud, à Reggane, une zone fortement irradiée par les 4 essais nucléaires aériens français de 1960-1961. Après avoir essuyé toutes sortes de brimades et épuisé toutes les voies pacifiques pour faire valoir ses droits, son parti politique ayant été carrément dissous, il dut se résoudre en désespoir de cause, à prendre le maquis avec ses compagnons pour assurer leur propre défense. Ali Benhadjar appartient à une famille de révolutionnaires comptant de nombreux Chouhada (Martyrs de la révolution de Novembre 1954).
Dans cette vidéo très intéressante, il explique comment il a été contacté fin 1992-début 1993 par Cheikh Slimani, l’émissaire de Kasdi Merbah dont l’action politique à cette époque visait surtout à mettre immédiatement fin à l’effusion de sang en Algérie, avant que la situation ne devienne incontrôlable. C’est le 12 juillet 1993 que Kasdi Merbah, alors président du MAJD, son parti politique, lança, dans le cadre de ses initiatives politiques de paix, son appel au peuple algérien. Hélas, les partisans de la Françafrique en ont décidé autrement. Dans une embuscade particulièrement meurtrière, tendue le 21 août 1993 par un groupe de choc surarmé, Kasdi Merbah, son fils, son frère et leurs deux compagnons perdirent la vie, pendant que l’Algérie plongeait dans un chaos indescriptible.
Ali Benhadjar pense alors que c’est le symbole de la réconciliation qui venait d’être assassiné, tuant dans l’œuf tout espoir de paix. Le chaos qui s’ensuivit provoqua la mort de 250000 Algériens ainsi que la disparition et la déportation de 50000 autres, sans compter les incommensurables blessures physiques et psychologiques.
Ali Benhadjar s’est vite rendu compte que le GIA avait été infiltré par les services spéciaux qui en assuraient la direction par « émirs » retournés interposés. Il décide donc de prendre ses distances avec cette formation qu’il qualifie de dévoyée.
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