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Transfert des eaux du Sud algérien vers les Hauts plateaux : Les études techniques avant fin 2014

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  • Transfert des eaux du Sud algérien vers les Hauts plateaux : Les études techniques avant fin 2014

    Transfert des eaux du Sud algérien vers les Hauts plateaux :
    Les études techniques achevées avant fin 2014


    31 août 2014

    Les études techniques relatives au projet de transfert des eaux à partir du Sud algérien vers les Hauts plateaux seront achevées avant la fin de l’année en cours, a annoncé, dimanche à partir de Laghouat, le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib.

    Le ministre a précisé, en marge de sa visite de travail et d’inspection dans la wilaya de Laghouat, que les études de ce projet, retenu au titre du plan directeur du secteur, enregistrent un taux d'avancement "satisfaisant".

    Une fois les études achevées, le projet sera inscrit dans le cadre de la loi de finances 2016, ce qui permettra ensuite le lancement des travaux de réalisation, a indiqué M. Necib.
    Le projet prévoit, dans une première phase, le raccordement de la wilaya de Djelfa, alors que sa deuxième phase du raccordement concernera Boussada, M’sila et Tiaret, a-t-il précisé.

    Au cours de l’inspection du chantier de réalisation du barrage "Seklafa", dans la commune de Oued-M’zi, le ministre a exhorté les responsables concernés à accélérer le rythme des travaux pour rattraper le retard et réceptionner dans les délais ce projet qui contribuera à améliorer l'approvisionnement en eau potable et l'irrigation, en juillet 2015.
    Cette infrastructure, dont la capacité d’emmagasinement de l’eau atteindra les 42 millions de m3/an, va permettre d’irriguer 1.400 hectares de terres agricoles, selon les explications fournies à la délégation ministérielle.

    Un montant de 8 milliards de DA a été réservé à la réalisation du projet qui a enregistré un avancement de 58%, selon la même source.

    A cette occasion, M. Necib a insisté sur la nécessité d’accélérer le rythme des travaux de réalisation des projets relevant du secteur à travers la wilaya, notamment les 45 puits, dont certains sont en cours de réalisation et d’autres en phase d’équipement, en vue d’améliorer l’alimentation en eau potable.

    Auparavant, le ministre avait procédé à la mise en service d’une station de traitement des eaux usées implantée dans la commune de Tadjmout.

    Une enveloppe de 160 millions de DA a été consacrée à la réalisation de cette nouvelle station dotée d’une capacité de traitement de 1.200 litres/jour, selon la fiche technique du projet.

    Le ministre a inspecté également le chantier de réalisation d’une station de traitement des eaux usées dans la commune d’Aflou pour un coût de 4,2 milliards de DA, dont le taux d'avancement des travaux est à 30 % , a-t-on expliqué.

    S’agissant du retard des travaux de réalisation enregistré dans cette future station destinée à l’irrigation agricole et la préservation de l’environnement, le ministre a instruit les responsables de l’entreprise de réalisation a achever les travaux dans un délai qui ne dépassera pas la fin du mois de septembre prochain.
    M. Necib a également inspecté un chantier de collecte d’eaux pluviales situé près du jardin botanique de Laghouat, dont les travaux de réalisation ont enregistré un taux d'avancement de 60%.

    Ce projet vise à préserver la ville de Laghouat des inondations, selon des responsables du secteur des Ressources en eau.
    Le ministre devait clôturer sa visite de travail et d’inspection, d’une journée, dans la wilaya de Laghouat, par la mise en service d’un réseau d’alimentation de la commune de Ksar El-Hiran en eau potable, à partir de la commune d’El-Assafia, sur une distance de 16 km.

    Cette opération permettra d'améliorer les conditions d’accès à l’eau potable dans cette région, a-t-on signalé.
    Source APS
    Dernière modification par jawzia, 01 septembre 2014, 15h25. Motif: Sujet déjà ouvert

  • #2
    "Les dons octroyés au Maroc sont-ils vraiment des aides ?"

    Les annonces de dons et de prêts accordés au Maroc se succèdent au titre de l’Aide publique au développement. Cette générosité est toutefois à nuancer.


    Le Qatar vient d’octroyer, le 24 août, un don d’environ 1,15 milliard de dirhams. Une annonce de plus, mais sait-on vraiment ce qui sera fait de cet argent ? Si la destination de ces dons est généralement connue du public à leur annonce, les traces de ces opérations s’évanouissent par la suite et il est fait peu d’échos de leur utilisation, pas plus qu’il n’est procédé à une évaluation transparente de leur impact.
    Combien reçoit le Maroc ?

    Les dons et prêts reçus par le Maroc de la part des pays développés comptent au titre de l’Aide publique au développement (APD). L’APD est composée des dons et prêts assortis de conditions préférentielles sur les taux d’intérêt. Les dons « purs et durs » sont relativement rares, il s’agit généralement d’un prêt comprenant un « élément don », c’est-à-dire qu’il est contracté à des conditions meilleures que celles du marché.
    La distinction est d’importance : un don et un prêt n’engagent pas les dépenses publiques de la même façon. Si le don, comme son nom l’indique, est gratuit, le prêt engage l’État qui le contracte et doit être remboursé. Dans la presse, la distinction est rarement respectée, ce qui fait bondir l’économiste Najib Akesbi, contacté par Telquel.ma :
    La presse ne traite pas avec assez de précision ce sujet. Les prêts engagent les deniers publics et devraient être soumis à un large débat. On parle indistinctement de prêts où de dons, sans poser les bonnes questions sur l’usage de ces prêts et dons ou encore la conditionnalité qui les accompagnent.
    Selon les chiffres de la Banque mondiale, l’APD reçue par le Maroc en 2012 s’élève à 1,48 milliard de dollars. Cela fait du Maroc un important bénéficiaire de l’Aide publique au développement, le 20e au niveau mondial en 2012 selon les chiffres de la Banque mondiale.
    Qui sont les bailleurs de fond du Maroc ?

    La France est le premier bailleur de fonds du Maroc : en 2011, la part de l’Hexagone représentait 62 % des aides bilatérale reçues par le Maroc. Toujours en 2011, le pays était, après la République démocratique du Congo et la Côte d’Ivoire, le troisième bénéficiaire de l’aide française en Afrique.
    L’Agence française de développement à elle seule a octroyé en 2013 la somme de 250 millions d’euros au Maroc sous forme de prêts. Le reste de l’aide française au Maroc est répartie entre les aides mises en œuvre sur le plan européen et multilatéral.
    Les États-Unis, par le biais de l’USAID (Agence des États-Unis pour le développement international), ont quant à eux versé 167 millions de dollars en 2012 au Maroc.
    Pour Najib Akesbi, la ventilation des aides octroyées par l’Union européenne est « opaque », et sert essentiellement à « matérialiser symboliquement le lien politique puissant qui existe avec le royaume. Au final, l’Union européenne n’est pas si regardante sur la destination des fonds », assène l’économiste.
    Outre ces deux alliés traditionnels, le Maroc reçoit de plus en plus d’aides de la part des pays du Golfe, et notamment du Qatar, engagé dans une stratégie d’extension de son influence économique. En 2014, près de 600 millions de dollars ont étés accordés au Maroc en dons et prêts divers par l’émirat du Golfe.
    Quelle utilisation pour quels résultats ?

    Des économistes du développement critiquent les mécanismes d’Aide publique au développement, dont l’efficacité est souvent mise à mal par les phénomènes de corruption et de manque de compétences pour les mettre en œuvre, qui caractérisent les États bénéficiaires.
    Si le Maroc multiplie les annonces de dons et de crédits contractés auprès de divers États et institutions internationales, la communication après la perception du don est quasi-inexistante. Il n’est pas procédé à une évaluation –publique, du moins – de leur impact.
    Ici aussi, Najib Akesbi est catégorique :
    Le Maroc s’est engouffré dans l’endettement à outrance, notamment auprès des organisations internationales.
    Depuis plusieurs décennies que la Banque mondiale prête de l’argent au Maroc, aucun audit n’a été mené pour évaluer l’efficience et l’impact qu’ont eu ces prêts, relève l’économiste. « Pourtant, les intérêts de la dette publique représentent le tiers du déficit budgétaire du pays », rappelle-t-il.
    Les pays donateurs ont aussi leur part de responsabilité dans cette situation. Pour Najib Akesbi, un audit général de la situation et de l’impact de ces divers emprunts contractés est nécessaire, car il engage les finances publiques et, in fine, les impôts des citoyens.
    Dernière modification par iridium, 01 septembre 2014, 15h08.

    Commentaire


    • #3
      Jawzia pourquoi tu as enlevé l'article
      "Les dons octroyés au Maroc sont-ils vraiment des aides ?"

      L'article est intéressant il met quand même à mal l'interprétation que tu en fais sur le forum...

      Grillé en flagrant délit de manipulation de message
      Dernière modification par iridium, 01 septembre 2014, 15h10.

      Commentaire

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