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Italie : Et si des dizaines de jihadistes étaient mêlés aux 108 000 réfugiés ?

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    Italie : Et si des dizaines de jihadistes étaient mêlés aux 108 000 réfugiés ? La Ligue du Nord se pose la question

    Crée le : 29 août 2014

    “Le problème des réfugiés n'est pas seulement un problème d'accueil. Nous ne pouvons plus nous permettre d'ignorer que ceux qui débarquent de Libye pourraient mener des actions terroristes ou recruter des combattants” a lancé le maire de Padoue.

    Massimo Bitonci, maire de Padoue et membre de la Ligue du Nord, surfe sur l'amalgame entre immigration et terrorisme de plus en plus répandu en Italie.

    L’opinion publique est traumatisées par les naufrages particulièrement meurtriers des bateaux de migrants dans le canal de Sicile : plus de 300 il y a une semaine. D'après les derniers chiffres du Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR), 1 889 migrants ont trouvé la mort dans la traversée de la Méditerranée depuis le début de l'année. Au total, plus de 124 000 personnes ont tenté de rejoindre l'Europe par la mer – dont environ 108 000 via l'Italie – en 2014. C'est deux fois plus qu'en 2013. Toujours d'après le HCR, ces migrants sont en majorité des Erythréens, des Syriens et des Somaliens qui fuient les zones de conflit.

    Ce sentiment de défiance contre une hypothétique « invasion » de terroristes est renforcé par une autre actualité à la une de la presse italienne : l'enquête de police antimafia lancée contre cinq personnes soupçonnées d'avoir endoctriné et recruté des “soldats” candidats au djihad, notamment en Syrie. D'après le Corriere del Veneto, ces cinq personnes, “toutes résidentes en Vénétie”, seraient originaires des Balkans et leur activité aurait un lien avec l'affaire Ismar Mesinovic, du nom d'un Bosniaque ancien résidant de la province de Belluno (Vénétie) mort en Syrie en début d'année.

    Cette information est tombée quelques jours à peine après l'alerte terroriste lancée par le ministère des Affaires étrangères. En début de semaine, une circulaire a été envoyée à tous les préfets, leur demandant de renforcer la surveillance des sièges des administrations et des lieux sensibles (aéroports, gares, centres commerciaux, etc.), rapporte encore Il Fatto quotidiano. “Au cœur de l'Europe, il y a des milliers de personnes prêtes à entrer en action. (…) Nous connaissons [les 50 djihadistes italiens engagés au Moyen-Orient] mais ce sont les autres, avec des passeports européens, qui nous préoccupent. Ils viennent du nord de l'Europe et des Balkans”, a récemment déclaré Marco Minniti, sous-secrétaire à la présidence du Conseil italien.

    Certains craignent également que l'instabilité politique de la Libye ne pousse de plus en plus de Libyens et de migrants à fuir vers l'Italie. “Avec les politiques d'intégration et d'accueil, il est de plus en plus difficile de reconnaître, parmi le peuple des désespérés qui arrivent sur nos côtes, les individus qui rentrent de Syrie ou de la Libye (…) susceptibles de recruter [de djihadistes]”, écrit le Corriere della Sera.


    Leconomiste

  • #2
    c le cas aussi pour les réfugiés syriens maliens iraqiens et ce risques concerne tous les pays recepteurs à commebcer par le liban et jordanie qui ont en recu beaucoup que toute l?europe

    Commentaire

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