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"L'épidémie de la maladie à virus Ebola en Afrique de l'Ouest va entraîner "une baisse de l'ordre de 1 % à 1,5 % du PIB" dans les pays de la sous-région", a indiqué cette semaine à Abidjan le président de la Banque africaine de développement (BAD). Pour Donald Kaberuka, dans les premiers pays touchés, à savoir la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone, "des pays qui commençaient à se remettre des crises militaro-politiques", l'épidémie d'Ebola met en péril les activités agricoles, ce qui pourrait conduire à "une crise alimentaire".
Impact négatif de la fermeture des frontières
Cité par l'agence Xinhua, il a ajouté qu'"à long terme, la fermeture des frontières va induire un coût sur les échanges commerciaux entre les pays". "Elle sera préjudiciable à l'économie africaine", a-t-il déploré. Et de craindre une "nouvelle stigmatisation", avec pour conséquence "une possible fuite des investisseurs, au moment où le continent commence à décoller". Pour rappel, l'Afrique de l'Ouest a enregistré un taux de croissance de près de 7 % en 2013, selon la BAD. Une croissance que l'épidémie d'Ebola qui, selon l'Organisation mondiale de la santé, a fait plus de 1 400 morts au Liberia, en Sierra Leone et en Guinée, pourrait sérieusement entamer.
le point fr
Impact négatif de la fermeture des frontières
Cité par l'agence Xinhua, il a ajouté qu'"à long terme, la fermeture des frontières va induire un coût sur les échanges commerciaux entre les pays". "Elle sera préjudiciable à l'économie africaine", a-t-il déploré. Et de craindre une "nouvelle stigmatisation", avec pour conséquence "une possible fuite des investisseurs, au moment où le continent commence à décoller". Pour rappel, l'Afrique de l'Ouest a enregistré un taux de croissance de près de 7 % en 2013, selon la BAD. Une croissance que l'épidémie d'Ebola qui, selon l'Organisation mondiale de la santé, a fait plus de 1 400 morts au Liberia, en Sierra Leone et en Guinée, pourrait sérieusement entamer.
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